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Découvrez The Event, la nouvelle série la plus attendue de la saison 2010-2011

21/09/2010 Comments off

  • Genre :  Thriller
  • Diffusé sur NBC, au format 42 mn
  • Première diffusion : 20 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : La Ev3nTe4m sour Sous-titres.eu (via La Fabrique)
Synopsis

En enquêtant sur la disparition mystérieuse de sa fiancée, Sean Walker, un homme ordinaire, se retrouve au beau milieu d’une conspiration qui implique le nouveau Président des Etats-Unis, Elias Martinez, Sophia Maguire, à la tête d’un groupe de détenus, et le père de Leila, la bien-aimée disparue de Sean. Les destins de ces protagonistes vont être amenés à se télescoper, tous embarqués dans un complot de grande envergure qui pourrait bien bouleverser le sort de l’humanité.

Evaluation

Un pilot on ne peut plus efficace avec un dernier quart d’heure haletant et un final réussi. The Event pourrait-elle réussir là où FlashForward a échoué ? Rien n’est encore certain.

Avis détaillé

Après Boardwalk Empire hier, c’est au tour de The Event de passer son AlcoTest. Alors que la nouvelle série de Scorsese a tenu toutes ses promesses, qu’en est-il de LA série la plus attendue de cette rentrée sérielle 2010-2011 ? NBC a-t-elle trouvé le chainon fédérateur manquant dans la case des thrillers grand public feuilletonnant ? C’est fort possible !

Le pilot est centré principalement sur le personnage de Sean Walker, jeune homme fougueux, emmenant sa petite amie en croisière pour la demander en mariage. Tout se passe bien sur une des îles escales quand ils font la rencontre fortuite d’un couple dont la fille est quasiment en train de se noyer. Sean, n’écoutant que son courage, remet sa demande à plus tard et sauve la demoiselle en détresse. Rencontre réellement fortuite ? Le lendemain, la copine de Sean ne se sent pas bien et décide de rester dans sa cabine pendant que son homme part faire de la plongée avec sa nouvelle amie ex-quasi-noyée. A son retour sur le bateau, il remarque pas mal de choses anormales. Pendant ce temps-là, le président des Etats-Unis fraichement élu prépare une grande conférence de presse pour annoncer une nouvelle retentissante.

Bon, mon bref récapitulatif du dessus est pas vraiment fidèle à la construction réelle du pilot. En effet, l’épisode nous est présenté d’une manière non linéaire avec des sauts dans le temps à la Lost. A chaque saut, le téléspectateur est pris par la main pour remettre le passage dans le bon contexte temporel. Si certains pourront paraître un peu déroutés, les autres désormais habitués à ce genre de narration suivront avec entrain de premier épisode de The Event. Les promesses des producteurs semblent être tenues mais de façon inégales. Certains passages sont lents, d’autres vont très vite. Le président dit qu’il aimerait aller quelque part et au prochain plan… il y est. Mais, ça ne gène en rien le rythme de la série qui va crescendo tout du long. Ca part tranquillement avec quelques interrogations par ci par là, puis d’un coup PAN ! On est dans un avion et tout le monde panique. On revient au rythme tranquille des dessous de la maison blanche et d’un coup PAN ! Tout se précipite. Les quinze dernières minutes sont haletantes. J’ai pas cligné des yeux jusqu’au final auquel on ne s’attend pas et c’est tant mieux. The Event serait-il un FlashForward qui aurait appris de ses erreurs passées et retenu la leçon ?

Jason Ritter

On m’a demandé si The Event était un Lost-Killer. La série pourrait en effet prendre la place de LA grande série feuilletonnante que l’on suit avidement chaque semaine mais on ne retrouve pas la qualité et l’intelligence d’écriture. Certains dialogues sont très convenus (Mon Dieu, le flic qui essaye d’arrêter l’avion dans sa voiture ne parle qu’en stéréotypes… Un brin agaçant) et certaines scènes un peu téléphonées (les scènes d’actions du début sont plutôt mauvaises). Mais, tant de promesses ont été faites en amont de la diffusion qu’on est en droit d’attendre du très bon. On s’attache au fur et à mesure à notre héros. On a un peu peur dans les premiers moments quant au jeu d’acteur de Jason Ritter, puis on est (un peu) rassuré.

Blair Underwood

Blair Underwood joue un président des Etats-Unis black (c’est devenu très à la mode, merci 24 😉 ) qui rappelle un certain David Palmer mais avec bien moins de charisme. Le personnage joué par Laura Innes n’est introduit qu’en surface. On en saura plus sur elle vu qu’apparemment c’est elle qui en sait le plus sur l’événement.

Laura Innes

D’ailleurs, sait-on dès le pilot ce qu’est l’événement ? La réponse est non, mais on s’en doute quand on voit les dernières secondes. Rien n’est certain mais bon. En guise d’indice, disons que je pense avoir bien pronostiqué la nature de l’Event dans mon Top 10 des nouvelles séries 2010-2011. Quoi qu’il en soit, The Event répond à nos attentes. L’excitation n’est pas au niveau de Boardwalk Empire mais on tient là une bonne série drama thriller à suivre avec intérêt. On sent que Nick Wauters, le papa du show qui a participé aux scenarii de The 4400 et Eurêka, a tenu ses promesses de ne pas reproduire les erreurs de FlashForward qui ont conduit à son annulation et les erreurs de Lost qui ont conduit à une démission massive de téléspectateurs fin de saison 2 et 3.

Mais nous n’en sommes qu’au pilot et la série peut se bonifier comme se détériorer. Même si on sent que la narration est maîtrisée et que ne nous mène pas en bateau, il va falloir attendre encore 2 ou 3 épisodes pour savoir ce que vaut vraiment The Event. Au vu du seul pilot, c’est très prometteur mais attention au péché d’efficacité au détriment de la qualité.

Au final, The Event répond à nos attentes et aux promesses des créateurs de la série. Avec un rythme crescendo tout le long de l’épisode pilot, le final est à la hauteur de nos attentes. Espérons que les épisodes à venir gommeront les petites erreurs remarquées ça et là qui ne gâchent néanmoins pas ce premier épisode très prometteur annonçant une série thriller-action intéressante.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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Découvrez Boardwalk Empire, un chef d’œuvre au temps de la prohibition

20/09/2010 Comments off

  • Genre :  Drama
  • Diffusé sur HBO, au format 50 mn
  • Première diffusion : 19 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : KB sur Sous-titres.eu pour La Fabrique (On recherche du monde d’ailleurs pour du SW3)
Synopsis

« Boardwalk Empire » est un drama qui s’intéressera au développement de la ville d’Atlantic City dans les années vingt, à l’heure de la création des premiers casinos. Argent sale et corruption seront au rendez-vous de cette chronique sombre et violente…

Evaluation

The Sopranos au temps de la prohibition. Un chef d’œuvre tout public dans le milieu  fascinant de la corruption et du trafic d’alcool. Steve Buscemi est grand. Jouissif !

Avis détaillé

Cela faisait longtemps. Très longtemps. Mais ça y est. Une grande, une très grande série est née. Je sais bien que je n’en ai vu que le pilot diffusé hier, mais mon esprit au sortir de ce tout premier épisode de Boardwalk Empire se trouve dans un état  d’excitation tel qu’il m’est impossible de retarder mon compte-rendu. Mais, en un mot : chef-d’oeuvre !

La série se déroule à Atlantic City dans les années 20. On y suit les agissement du roi incontesté de la ville Enoch « Nucky » Thompson. Ce soir, dans son propre cabaret, se tient une soirée en l’honneur de l’entrée en vigueur de la prohibition, votée par le congrès, à partir de minuit. La fête bat son plein dans la grand salle tandis qu’à l’étage, dans une salle privée, toute la crème des politiciens et des hommes d’influence de la ville partagent un repas au frais du chef des lieux. La course à la mairie est en cours et Nucky voudrait s’assurer qu’un des siens ait les appuis qu’il faut au moment venu. Entre graissage de patte, pots de vin et promesses sonnantes et trébuchantes, Nucky organise aussi l’importation et la fabrication d’alcool désormais interdite. D’ailleurs, un chargement de whisky est attendu dans quelques jours.

Bon bon bon. Par où commencer. Sûrement parce ce qui m’a réjoui le plus : l’épisode pilot. Réalisé par Scorsese lui-même, cet épisode est le résultat d’un véritable coup de génie. Une réalisation à la hauteur de l’écriture : du très grand. Le scénario est aussi épais que le bottin et pourtant tout se met en place en un peu plus d’une heure et ce de manière magistrale. L’atmosphère et l’environnement historique d’un Atlantic City des années 20 en début de prohibition est admirablement rendu par les musiques, les décors et véhicules qui raviront les fans du genre gangster old school. Il y a tant d’histoires intéressantes qui s’entrechoquent dans ce pilot qu’on est sûr de ne pas tourner en rond à l’avenir. Et tout cela se suit facilement et naturellement ce qui met la série à la portée de tout un chacun.

La trame de l’épisode est excellente et mêle ambition des jeunes, art de la conversation des plus âgés, débauche de cabaret, truands bernés, gangs italiens de New York et fusillades en bonne et due forme. D’ailleurs on aperçoit un jeune porte flingue du nom d’Al Capone. Sympa 🙂 Gros coup de cœur pour le casting et un Steve Buscemi parfait en Nucky sobre et convaincant qui respecte les belles manières, l’honneur et les femmes. On a plaisir à l’observer gérer et construire son empire d’influence, d’argent et d’alcools. Un personnage tout sauf plat et doté d’une ironie piquante notamment lorsque ce baron du trafic de liqueurs se fait trésorier principal de l’association des femmes luttant contre les méfaits de l’alcool. Les autres personnages sont tout aussi bons avec Jimmy Darmody joué par Michael Pitt campant un jeune homme ambitieux revenu endurci de la guerre et qui veut prouver qu’il n’est plus un gamin. Les agents fédéraux de la prohibition veillent aussi au grain et sont aux trousses de notre gangster.

Personnellement, je n’avais qu’une connaissance disons livresque éloignée de l’époque de la prohibition. Et cette façon de la découvrir en détail me réjouit d’avance. Avec l’appui de Mark Wahlberg et Martin Scorsese à la production, on a les moyens pour passer de bons moments cette année.  Terence Winter, papa de Boardwalk Empire, nous dépeint cette époque haute en couleur au travers du milieu dévergondé et violent d’un parrain qui a la classe. Winter a été scénariste sur The Sopranos et ça se sent ! On retrouve avec un grand plaisir une atmosphère à la Sopranos. D’ailleurs, le ponton qu’arpente Nucky sur la scène ci-dessous ne serait-il pas le même que dans les rêves de Tony ?

HBO a encore frappé fort avec cette série en mode « The Sopranos au temps de la prohibition ». Un série d’époque plus que prometteuse qui compte désormais votre serviteur parmi ses adeptes convaincus. Je n’ai aucune honte à lui attribuer la note de 5 sur 5. C’est assurément le carton de la rentrée qui contentera les sériphiles avertis et tous les autres. Allez-y les yeux fermés mais rouvrez-les vite pour ne pas en perdre une miette !

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Découvrez Hellcats, l’univers impitoyable des pom-pom girls

16/09/2010 Comments off

  • Genre : Comédie, Drama
  • Diffusé sur TheCW, au format 42 mn
  • Première diffusion : 8 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : Disponible sur Sous-titres.eu
Synopsis

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux.

Evaluation

C’est frais, c’est pétillant, c’est girly, c’est TheCW. Le milieu des cheerleaders se prête à merveille pour ces histoires de filles et de familles. Pour les fans de Gossip Girl qui n’auraient pas grandi.

Avis détaillé

« HeeeeelllCaaaaaaaaaaats, ton univers impitoyaaaaableuuu. » Voilà. Je viens de finir le second épisode de Hellcats, la nouveauté de TheCW tant attendue aux côtés de Nikita. Et autant vous prévenir tout de suite, ce n’est pas du tout le genre de série que je regarde. Pire, ce ne sera même pas un guilty pleasure de cette rentrée. Et pourtant, Hellcats remplit haut la main les objectifs qu’une telle série peut se fixer.

Dans ces deux premiers épisodes, nous faisons la connaissance de Marti, jolie blonde bien faite mais un peu rebelle, ancienne gymnaste, qui se voit contrainte, pour gagner une bourse scolaire et payer ses études, de rejoindre la troupe de pom-pom girls de l’équipe de football de sa fac. Ça tombe bien car Alice, la chef de file de la troupe, s’est foulé le poignet en tombant et il faut absolument trouver quelqu’un pour la remplacer aux qualifications qui arrivent ! Marti va du coup faire amie amie avec Savannah, une autre membre de la troupe éternelle optimiste, avec qui elle va devoir partager sa chambre dorénavant. Au milieu de tout ça, la mère de Marti, seule et éternelle irresponsable, ne fait rien pour rendre la vie facile à sa fille qui va devoir se débattre dans le monde impitoyable des pom-pom girls et éviter les coups de griffes de ses nouvelles copines.

Ca y est ? Vous avez envie de regarder le pilot ? Allez-y. Mais, je vous préviens : si vous avez plus de 15 ans et que vous décidez de continuer, ne le dites à personne. En effet, Hellcats est parfaite pour la cible qu’elle vise : les adolescentes fans de high school musical. Sauf qu’à la place du beau Zac Efron, on a le droit à le droit à Alyson Michalka (vue dans Phil of the future). Et bien vous savez quoi ? C’est LA bonne surprise de la série. Le casting. Mine de rien, il fallait les trouver les bombes (Ouais, il y a pas d’autres mots) pour faire des galipettes de partout avec un corps parfait et un talent d’acteur. Et bien je dois avouer que c’est réussi. Michalka  et ses copines Ashley Tisdale (incroyable la longueur de la filmographie de cette fille dont High School Musical, of course), Heather Hemmens (la méchante blessée à la main) ou encore Sharon Leal (la chef du groupe) sont tout d’abord un régal pour les yeux . Donc, ne nous voilons pas la face (ce serait dommage en l’occurence), le casting est réussi. Surtout pour l’héroïne qui a nettement la carrure, le charisme et le jeu pour porter la série.

Une autre bonne chose qu’on attend dans ce genre de série pour djeuns et qui est aussi réussie, les musiques sont modernes, ultra pêchues et les scènes de danses sont sympas quoi que je m’attendais à des chorégraphies encore plus impressionnantes. Ce sera surement pour les épisodes à venir où la compétition battra son plein. Dommage pour moi. Bon sinon, le scénario va pas très loin. Des amourettes par ci, des problèmes familiaux par là. Des parents ultra catho et d’autres à la limite de l’alcoolisme, les rivalités entre frères et sœurs, la fille plus mature que sa mère. Il y a en aura pour tout le monde ! Toutes nos petites sœurs devraient arriver à se reconnaitre dans l’une ou l’autre des trames de la série.

J’ai bien aimé la petite allusion à Heroes dans le pilot avec Marti qui lance la phrase « Save the cheerleaders, save the scholarship!« . Kevin Murphy, le papa de Hellcats est un ancien de la production et des scenarii de Desperate Housewives à l’époque où ça tournait bien (j’y reviendrai très vite dans un futur billet). Et le producteur devrait en plus faire plaisir aux anciennes adolescentes puisqu’il s’agit de Clark Kent de Smallville, Tom Welling lui-même ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! En tout cas, les audiences des deux premiers épisodes sont bonnes. Alors qui sait, tout ce petit monde a peut-être trouvé le nouveau cocktail réussite de TheCW ?

Au final, la suite de Hellcats se fera sans moi mais pas parce que c’est une mauvaise série, non. Juste parce que ce n’est pas mon genre de série. Ambiance trop girly d’adolescentes qui sautillent partout. Mais dans son genre, je pense que Hellcats devrait trouver un petit public régulier, ce qui devrait lui permettre au moins de décrocher une seconde saison. La bonne surprise est assurément l’actrice jouant l’héroïne qui parvient à faire oublier sa plastique irréprochable par sa présence et son jeu. Allez, laissez-vous tenter… Mais ne le dites à personne. 😉

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Découvrez Rubicon, thriller politique intelligent qui prend son temps

14/09/2010 Comments off

  • Genre : Thriller
  • Diffusé sur AMC, au format 45 mn
  • Première diffusion : 13 Juin 2010.
  • Fansubbing FR assuré par : Team Rubicon sur Sous-titres.eu
Synopsis

La série est centrée sur un brillant analyste membre d’un « think tank », sorte de laboratoire d’idées politiques, appelé l’American Policy Institute, qui découvre qu’il semble travailler pour une société secrète manipulant des événements mondiaux à grande échelle.

Evaluation

Rubicon est un thriller politique admirable à la réalisation et au scénario impeccables mais au rythme si particulier qu’elle ne contentera que les sériphiles les plus patients.

Avis détaillé

AMC a rejoint désormais les HBO et Showtime en terme de chaines productrices de séries de qualité. Après Mad Men et Breaking Bad et en attendant l’alléchant The Walking Dead, la chaine qui monte nous propose depuis cet été de découvrir la série Rubicon, thriller intimiste avec pour toile de fond une conspiration de grande envergure.

Dans les 4 premiers épisodes, on découvre Will Travers, joué par James Badge Dale aperçu récemment dans la très bonne The Pacific et avant dans 24, un talentueux analyste au sein de l’API, American Policy Institute, institution d’experts destinée à faire des études et des propositions dans le domaine des politiques publiques. Ce petit groupe perd son chef dans un accident de train, juste au même moment ou Will découvre un code caché dans les mots croisés de plusieurs grands journaux quotidiens du pays. Coïncidence ? Will va mener sa petite enquête tout en prenant la tête du think tank et répondre aux demandes obscures de ses supérieurs.

Là où avec 24, lorsqu’on lisait « conspiration mondiale », on voyait des tortures, des morts et de l’action à chaque seconde, Rubicon n’a ici rien à voir. La série aborde patiemment  les relations entre les différents membres de l’API et des personnes gravitant autour. Dans une ambiance lente, presque pesante, on voit la solide trame se dérouler doucement et s’épaissir à l’instar des personnages. Outre James Badge Dale, on retrouve les jolis petits minois de Jessica Collins, rencontrée dans The Nine, et Lauren Hodges, vue dans In Treatment, qui jouent toutes deux des membres du groupe, la première ayant le béguin pour Will et surveillant ses collègues pour ses supérieurs, la seconde ayant probablement un problème d’alcool. Ajoutés à ceux-là deux autres hommes avec leurs propres problèmes familiaux, Rubicon raconte avant tout l’histoire de ce groupe déchiré entre leurs objectifs personnels et l’obligation de faire ce que leurs patrons veulent. On découvre la complexité du pouvoir et l’écrasante main qu’il exerce sur ses sujets. Will va se débattre au sein de ce milieu dangereux et sans pitié.

La réalisation de Rubicon est tout à fait remarquable et met directement la série à un niveau supérieur que les traditionnels shows estivaux, plus faits pour s’aérer la tête. Le rythme particulier sert admirablement une écriture intelligente d’un scénario complexe qui fait autant la part belle au psychologique qu’au politique. Les personnages sont fouillés, certains froids, d’autres à vifs mais jamais lisses ou inutiles comme on en voit souvent dans d’autres shows pour plus grands publics. Rubicon est pour un public de sériphiles averti qui aime prend son temps et apprécier davantage les jeux d’acteurs plutôt que l’action incessante. Les musiques participent aussi grandement à l’atmosphère de la série, tout en douceur et en profondeur. Enfin, le casting est tout sauf raté. On commence grandement à apprécier le jeu et la tête de l’acteur principal qui porte bien sur ses épaules la série et qu’on suit avec plaisir. De surcroit, le reste de l’équipe n’a rien à lui envier avec des jeux justes pour des personnages comme vous et moi, sans exubérances mais avec leurs problèmes et leurs décisions à prendre.

On aimerait cependant être rassuré quant à la trame en elle-même car au rythme où vont les choses on ne sait pas si l’on saura grand chose des conspirations entrevues dans le pilot au terme de la première saison d’une douzaine d’épisodes prévus. Soyons patients, donc. Pour finir, des félicitations appuyées à la team Rubicon en charge des sous-titres (disponibles sur sous-titres.eu ) pour la qualité de leur adaptation qui permet de suivre cette série de qualité dans un cadre idéal.

Au final, ce thriller politique au rythme particulier ne plaira pas à beaucoup de monde tant la mode est à l’efficacité et à la prompte rentabilité. Dans la désormais tradition de qualité d’AMC, Rubicon trouvera grâce aux yeux de sériphiles à la recherche d’un show sérieux, intelligent et fouillé. A l’instar de l’acteur principal, les acteurs servent avec brio une série qui devra convaincre au terme de sa première saison en apportant quelques réponses qui se font attendre à la sortie du 4è épisode que je viens de finir.

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Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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Est-ce la fin de l’ère Pixar ?

06/09/2010 Comments off

L’ère Pixar : 15 années de succès pour le plus grand studio d’animation du monde

Ceux qui me connaissent personnellement ou me lisent régulièrement ici-même savent combien je suis un fan incontesté des studios d’animation américains Pixar. Au delà du tour de force d’avoir réussi à sortir 11 films d’animation à succès sur 11, j’ai toujours considéré les gens de chez Pixar et leur façon de travailler comme des modèles. J’ai d’ailleurs dévoré le livre To Infinity and Beyond!: The Story of Pixar Animation Studios (Attention il est en anglais) qui décrit à merveille la montée en puissance et l’histoire des studios de leurs rachats par Steve Jobs à leur acquisition par Disney. On y apprend d’ailleurs que l’apparente sérénité et facilité qui se dégagent de ce parcours sans faille est surtout le fruit d’un travail acharné, sans retenu, passionné et total de John Lasseter, Ed Catmull, Steve Jobs et de tous les différents réalisateurs, animateurs, graphistes, scénaristes, storyboaders, art designer, et j’en oublie, qui ont rendu ce que Pixar est aujourd’hui : le précurseur, le maitre incontesté et le visionnaire du film d’animation.

Tout va bien dans le meilleur des mondes, donc.

Et puis, il y a eu l’affaire Newt.

L’affaire Newt : premier échec avéré des studios Pixar

« Newt » ? Mais qu’est-ce donc, vous allez me dire. Newt était un projet de film de Pixar au pitch des plus amusant :

les deux derniers spécimens de tritons aux pieds bleu sont forcés de s’accoupler pour perdurer leur espèce. Manque de bol, le mâle et la femelle triton ne peuvent pas se blairer. C’est mal barré pour la survie de l’espèce.

Encore une fois, on sent la volonté des studios de donner la priorité aux histoires, à l’art de raconter. Mais en mai 2010, une chose va se passer qui était alors impensable : Pixar a annulé la production de Newt !

Newt, le dernier représentant des tritons à patte bleu, a bel et bien disparu

Incroyable ! Pixar serait faillibles. Ce seraient des hommes comme les autres qui sentiraient enfin le goût amer de l’échec. Lorsque j’ai lu le bouquin dont je vous parle plus haut, on apprend comment les leaders des studios ont réussi par deux fois à remonter la pente alors que tout semblait perdu à force de travail, de courage et de motivation. Mais là, il semble que Newt, fort d’un pitch alléchant et donc d’une histoire qui tient la route, n’ait pas pu bénéficier de cet engouement collectif à sauver la mise lorsque  tout va mal. Et pourtant, vient de nous arriver tout un tas d’artworks de Newt que je vous propose de découvrir ci-après.

Tellement beau et inspiré ! Comment a-t-on pu annuler un tel projet ? Que se passe-t-il ? Commencerait-on à ne plus avoir la force d’assumer de nouveaux projets ambitieux ? Avec un tel palmarès irréprochable à ce jour, on attend de Pixar qu’ils continuent à l’être. Personne ne pouvait s’attendre à l’annulation pure et simple d’un projet prometteur. Quelque chose cloche au pays magique de Pixar. Mais ce n’est pas tout.

Maitre incontesté de l’originalité scénaristique, Pixar tombe dans la spirale des suites

On pourrait se dire que Newt n’est qu’un échec car il n’était peut-être pas à la hauteur des espérances internes. Qu’il valait mieux laisser tomber le film qui n’aurait pas été en adéquation avec les attentes qualitatives de studios et de ses fans.  Qu’il faut faire confiance aux décideurs de chez Pixar comme on a eu raison de le faire jusqu’ici. Admettons. Mais Newt était prévu pour sortir en été 2011. Que va-t-on avoir à la place ? Que se prépare-t-il dans les cartons ?

  • Toy Story 3, sorti le 14 juillet 2010
  • Cars 2, sortie prévue le 13 juillet 2011
  • Brave (anciennement  « The Bear and the Bow »), sortie prévue pour le 15 juin 2012
  • John Carter of Mars (Premier volet d’une trilogie en prise de vue réelle avec des effets spéciaux made in Pixar) sortie prévue pour l’été 2012
  • Monstres & Cie 2, sortie prévue le 16 novembre 2012

Bien trop de chiffres dans cette liste ! Vraiment, c’est à se poser des questions. Jusqu’ici les suites ont été à la hauteur des opus précédents. En effet, la série des Toy Story pulvérise tous les records d’entrées, preuve que ce que John Lasseter avait dit concernant les suites se vérifie pour le moment : « Si l’on fait une suite à un de nos films, c’est que l’on a une histoire au moins aussi bien. »

Mais lorsqu’on connait les chiffres de popularité du premier Toy Story et l’affection que lui porte le public qui a grandi avec les personnages, il parait assez normal d’anticiper le succès d’un suite. Que va-t-il en être pour la suite du Pixar qui a en le moins de succès jusqu’ici, Cars ? Son scénario, aussi supérieur au premier puisse-t-il être, suffira-t-il à faire de Cars 2 un succès total ?

Faisons-leur confiance !

Bref, en effet, on peut se poser pas mal de questions. Je ne m’étendrai pas ici sur les différents films estampillés Pixar à venir. Ils feront l’objet de bien d’autres billets. Pixar a réussi jusqu’à présent le parcours sans faute sur 11 films en 15 ans. C’est indéniable, ces gens-là ne sont pas tombés de la dernière pluie et savent ce qu’ils font. Ils ont surmonté tant d’embuches, tant de problèmes qu’ils ont acquis l’expérience suffisante pour éviter les faux-pas. Faisons-leur confiance. Nous ont-ils déçu par le passé ? N’ont-ils pas, à chaque fois, repoussé les limites de l’animation tant sur le côté technique que artistique ? Gageons que ce fut un déchirement et une terrible déception d’avoir dû prendre la décision d’arrêter la production d’un projet comme Newt. Mais ce sont sûrement de bonnes raisons qui ont fait qu’une telle décision DEVAIT être prise.

Alors, toi, internaute très motivé pour m’avoir lu jusqu’ici, joins-toi à moi. Pixar a mérité qu’on garde confiance en eux. Quand bien même le faux pas arriverait-il, les studios à la lampe n’ont plus rien à prouver à qui que ce soit.

J’ai testé les sucrettes à la Stévia

02/09/2010 Comments off

Plant de Stévia

Si vous ne connaissez pas encore la Stévia à votre âge, c’est que vous avez raté votre vie. En effet, la plante miracle venue d’Amérique du Sud annoncée comme la remplaçante de l’ aspartame cancérigène, va bientôt devenir une mode en France. Autorisée depuis janvier dernier en France par l’AFSSAPS et avril dernier en Europe, la Stévia commence à fleurir dans nos centres commerciaux.

Pourquoi un tel succès ? Car la Stévia est magique, pardi ! En plus d’être 100% naturelle, est une plante au pouvoir très sucrant (les feuilles ont un pouvoir sucrant de moyenne 45 fois supérieur à celui du saccharose !) qui, une fois purifiée, peut être utilisée comme édulcorant alimentaire avec pour gros avantages d’être sans calories et sans glucides ! Oui, oui. Vous avez bien lu. Du sucre sans sucre ! Yeah baby !

Du coup, dès 2008, Coca-Cola et Pepsi Co ont commencé à en introduire dans leurs produits. Et dernièrement, c’est la marque Taillefine de Danone qui vient de sortir une gamme « à l’extrait de Stévia ».

Les yaourts minceurs à la Stévia débarquent en France

Sucrettes à la Stévia

Quoi qu’il en soit, je me suis mis à chercher dans mon petit supermarché de proximité si c’était vraiment déjà là. Et bien ça l’est. J’ai trouvé (et acheté) les yaourts ci-dessus, j’ai vu qu’il y avait du sucre en poudre à base de Stévia, des sachets de thés et j’ai pris les sucrettes ci-contre pour remplacer le sucre de mes deux cafés quotidiens pris au distributeur de mon bureau. Du coup ce matin, j’ai retirer tout le sucre avant d’appuyer sur le bouton du café et suis monté à mon bureau pour mettre mes petites sucrettes qui vont sauver le monde. Alors, verdict ?

La Stévia… sucre ! C’est indéniable. Par contre, elle dénature le goût avec une touche de réglisse. Oui, pour aimer la Stévia, vous DEVEZ d’abord apprécier le goût de la réglisse. Manque de bol, la réglisse fait partie des rares aliments que je n’aime pas. Je comprends du coup, pourquoi l’emballage dit « […] apportera un goût incomparable à votre thé ou votre café. » Ah bah oui, ça c’est sûr !

Au final, la Stévia a un vraiment un fort pouvoir sucrant. De plus, elle a un goût, dans sa version purifiée blanche, de réglisse. Donc si elle est vraiment sans calories et sans glucides et que vous aimez le goût du réglisse, n’hésitez plus. C’est bien évidemment encore un peu cher, mais c’est le futur ingrédient star des Top Chef, Master Chef et autres Dîner Presque Parfait !

Ceux qui ont cesser d’édulcorer leur café à cause des dangers avérés de l’aspartame vont pouvoir s’y remettre… jusqu’à ce qu’on découvre dans quelques mois que la Stévia sera tout aussi nocive. On parie combien ?

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TOP 10 des nouvelles séries les plus attendues pour la saison 2010-2011

31/08/2010 Comments off

The Walking Dead, pour les fans de zombies

Amis sériphiles, l’année 2009-2010 a été une année charnière dans l’histoire des séries télévisées. Elle a vu s’achever de grandes séries comme 24, Lost, Heroes, Nip/Tuck, Scrubs ou encore Ugly Betty qui laissent un trou béant dans le créneau des séries feuilletonnantes. De même, dans le genre épisodes individuels, d’autres poids lourds de l’écran US s’en sont allés comme Cold Case, Law & Order, Monk ou Numb3rs. Dans cet hécatombe, on a aussi été rassuré sur les attentes des téléspectateurs qui ne veulent plus de remakes inutiles (Melrose Place 2010) ou de genre de série obsolètes. En témoigne la chute des séries médicales lancées l’an dernier : Mercy, Miami Medical ou encore Trauma.

Devant un tel constat, on peut soit voir ici la fin de l’ère des séries soit voir au contraire l’année du renouveau. Et lorsque je regarde ce que nous préparent les NBC, ABC, FOX, HBO et consort, je penche pour la seconde vision. En effet, les grands networks eux y voient certainement des créneaux vides à combler et des parts d’audience à récupérer. Aussi, j’ai l’impression que le cru 2010-2011 va être particulièrement bon. Et quand on regarde mes billets d’annonce de ce type de ces dernières années, ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi enthousiaste.

Aussi, après visionnage des teasers, trailers, bande annonces, avis sur les forums et sondages sur les blogs spécialisés, je vous livre mon TOP 10 des nouvelles séries les plus attendues pour la rentrée des séries 2010-2011. Gardez juste en tête que ce condensé contient une part de ma subjectivité, bien évidemment. C’est parti !

  1. The Event, NBC, Thriller, Commence le 20 Septembre 2010
  2. BoardWalk Empire, HBO, Drama, Commence le 19 Septembre 2010
  3. Undercovers, NBC, Drama/Espionnage, Commence le 22 Septembre 2010
  4. The Walking Dead, AMC, Drama/Epouvante, Commence le 31 Octobre 2010
  5. Lone Star, FOX, Drama, Commence le 20 Septembre 2010
  6. Hawaii Five-O, CBS, Policier, Commence le 20 Septembre 2010
  7. Terra Nova, Fox, Science-Fiction, repousée à la rentrée 2011
  8. Hellcats, TheCW, Dramédie, Commence le 8 Septembre 2010
  9. Blue Bloods, CBS, Drama/Policier, Commence le 24 Septembre 2010
  10. The Cape, NBC, Drama/Science Fiction, Prévu pour la mi-saison

1. The Event

Synopsis:

The Event est un thriller conspirationniste qui suit Sean Walker (Jason Ritter), un homme qui enquête sur la mystérieuse disparition de sa fiancée, Leila (Sarah Roemer). Il va alors mettre le pied dans la plus grande action sous couverture de l’histoire des Etats-Unis. La série montrera aussi d’autres personnages : le président des Etats-Unis, Martinez (Blair Underwood); Sophia (Laura Innes), la chef d’un mystérieux groupe de détenus; et le beau-père de Sean (Scott Patterson).

Commentaires: Tout de suite, je vous entends déjà crier. Je sais. Ne m’en voulez pas, je ne peux pas résister à un scénario comme celui de The Event. La preuve : je sais que FlashForward est annulée, j’ai publié le résumé du libre qui l’a inspirée, mais je continue encore à la regarder. Mais je vous comprends, vous, véritables sériphiles que vous n’adhériez pas. En tout les cas, les images qu’on a pu en voir m’ont intriguer et terriblement donné envie de découvrir ce qu’est cet événement. Je prends les paris. Moi, je planche pour une invasion extra-terrestre.

Bande-annonce :

2. Boardwalk Empire

Synopsis :

Boardwalk Empire est un drama qui s’intéressera au développement de la ville d’Atlantic City dans les années vingt, à l’heure de la création des premiers casinos. Argent sale et corruption seront au rendez-vous de cette chronique sombre et violente… .

Commentaires : Attention ! Boardwalk Empire, c’est du lourd. C’est de l’ambitieux. Sur le papier, c’est assurément le bijou de la rentrée. La série pour sériphile averti. Celle qu’on attend chaque année, qu’on croit avoir trouvé chaque année et que finalement espèrera pour l’an prochain. Ce coup-ci, j’ai véritablement foi dans ce projet. Pourquoi ? Terrence Winter, le papa de BWE, n’est autre que le producteur et scénariste de The Sopranos. Martin Scorsese réalise le pilot et s’est du coup investi davantage dans la production aux côtés de Mark Wahlberg. Steve Buscemi est un acteur au talent indéniable et qui a les épaules pour faire de BWE le succès de 2010-2011. Et puis l’histoire et l’époque des mafias et grands gangsters, inspirées d’un livre à succès, ne peut que donner un cachet unique à l’œuvre. Enfin, on est sur HBO. Bref, vous avez intérêt à être au rendez-vous. Moi j’y serai !

Bande-annonce :

3. Undercovers

Synopsis :

Steven Bloom (Boris Kodjoe, « Resident Evil: Afterlife ») et sa femme, Samantha (Gugu Mbatha-Raw, « Bonekickers ») est un couple marié comme tous les autres qui est propriétaire d’une société de restauration à Los Angeles dans laquelle ils sont aidés par la petite soeur de Samantha, Lizzy (Jessica Parker Kennedy, « Smallville »). Mais secrètement, ils étaient en fait les meilleurs agents de la CIA jusqu’à ce que, cinq ans auparavant, ils tombent amoureux et prennent leur retraite. Lors qu’un de leurs amis, espion aussi, Nash (Carter MacIntyre) est porté disparu alors qu’il était à la poursuite d’un trafiquant d’armes russe, les Bloom vont être réintégrés par leur patron Carlton Shaw (Gerald McRaney, « Deadwood ») pour localiser et sauver Nash. Le couple fait donc son retour dans le monde de l’espionnage et Steven et Samantha vont réaliser que ce mode de vie surchargé et sous couverture leur apporte le piment dont leur mariage avait besoin.

Commentaires : Le nouveau bébé de J.J. Abrams ne pouvait que figurer en bonne place dans mon classement tant j’admire le travail du monsieur. J’en ai déjà parlé dans ce billet donc je ne vais pas trop m’attarder, mais j’ai bon espoir de trouver une version « couple black » de Alias. Je pense qu’il y a la place pour une bonne série semi-feuilletonnante comme cela. Malheureusement, j’ai un peu peur que les acteurs soit moins charismatiques que prévu car le succès de cette série va complètement reposer sur l’efficacité du couple star. En tout cas, je serai présent pour voir les débuts d’Undercover. Tu peux le faire J.J. !

Bande-annonce :

4. The Walking Dead

Synopsis :

The Walking Dead est une série « zombie » de Frank Darabont et Gale Anne Hurd de Valhalla Motion Pictures, et David Alpert de Circle of Confusion, tous deux également producteurs exécutifs. Avec cette adaptation d’un comic-book célèbre, il s’agit d’une première entrée dans le genre fantastique pour la chaine AMC. La série, inspirée du comic-book du même nom écrit par Robert Kirkman et édité par Image Comics, s’intéresse à la vie d’humains dans un futur apocalyptique rempli de zoombies. Elle suit la vie de survivants, dirigés par un officier de police, Rick Grimes, voyageant à la recherche d’un endroit sécurisé, loin de ces créatures infernales.

Commentaires : The Walking Dead est avec Boardwalk Empire le projet le plus intéressant pour moi en terme d’originalité. Je ne suis pas super fan de zombies et c’est pour cela que The Walking Dead vient après BWE mais le teaser ci-dessous laisse présager du vraiment très très bon. Une ambiance de folie, une tension, une réalisation. Je sens que je vais pour une fois aimer les zombies. Espérons que la série, prévue pour Halloween, soit à la hauteur du teaser. J’ai hâte en tout cas. AMC nous déçoit rarement de toute façon !

Bande-annonce :

5. Lone Star

Synopsis :

Lone Star est un soap de la rentrée 2010 de Fox et qui se déroule dans les coulisses des magnats du pétrole. Robert « Bob » Allen (James Wolk) est un homme charismatique qui s’est méticuleusement établi deux vies. Dans l’une d’elles, il est « Bob », vit à Houston, et est marié à Cat (Adrianne Palicki), la fille de Clint (Jon Voight), le patron d’une très grosse compagnie pétrolière. À plus de 400 miles de là, dans la petite ville de Midland, il est « Robert », un homme qui vit avec sa petite amie Lindsay (Eloise Mumford). Là, il est le parfait petit ami, mais passe ses journées à escroquer des investisseurs. De l’autre côté, à Houston, il est un mari dévoué et tente de s’introduire au mieux dans sa riche belle-famille. Mais Bob commence à avoir peur que sa double vie ne soit révélée et est partagé entre ses deux amours et ses deux vies.

Commentaires : Regardez d’abord le teaser ci-dessous et revenez. C’est bon ? Bien. Donc en gros, on n’en sait pas grand chose. Et je crois que c’est mieux ainsi. Je sais juste que j’aime bien le pitch et l’acteur principal m’a l’air très sympathique. Et puis, il manquait dans mon panel une série dans ce genre basé sur le relationnel entre personnages. Palicki (Friday Night Lights, Smallville, Supernatural) n’est pas pour me déplaire tant au niveau actrice que plastique et Jon Voight ne viendra sûrement pas gâcher le plaisir. Et puis baladez-vous un peu sur le net, et vous verrez que les autres teasers titillent la curiosité. Donc on verra bien mais pourquoi pas ?

Bande-annonce :

6. Hawaii Five-O

Synopsis :

Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l’assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l’unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaï. Remake de la série des années 60.

Commentaires : Je sais que j’ai toujours été contre les remakes de série. Et l’histoire m’a donné raison. Aucun remake n’a dernièrement été à la hauteur de la série originelle à quelques très rares exceptions. Mais je dois avouer que le casting de Hawaï Five-O rend le projet intéressant. Personnellement, comme ce ne sera pas une série feuilletonnante, j’y vois moins d’intérêt pour moi. Mais tout de même. Les bons cops show sont en général plébiscités surtout par les téléspectateurs américains, qui décident du destin des séries.  Celui-là peut trouver un public facilement.

Bande-annonce :

7. Terra Nova

Synopsis :

Terra Nova est une série de Steven Spielberg pour Fox. Elle suit une famille ordinaire qui embarque pour un voyage extraordinaire dans le passé dans une tentative de sauver la race humaine.

Commentaires : Avant toute chose, sachez que ce projet de Spielberg, un de mes maîtres, a été repoussé en 2011. Donc c’est pas pour tout de suite. Ce qui m’attire dans ce projet à part Spielberg ? Les dinosaures. J’ai toujours été passionné par ces gros animaux. Je m’étais laissé tenté par Primeval qui était pas mal mais trop limité niveau production. Espérons qu’il en soit autrement avec une boite comme celle de Spielgerg. Bon OK, le pitch n’est pas transcendant mais moi ça me suffit pour me lancer. On verra bien donc. Attention à ne pas tomber dans le Pandora et Avatar like, chose qui semblerait être le cas si on en croit les premiers retours de production.

8. Hellcats

Synopsis :

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux.

Commentaires : Cette année, la chaine qu’on regarde sans oser le dire nous offre deux nouveautés : Nikita et Hellcats. Nikita va ressembler à un Alias pour ado. Donc du déjà vu. Hellcats devrait tirer son épingle du jeu et attirer la curiosité des plus jeunes avec une histoire de pom-pom girls. Ce sera sûrement le péché mignon de la rentrée. Mais chut ! N’avouez pas que vous regardez TheCW ! Et puis les pom-pom girls, ça a fait marcher Heroes au début ! 😉

Bande-annonce :

9. Blue Bloods

Synopsis :

Blue Bloods est une série de CBS centrée sur une famille transgénérationnelle de policiers à New York, où chaque membre de cette famille lutte contre la criminalité à New York. Cette série marque le grand retour de Tom Selleck à la télévision.

Commentaires : Bonne surprise que Blue Bloods. Je m’attendais à ne trouver là qu’une série souhaitant surfer sur le retour de Tom Selleck à l’écran. Que nenni ! Cette série a un petit côté drama familial qui peut séduire. En tout cas, c’est le sentiment que j’ai en regardant les différents trailers disponibles. Le casting m’a l’air bien cohérent. On retrouve des têtes déjà rencontrées par ci par là. Bref, ça m’a l’air d’être du très bon pour un retour monsieur Selleck. Maintenant, il va falloir trouver un public. J’en serai… du moins pour les premiers épisodes.

Bande-annonce :

10. The Cape

Synopsis :

Un ancien policier démis de ses fonctions injustement devient « The Cape », un héros masqué, qui tente de prouver son innocence tout en retrouvant grâce aux yeux de son fils…

Commentaires : Heroes vous manque ? The Cape devrait vous intéresser. C’est sûr, on est dans le bas du classement et ce ne sera pas la série de l’année en terme de qualité mais on a toujours besoin d’une série pour se vider la tête sans trop réfléchir en rentrant du boulot. Je pense que The Cape ira parfaitement dans ce rôle. Il ne faut pas en attendre beaucoup à mon avis, mais on sait jamais. Bon perso, le casting laisse à désirer et la bande annonce ne m’attire pas beaucoup. Laissons-lui une chance !

Bande-annonce :

Et vous ? Quelles séries attendez-vous le plus ? Dites-le dans les commentaires !

Pour un aperçu de toutes les nouvelles séries de la saison 2010-2010, cliquez !

Le plus vieux LolCat date de 1870 !

30/08/2010 Comments off

C’est incontestable : les chats sont les rois du net. Ils sont partout, en vidéo, en gif animés, en images. Impossible de naviguer sans tomber sur un chat tout mignon ou abruti. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est un fait reconnu. Rappelez-vous ces mèmes fondateurs de la notoriété de la toile : les chats bonsaïs, le chat pianiste, le chat debout, Internet est fait de chats et j’en passe. Mais je ne peux certainement pas passer sur le plus connu des mèmes sur les chats : les Lolcats.

Traduit par moi-même par « Drôle de Chats », les Lolcats (de LOL, « laughing out loud », rires aux éclats, et « Cats », chats, en anglais) sont tout un univers et une culture basés sur de simples photographies de chats accompagnés d’une légende faisant parler le personnage à poil. Issu d’une énième délire du forum 4chan.org, le phénomène Lolcats s’est considérablement enrichi avec le temps. Ainsi, les chats ont développé leur propre façon de parler (d’ailleurs voici un outil pour vous aider à parler le Lolcat), allant même jusqu’à traduire la bible ! (Oui oui, ils l’ont vraiment traduite entièrement ces cinglés) Sont apparus, avec le temps, des chats particuliers : basement cat (chat noir représentant le mal et le pouvoir et vivant dans la cave) et son pendant ceiling cat (chat blanc et bon vivant dans le grenier), monorail cat (le chat monorail). Même leur alimentation est un peu différente puisqu’un Lolcat se nourrit exclusivement de Cheeseburger. D’où le nom du site internet qui permet à tout un chacun de créer et consulter tous les jours de nouveaux Lolcats : http://icanhascheezburger.com/ Tiens, il y a même des geeks qui ont créé le LOLCode.

Après ce petit récapitulatif pour permettre aux retardataires de suivre, revenons à ce qui nous amène ici : le plus vieux Lolcat existant date des années 1870 !  Et oui, les Lolcats existaient bien avant internet grâce à Harry Pointer, photographe de Brighton, qui a eu cette idée amusante de créer une série de cartes postales avec des photos de chats et des légendes amusantes. Vous pouvez les trouver sur ce site internet.

Carte postale de 1875 de Harry Pointer : "Amène le dîner Betsy !"

Ci-dessous, une carte postale apparue un peu plus tardivement (1905) et qui reprend le concept initié par Pointer.

Carte postale de 1905 de Harry Whittier Frees : "Qu'est-ce qui retarde mon dîner ?"

Pour finir avec cette histoire des Lolcats, sachez que je participe moi-même au mème en tenant un petit blog de traduction de Lolcats en français. C’est par ici : Drôles de Chats.

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La pissotière qui préserve du temps et l’environnement

30/08/2010 Comments off

Aujourd’hui c’est une concept fort original que je vous propose de découvrir. Une petite idée simple qui permet d’optimiser les passages de ces messieurs au pipiroom. En effet, pourquoi ne pas utiliser le même robinet et donc la même eau pour se laver la main et tirer la chasse d’eau pour envoyer l’urine au fin fond des canalisations ?

C’est la brillante idée qu’a eue Yeongwoo Kim. L’EcoUrinal est d’ailleurs l’un des concepts récompensés au iF Concept Design 2010. Aisni, on fait tout sans avoir à se déplacer. Parfait, donc… Si tant est que vous vous lavez les mains après avoir uriner… Le nombre de mecs que je vois repartir des toilettes publiques sans s’arrêter au lavabo fait peur. Beuark !

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Résumé du livre FlashForward qui a inspiré la série

20/08/2010 Comments off

FlashFoward annulée par ABC reprise par Starz ?

Alors que la première saison de FlashForward, la série événement d’ABC de 2009, est terminée sans seconde saison commandée et que les fans attendent avec la plus grand impatience les résultats des pourparlers sur le rachat des droits de la série par la chaîne Starz, je vous propose un petit résumé du livre qui a inspiré la série. Attention, la série ne fait que de s’en inspirer et prend pas mal de libertés en introduisant le FBI à la place de scientifiques, en prolongeant la durée du FlashForward de 17 secondes, en réduisant le temps entre le flash foward et le temps présent à 6 mois au lieu de 21 ans dans le roman. Cependant, je vous prévient que la lecture peut se révéler un gros spoiler au cas où la série est effectivement reprise par Starz. Malheureusement, l’ensemble des acteurs du show ont déjà des nouveaux contrats même s’ils disent accepter, le cas échéant, de jouer dans 2 shows simultanément. Pas viable. Mon avis : c’est fini pour FlashFoward, la série. Alors, je vous offre mon résumé du livre de Robert J. Sawyer, paru en 1999, qui est une traduction personnelle en français du résumé de Wikipédia.


Le protagoniste s’appelle Lloyd Simcoe, un expert canadien en physique des particules de 45 ans. Il travaille avec sa fiancée Michiko, qui a une fille, Tamiko. Parmi les autres chercheurs se trouve Theo Procopides qui est aussi leur ami.

L’histoire débute en 2009. Au CERN, le Grand collisionneur de hadrons est utilisé pour une expérience visant à trouver le boson de Higgs. Cette dernière a une conséquence unique : toute la race humaine perd conscience pendant environ deux minutes. Pendant ce laps de temps, quasiment tout le monde a une vision de lui-même dans le futur (environ 21 ans plus tard). Chaque individu voit leur futur au travers des sens de leur futur soi. Ce FlashForward résulte en une multitude de morts et d’accidents impliquant des véhicules, des avions et tout appareil nécessitant un contrôle humain au moment de l’expérience.

Tout le début du livre raconte les suites et les conséquences du flash forward. Parmi ces conséquences, la mort de la fille de Michiko lorsqu’un véhicule incontrôlé a foncé dans son école. Bizarrement, aucun appareil d’enregistrement n’a fonctionné dans le monde présent lors du flash forward. Les bandes ne contiennent que du bruit et les enregistrements dans les studio de télévision sont vierges jusqu’à la fin du flash forward. L’un des personnages interprète cela comme une preuve de vérification de la théorie quantique et de l’influence de l’observateur. Sans la conscience de la race humaine, la « réalité » s’est trouvé dans un état d’indétermination. Au retour de la conscience, la réalité s’est réduite à sa plus simple configuration, celle dans laquelle les objets en mouvement ont continué leur course dans la direction qu’il avaient déjà.

Les morts de plusieurs personnages sont prévisible par le flash forward. Quiconque n’a pas eu de vision est supposé mort dans le futur. Parmi ceux-là, Theo Procopides. Certains rapportent avoir lu des articles sur sa mort dans le futur. Cependant, avec le temps, il semble que les événements du futur ne sont pas prédestinés. Certains, déprimés par la vision de leur propre lamentable futur, décident de se suicider, changeant ainsi ce futur. L’histoire commence à tourner autour d’un meurtre mystérieux, tandis que Theo tente d’empêcher son propre meurtre. Son frère Dimitrios, qui aspirait à devenir écrivain mais qui se vit simple serveur dans un restaurant, fait partie des suicidés.

Au CERN, les scientifiques prévoient de répéter l’essai, mais ce coup-ci en avertissant le monde de l’heure exacte, pour que les gens se préparent. Cependant, aucun flash forward ne se produit. En revanche, le LHC parvient à trouver le boson de Higgs.

Peu après cette découverte, l’énigme du flash forward est résolue. Au même moment où s’est déroulée l’expérience du LHC, une impulsion de neutrinos arrivait des restes de la supernova 1987A. Ces restes ne sont pas une étoile à neutrons mais une étoile à quarks, un corps ultra dense en matière étrange. Les tremblements d’étoile provoque l’émission d’une impulsion de neutrinos à des intervalles imprévisibles. Alors que la date du déroulement du flash forward approche, un satellite est envoyé en orbite proche de Pluton, d’où il est possible d’envoyer des avertissements plusieurs jours en avance avant qu’une nouvelle impulsion de neutrinos ne touche la Terre.  Les neutrinos voyagent moins rapidement que la lumière, puisqu’ils ont une masse et donc un message radio (bien que le livre utilise la notion de « communication plus rapide que la lumière » à base de tachyons) du satellite arrivera sur Terre avant les neutrinos. Le but est de relancer le LHC afin de recréer un autre flash forward.

Pendant ce temps, Theo Procopides découvre le complot d’un fanatique visant à saboter l’expérience, blâmant les équipes du LHC pour la mort de sa femme durant le premier flash forward. Durant la course poursuite au sein des tunnels du LHC, il parvient à arrêter le fanatique et empêchant par la même occasion son propre meurtre.

Il s’avère que l’impulsion de neutrinos arrive le même jour que tout le monde avait vécu durant le tout premier flash forward. Le monde entier s’arrêta de vivre durant ce moment attendu, mais ce coup-ci, personne n’a de vision, à quelques rares exceptions. Simcoe a une vision de lui-même traversant le temps pendant des milliards d’année via une succession de rafales de neutrinos. Sa conscience persistes en différents corps artificiels. Il a la sensation d’une autre personne à ses côtés dans certaines de ces situations.

A la fin de l’événement, un questionnement général se soulève sur la signification de l’absence de vision. Simcoe réalise que l’effet connecte deux périodes de perturbations quantiques se déroulant dans les vies des individus concernés. Comme il n’y aura plus aucun événement dans les vies de tout être humain, personne n’a eu de vision dans ce flash forward, sauf pour ceux qui sont secrètement associé à un programme d’immortalité contrôlé par la même personne que Lloyd voit dans son second flash forward, la personne à ses côtés. En particulier, des lauréats vivants du prix Nobel se voient offrir la chance de participer au programme. Cependant, on ne sait pas trop si Lloyd accepte le traitement ou pas étant donné l’interprétation de « la perte de mémoire » qu’il décrit à sa femme. On comprend que Theo se verra lui-aussi offrir le traitement. Le roman se termine lorsque Theo contacte Michiko dans l’espoir d’une histoire d’amour.


Voilà vous savez tout à présent. Je pense que la série a pour but de reprendre les raisons du bouquin mais en faisant durer le déroulement et en l’américanisant encore plus pour la télévision. Personnellement, j’ai repris le visionnage de la saison 1 mais ne l’ai pas encore finie. Il parait que le cliffhanger de la fin est insupportable lorsqu’on sait que la série n’a pas été renouvelée à la suite des ses mésaventures de staff. Go go go Starz !

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