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Les curieux paysages du photographe Carl Warner

17/01/2011 Comments off

Amis du KooNDeLLiTcH, si vous me lisez, c’est peut-être parce que vous partagez mon intérêt pour les arts mêlant les illusions d’optiques. Je vous ai déjà fait découvrir des artistes incroyables comme Julian Beever ou encore Maurits Cornelis Escher. Ce coup-ci, j’aimerais vous faire partager un gros coup de coeur qui entre parfaitement dans cette catégorie. Je vous présente le travail exceptionnel de Carl Warner, photographe anglais. Sa spécialité ? Prendre en photo des paysages… qu’il a créés lui-même… uniquement avec… de la nourriture !

Un photographe qui a un "goût" prononcé pour les paysages

Vous avez bien lu. A première vue, on dirait de magnifiques paysages pris dans la douce lumière du matin. Mais quand on observe de plus près, on découvre des brocolis, des tranches de jambon, des cornichons, une grosse miche de pain et tout un tas de choses reconnaissables habituellement dans nos assiettes plutôt que dans un paysage. On pourrait en rire mais lorsqu’on regarde le résultat de l’artiste et que l’on sait que chacune des photographies n’a pas été du tout retouchée sous Photoshop… Là, il ne nous reste plus qu’à ramasser notre mâchoire et simplement ouvrir tout grand les yeux et laisser aller se léger sourire en coin.

Voilà dix années que l’ami Warner s’amuse à oublier ce que ses parents lui ont rabâché : « On ne joue pas avec la nourriture. » Et ce pour notre plus grand plaisir ! Allez. Admirez le travail en cliquant sur les images pour agrandir.

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Toy Story 3 vise l’Oscar 2011 du meilleur film

14/01/2011 Comments off

Le 27 février 2011 se tiendra la 83ème cérémonie des Oscars qui tend à récompenser l’excellence du cinéma américain et mondial. Et il se pourrait bien que Toy Story 3 soit le premier film d’animation a gagné l’Oscar suprême du meilleur film. C’est en tout cas ce que souhaite et espère le directeur des studios Disney/Pixar, Rich Ross. Et il n’y va pas par quatre chemins. « Pour des raisons obscures, un film d’animation n’a jamais obtenu le prix du meilleur film. […] Cette année, nous avons le film le mieux noté et avec le plus grand succès. Si c’est pas cette année, quand alors ? »

Rich Ross, président des Disney

Le patron de Disney, qui a racheté les studios Pixar en 2006, relance ainsi un débat qui avait déjà pointé le bout de son nez en 2008, lorsque Wall-e n’avait pas été nominé pour l’Oscar du meilleur film alors que les critiques du monde entier étaient unanimes quant à la qualité incroyable surpassant bien des longs métrages traditionnels. Depuis, Là-Haut! a été à la fois nominé pour le meilleur film d’animation et le meilleur film (La Belle et la Bête de Disney l’avait déjà fait auparavant) et c’est à nouveau le cas pour Toy Story 3 cette année. Le milieu des critiques du 7ème art lui-même reconnait comme un échec le fait que les studios Pixar n’aient jamais eu droit à l’utime statuette. D’autant plus quand on sait à quel point Pixar a influé sur le paysage cinématographique mondial actuel et que les Academy Awards sont originellement censés récompenser les oeuvres qui représentent et impactent le plus l’industrie du cinéma. Chose que le jury des Oscars a perdu de vue depuis belle lurette.

Personnellement, autant je ne pense pas que Toy Story 3, malgré sa qualité et son succès indiscutables,  mérite le prix cette année, autant je trouve scandaleux que Wall-e ne l’ait pas gagné en 2008 tant il surclassait les oeuvres en lice alors.  Je peux donc comprendre la vendetta personnelle de Ross. D’autant plus que j’ai un peu peur que ce soit là l’une des dernières chances pour Pixar de la gagner comme je l’ai déjà écrit dans ce billet.

Du coup, Disney a décidé ce coup-ci de faire entendre son point de vue en lançant en décembre dernier une campagne d’affiches reprenant des images de Toy Story 3 et en faisant un parallèle avec les grands films récompensés dans l’histoire des Oscars américains. Chacune des affiches porte la mention « Not since XXX », sous-entendu « On n’a pas vu un tel succès depuis XXX ». Ross ne veut pas seulement le prix du meilleur film d’animation. Il veut la récompense suprême ! Toy Story 3 la mérite-t-il ? Les studios Pixar obtiendront-ils enfin la reconnaissance qu’ils méritent ? Je ne pense pas. Verdict fin février prochain. En attendant, je vous offre la campagne mentionnée plus haut. Cliquez sur les images pour agrandir et lancer l’album.

via, via et via.

Evolution de la poupée Barbie entre 1990 et aujourd’hui

13/01/2011 Comments off

Barbie en 1959

Créée en 1959, Barbie s’inspire originellement d’une poupée mannequin allemande nommée Bild Lilli. Depuis, elle a bien changé la miss et a su évoluer avec son temps. En effet, pour continuer à plaire au plus grand nombre de petites filles à travers le monde, elle a dû s’adapter en suivant les standards de beautés. Ces derniers étant différents selon la zone du globe visée, il existe donc tout un tas de déclinaisons ethniques du succès commercial de Mattel.

L’image ci-dessous illustre cette évolution. Alors évidemment, l’une comme l’autre est loin d’être représentative de la femme moyenne. Et puis Barbie a surtout été faite pour porter des vêtements et non se balader nue à longueur de journée. Les techniques de confection en masse des habits pour Barbie se sont améliorées et permettent surement d’avoir un corps de « base » plus « fidèle » à la réalité. Notons tout de même que les proportions de la tête restent plus grandes certainement pour permettre une importante chevelure blonde très caractéristique de Barbie. Sachant qu’une grande majorité des petites françaises ont joué, jouent et joueront des heures avec cette poupée, voyez-vous d’un bon oeil cet « exemple » de canon de beauté si tôt dans la vie d’une enfant ? En tout cas, la Barbie des années 2000 a un séant qui me sied davantage 🙂

Au moins, aujourd'hui, Barbie a une tête 🙂

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Une belle affiche pour le France-Brésil de février prochain

12/01/2011 Comments off

L’agence parisienne DDB nous offre cette magnifique affiche pour promouvoir la prochaine rencontre entre l’équipe de France et l’équipe du Brésil de Football, le 11 février prochain. (Le lendemain de mon anniversaire ! Pensez-y ! 😉

Cliquez pour agrandir

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30 logos qui parlent d’eux-mêmes (bis)

08/10/2010 Comments off

Vous aviez adoré la première fournée de 30 ! Si, si. Je le sais, j’ai les statistiques. Alors, pour votre plus grand plaisir, voici une seconde fournée de 30 logos dont le design dit le maximum avec le minimum et colle à merveille avec ce qu’il représente. Laissez-vous inspirer !

Cliquez sur une des images pour agrandir, naviguer et voir les légendes.

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23 designs originaux s’inspirant du puzzle

07/10/2010 Comments off

Amis lecteurs, je vous friands de design. Vous aviez aimé la pissotière écolo, les stickers trompe-l’oeil, les logos qui parlent d’eux-mêmes et la revanche des cabanes de fond du jardin. Alors voici, aujourd’hui pour votre plus grand plaisir, 23 objets de la vie de tous les jours dont le design s’inspire des pièces de puzzle.

Son aspect ludique, sa propriété modulaire et déclinable à souhait en forme et en couleur font du puzzle et de ses pièces un élément de design qui encourage naturellement à allier l’utile à l’agréable. Toutes les pièces de la maison peuvent en profiter de la cuisine à la cave à vin en passant par votre jardin. Je vous laisse découvrir cela par vous-même. C’est parti !

Ne pas s'asseoir fesses nues sur ce tapis sous peine d'avoir quelques marques incongrues

Puzzle Rug

Celui-ci parait déjà plus moelleux ! Regardez comme elle est heureux à écouter sa musique avec des fesses sans marques

Puzzle Carpeting

Petite pause café ou dessin pour les plus jeunes sur cette petite table en bois

Solid Beech Table

Cette table habillera votre prochaine discothèque à merveille.

Puzzle Table and Chair Set

Passons à la cuisine avec cet admirable découpeur de sandwich façon puzzle

Puzzle Sandwich Cutters

Les réveils sont déjà assez durs comme cela mais maintenant il faut reconstituer le puzzle pour l'arrêter...

Puzzle Clock

Ah ! Là, on cause ! Planche à découper et réel usage du côté puzzle avec ces petits plateaux. Idéal pour le fromage ou le saucisson.

Puzzle Serving Board

Une autre planche ! o/ Mais ce coup-ci on peut même y accrocher son verre de vin. Parfait.

Puzzleboard

Baissez les yeux. Qu'il est beau mon parquet puzzle. Pièces de différents formats disponibles et 13 coloris

Puzzle Floor

"Miroir, mon beau miroir... Dis-moi qui... euh... a la face la plus morcelée ?"

Mirror Puzzle

C'est y pas astucieux ce matelas qui optimise à merveille la place occupée ? Et non, il n'y a pas de trou quand on dort, réfléchissez un peu

Puzzle Bed

Ce petit lecteur MP3 n'a que le look du Puzzle. C'est déjà ça 🙂

Puzzle Shaped MP3 Player

Vous avez sûrement déjà vu ces lampes puzzle. Et bien vous voyez que si vous en achetez plein... vous pouvez en mettre plein ! o/

Puzzle Lamp

Une soudaine envie de détruire quelqu'un ou quelque chose ? Pas de problème ! Prenez-vous en donc à mon fauteuil !

Puzzle Chair

Des rangements sans boite ? Ah non... "s'emboitent".

Puzzle Storage

Les étagères pour enfants. Puzzle pour 5 ans et moins.

Puzzle Bookshelf

Le cuisinier hors paire que je suis (je vous assure y'en a pas 2 comme moi) usera à volonté de cet emporte-pièce.

Cookie Cutter

Venez digérer et vous lover dans mes gros coussins puzzle. Ah, on est bien !

Puzzle Pillows

Les geeks ont droit aussi à leur clef USB puzzle.

2GB USB Drive

L'oenologue averti pourra agrandir progressivement sa cave à vin en optimisant la place

Puzzle Rack

Même esprit que la table de boite de nuit, mais pour chez vous. Ne le remplissez pas d'eau pour faire jaccuzi.

Puzzle Sofa

Le puzzle au banc des Jacques usés.

Puzzle Bench

Y'en a pour toute la famille ! Même les poissons rouges ont droit de jouer au puzzle.

Puzzle Fish Aquarium

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Découvrez No Ordinary Family, la série qui donne vie aux Indestructibles de Pixar

29/09/2010 Comments off

  • Genre :  Drama
  • Diffusé sur ABC, au format 42 mn
  • Première diffusion : 28 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : la No Ordinary People team sur Sous-titres.eu pour U-Sub.net, rien d’annoncer pour le moment sur SeriesSub et SubFactory.
Synopsis

Les Powell ressemblent à la famille américaine typique… enfin jusqu’à leur avion se crash au beau milieu de l’Amazonie dans une eau verte et fluorescente. Après ça, disons qu’ils sont un peu moins typiques !

Evaluation

Si vous avez aimé le film d’animation de Pixar les Indestructibles et la série Heroes, vous aimerez No Ordinary Family. Cette dramédie attachante est portée admirablement par des acteurs de talents qui donnent envie de pardonner son côté un peu trop formaté et déjà vu.

Avis détaillé

Cet AlcoTest va essayer de spoiler le moins possible. Difficile en effet de parler de No Ordinary Family sans aborder l’histoire de la série elle-même. Mais je ferai comme d’habitude et vous serez ravis 🙂 C’est parti.

La famille Powell est une famille américaine comme les autres avec ses problèmes. Jim, le père, interprêté par Michael Chiklis, est dessinateur de portrait pour la police. Il se sent frustré de ne pouvoir être plus utile dans son boulot et dans son couple. La mère, Stephanie, jouée par Julie Benz, est accaparée complètement par son statut de brillante scientifique pour le compte d’une importante boite. Le couple, même si toujours amoureux, bat fortement de l’aile. La passion n’est plus vraiment là et la routine s’est installée. Jim s’occupe de leur deux enfants, Daphne et J.J. qui ont leur propre problèmes d’ados : de cœur pour la première et d’étude pour le second. Mais tout ceci va se trouver bouleversé par un voyage organisé au Brésil pour aider Stephanie dans ses recherches scientifiques et pour reconnectée la famille. En effet, pendant ce voyage, l’avion dans lequel ils étaient partis survoler les forêts brésiliennes se voit pris dans un tempête et se crashé dans un lac à l’eau étrangement verte et phosphorescente. Ils en réchappent et reviennent à leurs vies normales. Normales ? Pas vraiment. Il semblerait que chacun ait développé une capacité surnaturelle. Quelles sont-elles ? Comment cela est-il arrivé ? Pourquoi ? Sont-ils les seuls dans le monde ?

Tout d’abord, on est heureux dès la première image de retrouver le formidable acteur qu’est Michael Chiklis et qui aura marqué à jamais son temps de par son rôle dans l’excellente série The Shield. On le retrouve en père de famille tout à fait crédible aux côtés de Julie Benz, la Rita de Dexter ayant fait aussi une apparition dans la saison dernières de Desperate Housewives. Miss Benz n’est même pas irritante dans son jeu et sa voix n’est plus fluette et inaudible mais bien assurée. Elle campe avec justesse le rôle de la maman scientifique monopolisée par son travail. Le couple marche très bien à l’écran. Contrairement au décevant couple d’Undercovers, on tient ici une base solide pour porter la série. Les deux jeunes jouant les enfants sont plaisants et tiennent bien leur rôle respectif sans trop en faire. On reconnait des têtes déjà rencontrées aussi comme celle de Romany Malco (Weeds) qui joue George, l’ami procureur de Jim et qui va devenir son acolyte de lutte secrète contre le crime et enfin Stephen Collins (révérend Camden de 7 à la maison) qui joue le patron de Stephanie. Honnêtement, il n’y a pas de faille dans le casting et c’est une bonne nouvelle.

Là où ça pêche en revanche, c’est le sérieux impact du formatage network. Devenu obligatoire pour se voir choisi et soutenu par les grandes chaines (Lonestar, quasi seule série qui osait s’affirmer, est la première série annulée de l’année depuis aujourd’hui!) comme ABC dans notre cas, il se traduit par un manque de prise de risque qui engendre un certain lissage et des schémas classiques maintes fois rencontrés. Ainsi, on s’attend à pas mal de choses, à du gentil, à ce que les méchants soient ceux que l’on pensent. Par exemple, l’un des thèmes fortement abordé dans cet épisode pilot et dans la série est celui de la famille. C’est vaste et il y a matière à sortir des sentiers battus. Mais non. On entendra à un moment Stephanie reconnaitre que le rôle traditionnel de la mère est d’être à la maison auprès de ses enfants et de son mari. Ce côté un peu trop conformiste est le mauvais point de la série qu’on souhaiterait plus incisive et plus innovante.

Au niveau réalisation rien d’exceptionnel tout en restant dynamique et attractif. La musique suit bien sans être caricaturale ni trop présente. Les effets spéciaux passent bien et espérons qu’ils restent à ce niveau tout au long de la saison. Certaines répliques et situations m’ont bien fait marrer au début de l’épisode puis c’est devenu plus commun sur la suite. ABC mise gros sur No Ordinary Family et l’attente du public est tout aussi importante. Il va donc falloir que l’histoire soit solide et tienne la route. Pour le moment, le pilot ne dévoile pas grand chose et introduit comme il faut nos nouveaux super héros et le thème très présent de la famille. Contrat rempli malgré un rythme un peu convenu. La touche « originale » des simili d’interviews tout au long de l’épisode n’apporte pas grand chose (même à la fin quand on apprend ce que sont vraiment ces interviews).

Car évidemment, la série rappelle énormément le film d’animation de Pixar Les Indestructibles et la séries Heroes, surtout sur la fin lorsque le pilot introduit la trame principale de la série. J’ai un peu peur que la série se contente de dérouler gentiment les traditionnelles situations auxquelles on s’attend pour une série comme celle-là. Espérons que Greg Berlanti (Eli Stone et Dirty Sexy Money) et Jon Harmon Feldman (Reunion et Big Shots), créateurs de la série, me feront mentir. En tout cas, il vaudrait mieux si la série veut conserver un public qui devrait suivre avec intérêt cette première saison.

Au final, Le pilot de No Ordinary Family remplit le contrat. Il introduit un casting très réussi, attachant et qui tient la route, il met en place l’histoire et l’environnement dans un épisode un peu trop convenu. La série joue sur des situations et quelques répliques cocasses qui lui permet de ne pas paraitre trop lisse. Maintenant, si les scénaristes parviennent à nous pondre un bon scénario innovant, on tient certainement une des séries qui devrait s’en sortir le mieux cette année. Les fans de Heroes et des Indestructibles seront ravis et pardonneront le formatage network un peu trop présent. A suivre donc !

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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Coup de gueule contre les « Coup de Foudre »

28/09/2010 Comments off

Chaque jour, je prends une minute de mon temps pour compulser le programme télé du soir pour savoir s’il va falloir que je lance mon client bittorrent passe chez le loueur de DVDs pour pallier la désormais habituelle et misérable pauvreté des grilles TV françaises.

Comme d’habitude, je constate que TF1 est devenue une chaine sans aucun intérêt, qui ne sait pas innover et ne fait que miser sur des séries et/ou émissions qui ont fait leur preuve mais dont le public s’est déjà lassé mais regarde quand même faute de mieux. Exceptés les rares soirs de diffusion de l’émission Rendez-Vous en Terre Inconnue qui entretient l’infime espoir d’un service public regardable, les chaines du groupe France Télévision s’enfoncent dans les téléfilms gnangnans permettant à des acteurs français ringards d’arrondir leurs fins de mois (en plus de leurs apparitions navrantes dans les pubs omniprésentes). M6 nous ressert chaque semaine les mêmes sujets dans ses Capital et autre Zone Interdite. Bref, la télévision française est au plus bas. Seule Canal+ essaye d’égayer nos soirées avec des séries innovantes. Mais Canal+ est une chaine pour nantis. La culture ne reste accessible qu’à ceux qui peuvent se la payer.

Bon, c’est au milieu de ce capharnaüm de déjà-vu, de réchauffés, d’émissions people racoleuses et de séries maladroitement doublées et censurées que mes yeux essayent de se frayer un chemin. Quand tout à coup, ces pauvres derniers tombent sur le programme de 20h30 de Canal+ ce soir : « Coup de Foudre à Rhode Island ».

OK. Combien de fois avez-vu lu ce type de titre ? Des dizaines de fois rien que dans l’année, je suis sûr. Vous avez du mal à vous rappeler exactement ce qu’est celui-là. C’est celui avec Julia Roberts ? Ah non, c’est celui avec Jennifer Aniston… Ou Jennifer Lopez ? Bon, vous finissez par vous rendre à l’évidence : le titre ne vous permet pas d’identifier le film et donc de savoir si vous l’avez déjà vu ou pas. (Oui, car nos copines sont friandes de ces comédies romantiques et il faut bien les regarder avec elle si on veut pouvoir jouer à Starcraft 2 tranquilles après) Aussi, vous ne regardez pas le synopsis du film, vu qu’il est le même pour tous les films du genre, mais vous allez directement à la section acteurs. Alors, c’est avec… Steve Carell et Juliette Binoche. Merde ! Tout faux.

Super ! Ces américains ont vraiment aucune imagination et aucun scrupule à sans cesse copier les films qui ont marché, de leur scénario romantique jusqu’au titre. Vous êtes dans votre mini-furie anti-diktat-américain habituelle quand vos yeux tombent par inadvertance sur cette ligne : « Titre original : Dan in Real Life« . Ah ! Mais… Ça n’a rien à voir avec un quelconque « coup de foudre » en fait. Et si j’allais voir ce qu’il en est de tous les « Coup de Foudre à pétaouchnoque » like sur IMDB pour voir :

  • Coup de Foudre à Seattle (2009) : Love Happens
  • Coup de Foudre à Rhode Islande (2008) : Dan in Real Life
  • Coup de Foudre à l’Italienne (2007) : Everybody Wants to be Italian
  • Coup de Foudre en Toscane (2005) : Shadows in The Sun
  • Coup de Foudre à Bollywood (2004) : Bride and Prejudice
  • Coup de Foudre à Manhattan (2003) : Maid In Manhattan
  • Coup de Foudre à San Francisco (2003)
  • Coup de Foudre au Plaza (2000) : It Had To Be You
  • Coup de Foudre à Notting Hill (1999) : Notting Hill
  • Coup de Foudre à Hollywood (1997) : Just Write
  • Coup de Foudre à Charleston (1990) : Don’t Tell Her It’s Me
  • Coup de Foudre dans l’Orient Express (1985) : Romance On The Orient Express

Allez, pour le plaisir de tous toutes, je vous mets même les affiches pour que ça vous rappelle ce que c’est et surtout les acteurs qui jouent dedans.

Donc, maintenant, on comprend une chose sur la démarche de diffusion en France : quand un film est trop pourri pour susciter l’intérêt pour ce qu’il est, on lui affuble un titre qui va rappeler un succès retentissant lointain et directement le catégoriser dans « Comédie Romantique ». On imagine bien dans les grandes boites de productions françaises dans le bureau du responsable de l’import et de la diffusion sur les écrans tricolores :

  • Une histoire d’amour entre un ange et un diablotin ? Coup de Foudre dans le Ciel
  • Une histoire d’amour entre deux chiens ? Coup de Foudre au Chenil
  • Une histoire d’amour entre deux français avec un accent bizarre ? Coup de Foudre chez les Ch’tis
  • Une histoire d’amour entre deux étrangers dans l’avion qui les ramènent chez eux ? Coup de Foudre chez les Roms
  • Une histoire d’amour entre deux couturiers fans de saucisses ? Fous de Coudre à Francfort
  • Je vous laisse vous déchainer dans les commentaires pour étendre le concept à l’infini 🙂

Bref, vous l’avez compris, ce billet est un énième coup de gueule contre cette vulgarisation française qui sacrifie la diversité culturelle sur l’autel des profits. Pour aller plus loin (et de façon beaucoup plus sérieuse), je vous propose de poursuivre sur ce sujet en parcourant cet article fort intéressant publié sur Slate.fr : Comment retitre-t-on un film américain pour sa sortie française? Un must read pour quiconque voudrait comprendre et condamner avec moi et en connaissance de cause cette dénaturalisation à la française que l’on retrouve et que j’ai déjà décriée maintes fois sur ce blog au sujet des séries américaines diffusées chez nous.

Franchement. C’est si dur que ça de laisser le titre originel et/ou l’adapter simplement en français ?

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Quand un boulanger explose tous les records d’audience de la TV Coréenne…

24/09/2010 Comments off

Accrochez vos ceintures, je vais vous conter la palpitante saga des audiences d’une série phénomène qui se passe loin de chez nous, en Corée du Sud, les histoires d’un jeune boulanger… C’est parti !

En juin dernier, la Coupe du Monde de Football commençait. Tous les hommes de la planète allaient être mobilisés devant le petit écran du bar du coin pour suivre les exploits footballistiques de leur équipe favorite, laissant ainsi leur femmes vaquer à leur occupation favorite… le ménage… la télévision. C’est dans ce contexte sportif mondial qu’un autre événement, alors anodin, pointait le bout de son nez dans une partie de ce monde. Personne ne pouvait imaginer l’ampleur que cet événement allait prendre.

Cet événement, c’est le début de la série Jeppangwang Kim Tak Goo en Corée du Sud. Bon, après une telle introduction, vous devez être un peu déçu. C’est normal. Mais attendez un peu. Cette série raconte les aventures d’un boulanger sur fond de romance. Synopsis pas vraiment excitant, n’est-ce pas ? Et pourtant, dès sa première semaine, la série intéresse près de 16% des téléspectateurs coréens. Une très belle entrée en matière et qui, avec la Coupe du Monde, devrait s’améliorer dans les semaines à venir.

Fils illégitime d'un grand entrepreneur boulanger, Tak Goo Kim se lance dans ce même métier avec passion, en dépit de la rivalité qui l'oppose à son demi-frère dans bien des domaines...

A noter que la Corée du Sud elle-même participe à la Coupe du Monde et que chaque match de l’équipe nationale mobilise plus de 50% de téléspectateurs à chaque fois, ce qui est en général très mauvais pour lancer une série tant il est impossible de lutter contre un tel engouement. Et pourtant, la chaine KBS, qui diffuse les aventures du boulanger, va profiter de la déprogrammation pour cause de ballon rond des autres séries sur les autres chaines la seconde semaine. En effet, dès la seconde semaine les audiences vont faire un bond impressionnant de 10% de parts de marché pour atteindre 27%. Le désespoir des téléspectatrices coréennes en overdose de ballon rond est-il si conséquent ? Attention, les autres séries déprogrammées vont revenir dans les grilles. En sera-t-il de même la semaine prochaine ? En tout cas, il apparait que tant que l’équipe de Corée de football est toujours en course dans la Coupe du Monde, cela profite à notre boulanger national.

La 3ème semaine, nouveau contexte : c’est la commémoration des 60 ans de la guerre qui a divisé le pays en 2. Des séries et téléfilms sont diffusés à l’occasion. Une nouvelle concurrence ponctuelle vient donc s’ajouter au retour des séries habituelles pour notre pâtissier. Alors, que s’est-il passé ? On n’arrête pas si facilement Tak Goo Kim, le nom du héros de la série, puisque les audiences grimpent encore pour dépasser la barre symbolique des 30% ! Incroyable. Jusqu’où cela va-t-il aller ? Tout est possible à présent. Pourrait-on imaginer 40% pour une série sur une romance sur fond de petits pains ?

Le "Baker King" (roi des boulangers) pulvérise tous les records d'audience en Corée du Sud !

Et bien, le doute n’est plus permis début août quand un épisode atteint 39,9% de part d’audience. Qui arrêtera le boulanger ? Surtout que 36 épisodes sont prévus à la diffusion ce qui devrait la mener jusqu’en octobre ! Il y a encore de la marge. Et bien c’est le cas ! La série que l’on peut désormais qualifier de « culte » en cette mi-août 2010 dépasse allègrement la barre mythique des 40% et atteint 45% ! Oui, 45%. Elle atteint donc le très enviable statut de « national drama », un terme employé en Corée du Sud pour désigner une série qui captive tout le pays, tant au niveau des audiences que du bouche à oreilles. C’est presque hypnotisant de voir les chiffres continuer de grimper semaine après semaine !

Puis jusqu’à fin août, les audiences redescendent. Mais pas de beaucoup. La moyenne se stabilise à 43%, ce qui reste incroyable. Le season final est prévu pour 16 septembre et comme on sait qu’en général les audiences connaissent un bond lors de la diffusion de l’ultime épisode d’une saison, on se prend à rêver à l’exploit, que dis-je, au « miracle » de voir la barre des 50% passées par une série, ce qui serait une première.

Puis, une menace vient assombrir l’avenir de la série. Le syndicat sud-coréen qui représente les intermittents du spectacle voudrait bien que les chaînes règlent davantage l’addition et menace de se mettre en grève. Le risque, c’est bien-sûr celui de toute grève dans une industrie télévisée : le blocage complet des tournages (qui s’effectuent en général en flux tendus), et donc de voir les grilles soudainement vidées de toutes les fictions produites à l’extérieur. La date de début de grève est fixée au 1er septembre.

Au bout d’une semaine de grève, les syndicats parviennent à faire plier et obtenir les remboursements de tout ou partie des dettes contractées par les grandes chaines. En effet, la mise en pause d’un succès comme Jeppangwang Kim Tak Goo signifie un manque à gagner tel que MBC a préféré transiger pour permettre la reprise des tournages. Tout ceci se passe en plus avec le début des nouvelles grandes séries de l’année. Décidément, la concurrence est rude pour le boulanger.

Alors que le dernier épisode de la première saison se rapproche, MBC met les bouchées doubles pour promouvoir sa série poule aux oeufs d’or en faisant le buzz sur un événement attendu par les fans de la série et passer la barre des 50% au season final. Et ça marche ! A deux épisode de la fin, la série atteint… 48 % de part de marché ! Reste à voir les audiences du dernier épisode. Passera ? Passera pas ?

17 septembre 2010. Lendemain de la diffusion du dernier épisode de la première saison de la série succès de l’été. Les audiences paraissent. Alors ? Alors ? ALORS ?! Mission accomplie ! le fameux boulanger de Jeppangwang Kim Tak Goo a finalement réussi son pari de capter l’attention de 50% des spectateurs coréens, s’offrant même le luxe d‘aller jusqu’à 50,8% ! C’est tout bonnement incroyable et laisser rêveur les chaines du monde entier.

Lorsqu’un tel phénomène prend fin, il laisse un trou béant dans les grilles et il va falloir faire fort pour combler ce trou. En tout cas, suivre les exploits des audiences de la série a été aussi excitant que la série elle-même.Un grand merci à Ladyteruki de SeriesLive.com de nous avoir permis de suivre cette saga estivale. En attendant peut-être de la voir débarquer chez nous (qui sait ?), elle devrait être disponible en coffret DVD importable.

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Découvrez Undercovers, la série d’espionnage de JJ Abrams qui ne se prend pas la tête

23/09/2010 Comments off

  • Genre :  Drama, Espionnage
  • Diffusé sur NBC, au format 42 mn
  • Première diffusion : 22 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : Audrey pour SeriesSub.com, Arcadya Global Team pour U-Sub.net. Le tout sera disponible sur sous-titres.eu
Synopsis

Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble…

Evaluation

Alias est de retour ! Mais ce coup-ci en couple black sans grande inspiration, ni charisme. Une série d’espionnage fraiche, rythmée et décomplexée qui ne se prend pas au sérieux. De l’efficace mais du petit J.J. Abrams.

Avis détaillé

Paris. Une chambre d’hôtel tranquille. Tout à coup, des bruits de coups retentissent. Un homme assoupit se réveille en sursaut, barricade sa porte affolé et fuit par le balcon. Les hommes à ses trousses finissent par pénétrer dans sa chambre et le poursuive. Le fuyard, maintenant sur le toit, brandit son portable et appelle son contact « Ici Leo. C’est quoi ce bordel ! Rappelez vos hommes ! Je vous envoies les fichiers. » Il se cache et sort un ordinateur de sa sacoche, l’allume, branche une clef USB en forme de petit robot rouge aux yeux scintillants. Leo tape nerveusement sur son clavier. Les fichiers sont en cours d’envoi alors que les hommes armés se rapprochent dangereusement. Transfert terminé ! Il se relève et reprend la fuite par une porte qui le mène dans un cul de sac. Rapidement, il réagit, sort sa clef USB, la planque dans un élément de cheminée sur le toit juste avant que les hommes débarquent devant lui. « Ne bouge plus ! » Leo Nash est fait. Après on découvre enfin nos héros, Samantha et Steven Bloom, un couple gérant d’un traiteur. Elle a la cuisine, lui à la gestion. La petite soeur de Samantha, Lizzy, travaille en cuisine aussi. Un jour Lizzy va ouvrir la porte à un vieil homme mystérieux qui demande à parler à Steven et Samantha. Il sait qui ils sont : d’anciens membres de la CIA. Les meilleurs dans leur temps. Ils ont démissionné il y a 5 ans pour sauver leur mariage et monter leur affaire mais il semblerait que l’agence ait besoin d’eux pour localiser un certain agent Leo Nash, disparu. Vont-ils rempiler pour une mission ?

Bon, je sais pas pourquoi, ce coup-ci j’ai eu envie de narrer les 5 premières minutes du pilot. Ça ne spoile pas grand chose, rassurez-vous. Avant de lire, sachez que j’ai toujours été un grand fan du sieur Abrams, papa aux côtés de Josh Reims d’Undercovers.

Commençons cette review par le plus important : les acteurs. En effet, pour une série de ce genre et avec ce pitch, il FAUT un couple charismatique, attachant et original. Manque de bol, le couple est certes attachant mais n’a rien d’exceptionnel qui nous forcerait à ne rater aucune de leurs aventures hebdomadaires. Ils sont beaux. Ça, c’est indéniable. Boris Kodjoe, qui joue Steven à droite dans la capture ci-dessus, surpasse même notre Harry Roselmack national. Mais notre Harry a plus de charisme. Gugu Mbatha-Raw, qui joue la femme espionne, est magnifique et plus attachante que son mari. Son jeu est plus frais. Le tout reste un peu juste pour porter la série comme Jennifer Garner l’a fait pour Alias. Après, on a quelques seconds rôles : Gerald McRaney joue Carlton Shaw, leur nouveau patron froid et autoritaire à la manière de Jack Bristow au sein de la CIA et Ben Schwartz, leur contact un peu déjanté, rappelant Marshall Flinkman mais dans un genre plus opérationnel sur le terrain. Et pour finir, Lizzy vient remplacer Will Tippin. Vous l’avez compris, Undercovers, c’est Alias en couple black mais sans l’inspiration de la série culte originelle.

Une chose remarquable et qui rappelle aussi beaucoup Alias, les petites transitions stylisées et soignées lorsque les Bloom se rendent dans un pays étranger. On a le droit une image en mode vieille carte postale animée avec le nom de l’endroit où ils sont et une musique locale. Sympa. Une chose beaucoup moins sympa et même ratée : le générique. On va préférer l’oublier même et ne pas en parler davantage.  Les dialogues sont téléphonés et d’un classique à faire peur. Pas de mots ou expressions propres au couple. Ce couple est trop fade ! Concernant l’intrigue du pilot, on retrouve une mission classique d’infiltration sur fond de musique énergique et localisée en fonction du lieu d’intervention. La musique nous prévient bien du moment où on doit avoir peur ou l’action se précipite ou le méchant arrive. « Allo ? – Ils arrivent ! Dégagez ! – Allons-nous-en. » MUSIQUE-QUI-FAIT-QU-ON-COMPREND-CE-QUILS-SE-CASSENT-VITE. On a plein de marques d’un show pauvre comme les fameux » je zoome 40 fois sur une image d’une caméra d’ATM pourrie et résolution 9×5 pixels et j’arrive parfaitement à distinguer les mentions légales figurant sur la carte de visite du méchant brûlée à 97%  qui dépasse à peine de la poche intérieure de sa veste ». Peut-on encore faire ça dans une nouvelle série en 2010 ?

Évidemment, on apprécie les habitudes de couples, les jalousies, les jeux de séductions, les disputes, les histoires de famille et d’amours passées qui viennent s’entremêler aux gadgets improbables et aux situations incongrues  (Toujours prendre au minimum un transal pour sauter en parachute). L’assistant technique du couple, coincé à tenir la chandelle sur le terrain, apporte un brin supplémentaire  de folie et d’humour avec sa passion pour Steven. C’est plaisant mais pas transportant.

On s’attend à voir débarquer une trame principale courant tout du long de la série car cela a vraiment été une des raisons du succès d’Alias. Dans le pilot, on n’en apprend très peu voire pas du tout sur cette trame indispensable pour voir la série perdurer. Alias sans ses artefacts et le plan diabolique de Sloane n’aurait jamais été Alias. Je ne conçois pas cette série sans une trame globale dont, bien évidemment, Lizzy serait la première a souffrir.

Évidemment, la série ne se prend pas la tête et le revendique. On sent bien toutes les touches amusantes quasi comédie, certains mouvements de caméras farfelus et des situations à la limite du cocasse. Et je pense que c’est l’esprit de ce showdu coup se boit comme un diabolo grenadine qui . Une heure de gentil espionnage sans se prendre le chou. Undercovers se prend encore moins au sérieux qu’Alias à l’époque. Un esprit qui pourra réellement ravir beaucoup de téléspectateurs. Pas besoin de trop réfléchir. Les méchants ont des têtes de méchants. Le coupe espion explique à l’oral chacun de leur geste et de leur choix qui sont bien évidemment les bons. Quand on est à Paris, la Tour Eiffel est sur tous les plans. J.J. Abrams a choisi là la facilité au risque et ça ne lui ressemble pas. Il manque tellement d’âme et de personnalité que ça ne reflète pas les oeuvres passées du nouveau maître de la TV et du cinéma. En même temps, c’est peut-être ça le soucis : à multiplier les projets, on passe peut-être moins de temps à travailler la qualité.

Au final, je suis déçu par Undercovers. Ce n’est pas une mauvaise série d’espionnage. C’est pêchu, c’est frais, c’est désinvolte mais le couple star manque vraiment de piquant et de personnalité tout en restant crédible. On retrouve tous les schémas qui ont fait le succès d’Alias à son époque sans la touche d’unicité. Ce show se suit sans se prendre la tête. C’est avant tout une série de niche qui pourrait donc tout trouver son public (je pense que ma copine qui va beaucoup aimé par exemple) si la trame principale de la série tient la route et que le couple s’étoffe un peu plus.

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