Découvrez Fringe [AlcoTesté par Alconis]

25/06/2008 Comments off

Bannière série Fringe

  • Genre : Drama, Science-fiction
  • Diffusé sur Fox, au format 42 mn
  • Première diffusion : 9 Septembre 2008
  • Fansubbing FR assuré par : Sub-way.fr et alconis.com
Synopsis

Un trio composé de la belle agente du FBI Olivia Dunham (Anna Torv), de Peter (Joshua Jackson), un petit genie au QI de 190 qui se bat pour effacer une dette de jeu et de son père, Walter (John Noble), un scientifique fou avec lequel il est en froid, cherchent à expliquer des phénomènes paranormaux.

Evaluation

4 Etoiles sur 5 Le synopsis est alléchant, les moyens et les équipes sont présents, les acteurs sont bons, tous les ingrédients sont réunis pour faire de Fringe une réussite, malgré un pilot Préair un peu bancal. De toute façon, il faudra regarder 3 épisodes minimum pour se faire une véritable idée. Un potentiel hit !

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Découvrez Do Not Disturb [AlcoTesté par KiLLaH_BeeS]

23/06/2008 Comments off

Bannière série Do Not Disturb

  • Genre : Comédie
  • Diffusé sur Fox, au format 22 mn
  • Première diffusion : Automne 2008
  • Fansubbing FR assuré par : Aucune équipe ne s’est déclarée pour le moment.
Synopsis

Connu auparavant sous le nom de projet  » The Inn « , Do Not Disturb démontre l’influence du Downstairs ( personnes travaillant dans l’ombre ) sur le Upstairs ( vitrine affichée ) au sein d’un des hôtels les plus prestigieux de New-York, Le Inn…

Evaluation

2 Etoiles sur 5 Il y a eu Friends… Il y a How I Met Your Mother… Mais, il n’y aura jamais (ou du moins pas en l’état) Do Not Disturb.

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Fin du bug sous Internet Explorer

19/06/2008 Comments off

Le code de Youtube embedded incompatible avec ie7

Depuis plusieurs longs mois, les internautes utilisateurs du navigateur web Internet Explorer avaient la malchance de ne pouvoir afficher ce blog. Quelque chose provoquait une erreur sous le navigateur de Microsoft et pas sous Firefox. Comme j’utilise exclusivement ce dernier pour naviguer, j’ai mis un long moment avant de me rendre compte du problème.

Aujourd’hui, j’ai regardé ce qui n’allait pas. Et j’ai trouvé le problème : l’erreur vient du code d’inclusion des vidéos Youtube et Dailymotion. Je m’étais toujours contenté de tacitement copier-coller le code du lecteur « embedded » généré par les sites hébergeurs de vidéos sus-cités, leur faisant aveuglément confiance. Et il se trouve que leur code de 3 lignes est tout simplement incompatible avec IE 7 une fois inclus dans mon blog !

J’ai donc repris tous les billets publiés sur le KooNDeLLiTcH depuis sa genèse contenant des vidéos et modifié les codes d’inclusion des vidéos. Pour ceux qui seraient confrontés au même problème sur leur blog et souhaitent le régler rapidement, il suffit de ne garder que la partie « <embed …></embed> » du code proposé par Youtube et Dailymotion. Voilà une bonne chose de faite !

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Découvrez The Middle Man [AlcoTesté par KiLLaH_BeeS]

19/06/2008 Comments off

Bannière série The Middle Man

  • Genre : Drama, Comédie
  • Diffusé sur ABC Family, au format 42 mn
  • Première diffusion : 16 juin 2008
  • Fansubbing FR assuré par : Aucune équipe ne s’est déclarée pour le moment.
Synopsis

Pour les mordus de comics et les Lost-addict, ce n’est plus une nouvelle car on en parlait déjà l’année dernière : petit bébé de Javier Grillo-Marxuach, scénariste de Lost, entre autres, aidé du dessinateur Les McCaine, The Middleman retrace les aventures de Wendy Winston, jeune femme dans la vingtaine recrutée par une agence secrète, la O2STK (« Organisation Too Secret To Know ») et de son « super-héros » de partenaire, ledit Middleman, qui combattent tous-deux des ennemis « très très très dangereux ».

Evaluation

4 Etoiles sur 5 Il ne lui manque pas grand chose pour être la sensation de cette saison 2008-2009… On aime ou on aime pas, mais pour moi le OUI est massif… Serait-ce trop m’avancer ?

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Découvrez True Blood [AlcoTesté par Noubaa]

18/06/2008 Comments off

Bannière série True Blood

  • Genre : Drama, Horreur, Fantastique, Romance
  • Diffusé sur HBO, au format 52 mn
  • Première diffusion : Automne 2008
  • Fansubbing FR assuré par : SeriesSub.com et Sub-way.fr (Finally/mpm/tactactac/Kenji)
Synopsis

Dans une société où les vampires boivent du sang synthétique, une jeune blonde télépathe tombe amoureuse d’un vampire…

Evaluation

2,5 Etoiles sur 5 Avec un pitch alléchant, True blood offre un bien curieux mélange de roman à l’eau de rose pour préadolescentes et de paranormal à la Buffy, saupoudré de scènes de sexe. On oscille entre hilarité et ennui… du HBO en petite forme.

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C’est l’heure de vous remettre à Lost

17/06/2008 Comments off

Lost saison 4

TF1 vient d’annoncer les horaires de diffusion estivale pour ses séries phares. Hormis la saison 2 ratée d’Heroes qui se retrouve condamnée par une case horaire encourageant l’achat de DVD-R (le mardi soir à 00h20), les téléspectateurs pourront retrouver Lost le samedi soir à partir du 5 Juillet prochain à 22h30.

J’entends déjà certains maugréer qu’au vu de la qualité des saisons 2 et 3, ils passeront leur deuxième partie de samedi soir à jouer au Scrabble. Ce à quoi je réponds, après avoir suivi cette saison 4 raccourcie à 14 épisodes pour cause de grève des scénaristes, qu’ils devraient y réfléchir à deux fois.

En effet, si on me demandait quelle est la série depuis janvier que j’ai suivie avec le plus grand engouement, je réponds Lost. (Bon, Battlestar Galactica n’est pas loin avec une ultime saison absolument géniale) En effet, depuis que les créateurs de la série, Carlton Cuse et Damon Lindelof, ont été assurés de voir leur bébé se boucler au terme de 6 saisons complètes, Lost a repris du poil de la bête et de bien belle manière. Cette saison 4 renoue avec tout ce qui nous avait fait aimer la série à sa sortie. L’intrigue est maîtrisée, l’action est de retour, les personnages sont de plus en plus fouillés et les révélations sont disséminées avec parcimonie. On se rend compte que ce que certains soupçonnaient être de l’improvisation scénaristique pour combler des flous dans l’histoire n’en sont absolument pas. Tout commence à se mettre en place. Le puzzle prend enfin forme. L’image d’ensemble se dévoile et cette saison 4 nous fait faire un bon énorme à chaque épisode dans l’intrigue avec des révélations à couper le souffle, la découverte de nouveaux personnages clefs jusqu’à un ultime double-épisode qui promet encore 2 saisons de haut vol.

Donc, si vous aviez décidé d’arrêter de suivre les aventures de Jack, Kate, Sawyer, Hugo, Sayid et Locke perdus sur leur île, je vous conseille vivement de rattraper votre retard et de préparer vos samedis soirs… ou vos enregistreurs si vous tenez vraiment à votre Scrabble hebdomadaire.

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Comment faisait-on avant Photoshop ?

16/06/2008 Comments off

Vous connaissez sûrement le travail du photographe français Jean-Paul Goude. Si vous êtes parisien, vous êtes forcément tombés nez à nez devant ses photos hors du commun de Laetitia Casta sur des publicités pour les Galeries Lafayette. Il s’est aussi illustré dans pas mal de campagnes publicitaires pour de grandes marques comme Kodak (les petits lutins qui s’échappent d’une diapositive, vous vous souvenez ?), Perrier, Citroën, Chanel et tant d’autres. A chaque fois, on reconnaît sa patte avec ses couleurs et mises en scène improbables. C’est bon, vous remettez le style de l’animal ?

Bien. Ce monsieur officie depuis un moment, maintenant, et ce, avant même qu’Adobe, éditeur du célèbre logiciel de retouche d’images professionnel Photoshop, ne sorte son fameux outil à sublimation par lequel passent toutes les photographies qui nous sont données de voir dans les magazines. Et pourtant, il s’en sortait très bien pour produire des visuels hallucinants. Observez bien cette pochette du disque « Island Life », sorti en 1986, de la chanteuse Grace Jones. (Au passage, Goude aura un fils avec la chanteuse callipyge. Sacré Jean-Paul !) Rien ne vous choque ?

Pochette de Grace Jones par Jean-Paul Goude

Cliquer sur l’image pour agrandir

L’arabesque réalisée par Grace est tout simplement impossible à faire. C’était précisément l’objet du visuel : créer une illusion crédible. Alors Goude, 2 années avant la sortie de ‘Toshop, a fait avec les moyens du bord : il a photographié le modèle dans diverses positions, a utilisé des boites pour faire tenir les différentes parties du corps découpées et a enfin combiné les images pour donner le visuel assez incroyable de la pochette. Visez plutôt les étapes suivantes :

Etape de construction de la couverture du disque de Grace Jones par Jean-Paul Goude

Impressionnante qualité de rendu, non ? Talentueux Jean-Paul Mc Gyver Goude.

via

Découvrez Fear Itself [AlcoTesté par KiLLaH_BeeS]

12/06/2008 Comments off

Bannière série Fear itself

  • Genre : Epouvante-horreur
  • Diffusé sur NBC, au format 42 mn, le Jeudi
  • Première diffusion le : 05 Juin 2008
  • Fansubbing FR assuré par : sub-way.fr et seriessub.com
Synopsis

Migration d’un concept de Mick Garris pour Showtime vers la chaîne américaine NBC, l’idée est très simple, mais encore fallait-il y penser : rassembler un certain nombre de personnalités, aussi bien scénaristes que réalisateurs de série, afin de créer une série de 13 épisodes, indépendants les uns des autres, avec pour leitmotiv : « The only thing we have to fear is fear itself », Franklin D. Roosevelt. (« La seule chose dont il faut avoir peur, c’est la peur elle-même »).

Evaluation

3 Etoiles sur 5 Probablement un format inadapté ou une faute professionnelle des scénaristes, mais l’épouvante et l’horreur attendues ne sont pas au rendez-vous. On a envie d’avoir peur. Doit-on attendre l’épisode 2 ?

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Le Top 10 des collections de récréation

03/06/2008 Comments off

Faisons appel aux souvenirs d’une certaine génération. Ma génération. Celle qui a passé son école primaire fin des années 80, début des années 90. C’était une époque que les plus jeunes ne connaissent pas. Les Minikeums prenaient la relève du Club Dorothée ; on jouait des heures entières sur la toute première GameBoy grise avec 4 piles et 3 couleurs avant de regarder le Bébête Show ; on achetait des « couilles de mammouths » et des pétards Bison ; la radio passait Technotronic et Benny B ; l’URSS, Kurt Cobain et les Raiders (maintenant appelés Twix) étaient encore vivants ; on ne résistait pas à l’appel de Banga ; on collectionnait les jouets des paquets de céréales, des Kinder Surprise ou les lucioles fluorescentes des paquets de lessive. On collectionnait pas mal de choses.

A cette époque, les collections étaient un vrai phénomène dans les cours de récréation. Les échanges, les jeux, les bagarres. Tout était bon pour compléter sa collection personnelle qui changeait d’année en année. Je vous propose de vous replonger dans ces collections qui ont vidé nos tirelires, ruiné nos parents mais rempli nos mémoires de bons moments. Voici mon Top 10 des Collections de Cour de Récréation de mon époque.

majorettes

Les collections de Majorette, produites par Smoby, ne touchaient en fait qu’un certain type de famille : celle dont le papa était fan de voiture. Du coup, le papa essayait d’initier son fiston aux joies des bolides à 4 roues en achetant régulièrement des voitures miniatures. De la Peugeot 205 GTI vainqueur du dernier Rallye à la Citroën 2 CV qui a ramené grand-père d’Algérie, elles se sont entassées sur de grandes étagères dormant aujourd’hui dans un grenier… Et c’est Papa qui y jouait le plus !

cartes magic

Ouf ! J’ai personnellement échappé à cette mode. Je dis « ouf » car les cartes Magic, dans mon milieu qu’est celui de l’informatique, sont quand même l’apanage des vrais geeks pure souche, inséparables de leurs mangas. Gagnées au péril de gnomes et d’autres monstres à 8 têtes, les cartes Magic étaient et sont encore l’une des collections les plus fournies à base de cartes. Bon, personnellement, c’était pas mon truc du tout alors je les place en queue de peloton.

tee shirt waikiki

A l’époque, il y avait une mode vestimentaire. La bataille entre les Nike Air, Adidas Torsion et Reebok Pump faisait rage. Et attention, pas de contrefaçons, il fallait que les parents se ruinent ! Et tout le monde avait au moins un t-shirt LC Waïkiki dans son armoire. Mais, oui. Celui avec un singe qui sort de son cercle jaune dessus. Ils se portaient larges et en toute occasion. Je sais, c’est pas vraiment une collection mais on se contentait rarement d’un seul exemplaire, vu qu’on le portait tout le temps.

Les crados

Vous avez sûrement entendu parler des Degueulos, Animos, Gravos, Crevos, Dechiros, Craignos, Lardos. Ce sont les différentes déclinaisons ou familles de Crados, ces charmants enfants qui illustraient des cartes à collectionner. Chaque gamin aux mœurs scabreuses portait un nom formant un jeu de mot pourri : mauvaise HELENE, GUSTAVE la bave, JEAN-LOUIS dégueulis, GEO gerbetou et la fameuse… LAETITIA pudébras. Et ouais… Vous pouvez lever les yeux au ciel. Il n’empêche que ça circulait à la récré, au grand dam des parents qui trouvaient ça ridicule. Ils avaient pas tout à fait tort…

billes de cartouches d'encre

Ah ! Voilà une collection que j’ai faite. Voilà une collection qu’elle est bien débile, aussi. Dans nos trousses d’écoliers modèles, on trouvait nos premiers stylos-plume et les cartouches d’encre idoines (…qu’on avait jamais et qu’on demandait toujours au voisin de derrière). Jusqu’alors, quand notre cartouche d’encre était vide, on se contentait de la jeter dans la poubelle dès que le prof’ avait le dos tourné. Mais, une mode avait percé : celle des lances-boulettes confectionnés à l’aide d’un effaceur vidé, d’un pinceau pour pousser, d’un bout de stylo-bille coupé et… d’une demi cartouche d’encre vide. Et c’est ce dernier ingrédient qui a donné lieu à la collection des billes de cartouches d’encre, celle qui bloque la sortie d’encre et qui reste seule une fois la cartouche vide. Elles s’entassent inlassablement dans notre trousse jusqu’à ce qu’un jour, astucieusement poussée dans le vide par la règle de votre voisin hilare, la-dite trousse s’explose par terre, répandant les centaines de billes inutiles dans toute la classe. Les cartouches volantes ont aussi fortement contribué à l’essor de cette collection : on coupe une cartouche (quasi vide) en deux, on fait 4 entailles au bas, on passe deux petites bandes de papier et on met une boule de colle de notre tube UHU à l’autre bout de la cartouche et on la colle au plafond juste au-dessus de Michael sur qui les dernières gouttes d’encre s’écrasent sans qu’il sache d’où ça vient. Ahhhh ! C’était le bon temps…

Les légos

Les Légos sont la collection approuvée par les parents. Par les miens, en tout cas. J’avais des tonneaux et des caisses pleins de petits cubes. J’étais le roi des constructions à la garderie où on se battait pour avoir les rares plaques, socles de tout vaisseau spatial. De la station lunaire au TGV en passant par la grande mansion, les boites de Légo ne manquaient pas et tout le monde a un jour reçu à Noël sa boite. Les parents encourageaient la pratique des Légos car cela développait pas mal de compétences. En effet, en se faisant les dents sur les fiches de montages Légo, on sait, 10 après, monter ses premiers meubles Ikéa. Tout est lié dans la vie !

Les pin's

J’ai hésité sur la place des Pin’s dans ce classement. Ils devaient forcément y apparaître, mais cette mode était plus générale et touchait autant les cours de récréation que les bureaux des fonctionnaires. On a tous quelqu’un dans la famille qui avait confectionné son propre cadre sur lequel il accrochait fièrement sa collection de Pin’s, ces petites broches destinées à être épinglées sur le revers d’une veste. A l’instar de ceux qui collectionnent les magnets à frigo des boites de cordons bleus, les collectionneurs de Pin’s s’affichaient partout à l’époque et s’échangeaient les Pin’s les plus rares ou les plus communs. Aujourd’hui, des irréductibles s’en échangent encore, mais, bizarrement, ils s’affichent moins.

Les pog's

Je vous entend déjà rouspéter. « Comment tu peux mettre les Pog’s devant les Pin’s ? » Je sais bien que les Pog’s sont apparus à la suite du succès des Pin’s. Mais, je le mets devant pour son caractère novateur et le côté cour de récré. Les broches existent depuis belle lurette. Les Pog’s, c’était nouveau. Achetés par lot de 6 ou plus, ces petits ronds de cartons étaient purement destinés aux cours de récréation. C’est le produit ciblé par excellence. La production était peu onéreuse, les déclinaisons infinies et il y avait autant de modes de jeux que de collectionneurs. Les Pog’s eurent un succès fulgurant mais éphémère. Les contrefaçons étaient légion, faisant perdre la valeur aux vrais Pog’s. Une collection sans valeurs ne tient pas. R.I.P. Pog’s mania.

Les images panini

A la deuxième place de ce classement, j’ai choisi les images Panini. Les vraies, les belles, les géniales images Panini. Destinées à peupler les albums éponymes, ces petites images autocollantes resteront dans toutes les mémoires des garçons et filles de ma génération. Elles avaient tout pour plaire aux collectionneurs en herbe : le degré de rareté (avec les cartes brillantes ou les éditions limitées), des déclinaisons par milliers (Stars de Football, de NBA, les Tortues Ninja, Denver, X-Files, Dragon Ball Z etc.), le format transportable (… et surtout abîmable). On y jouait tout le temps pour gagner les images qui nous manquaient. On mettait en jeu 5 cartes d’une famille contre LA carte d’une autre. Personnellement, j’étais très fort au lancé (IM-BAT-TA-BLE) et au retourné d’image avec la paume de la main. Les albums restent aujourd’hui des témoins de notre enfance et ravivent chez ceux qui les ont conservés, des souvenirs de récré inoubliables.

Les billes

La première place revient bien évidemment aux billes. Elles ont traversé les âges. Nos parents, nos grands-parents y ont joué. Peut-être n’ont-ils pas connu les calots, billes chinoises et autre boulards, mais les billes restent un point de rencontre de différentes générations. A la table familiale du dimanche midi, Papi, Papa et même la cousine racontent comment ils y jouaient. C’est le jeu des cours de récréation par excellence avec tant de façons d’y jouer, tant de couleurs et de formes. Les possibilités sont infinies. Ce sont des rencontres, des déceptions, des bagarres, des victoires. C’est le souvenir de la rugosité du bitume sous les doigts avant de taper la bille qu’on va perdre d’ici quelques secondes à cause de cette foutue bouche d’égout.

Jamais un écolier n’était à billes pareilles avec un autre, et dès que la sonnerie retentissait, on courait bille en tête dans la cour gagner celles des autres… du moins pour ceux qui touchaient leur bille.

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L’amarsissage de Phoenix a réussi !

26/05/2008 Comments off

Un évènement que j’attendais avec impatience s’est déroulé cette nuit entre 1h et 2h du matin, heure française : l’atterrissage sur Mars (on dit un « amarsissage ») de Phoenix, lancé depuis Cap Canaveral en septembre 2007. La NASA avait annoncé que 2 flux seraient disponibles en direct live pour suivre l’évènement en ligne. Ils n’avaient pas menti ! Je me suis régalé !

Ça y est ! L‘amarsissage s’est déroulé comme sur des roulettes et on a pu le suivre en direct live via les 2 flux mis à disposition par la NASA.

C’était vraiment intense. Un vrai suspens. Phoenix a transmis ses données en temps réels tout le long. Ces signaux traversant l’espace à la vitesse de la lumière auraient pu être interrompus durant la séquence ultime appelée les « 7 terribles minutes » que dure la phase d' »entrée, descente et amarsissage » mais tout s’est bien passé.

L'amarsissage de Phoenix

L’entrée, la descente de l’amarsissage de Phoenix : les 7 terribles minutes. (Cliquer sur l’image pour l’agrandir)

Pourtant c’était pas gagné. En 7 minutes, le transporteur a dû passé d’une vitesse de près de 6 kilomètres par seconde à celle de 3 mètres par seconde. Une pression de 9G ! Bonjour la révision des plaquettes de freins chez Speedy demain matin !. Pour « freiner », Phoenix a utilisé les frictions avec l’atmosphère marsienne, puis le déploiement d’un parachute et enfin des petits propulseurs. L' »atterrissage » s’est fait sur des airbags supportant le poids du transporteur chutant à la vitesse finale.

A chaque phase, on pouvait voir sur le graphique de transmission les différents signaux annonçant le déclenchement et/ou le bon déroulement des instructions. Chaque nouveau signal provoquait la liesse chez les ingénieurs de la NASA. Le décompte des altitudes décroissante était insoutenable. Le signal de « touchdown » apparait. Phoenix cesse d’émettre. Mission accomplie ! Explosion de joie dans la salle de contrôle, tous les ingénieurs se prenant dans les bras et se félicitant. Dans quelques heures, les premières images vidéos nous arriveront.

Phoenix va donc passer les 90 prochains sols (un « sol » est un jour martien. Il dure 40 minutes de plus qu’un jour terrien) à explorer le sol et l’atmosphère du pôle nord de la planète Mars. Armé de 7 outils sophistiqués, l’appareil a pour mission d’étudier la possibilité de la vie sur Mars en étudiant la glace située dans cette partie de Mars.

Structure de Phoenix

La structure de Phoenix

Pfffiou. Imaginez la précision des calculs qui ont été réalisés pour arriver un timing aussi parfait. En effet, Phoenix est arrivé à bon port à l’heure exacte annoncée, à la minute près ! Et elle avait été annoncée bien avant le lancé en septembre dernier. Et si la NASA rachetait la SNCF ? En tout cas, moi ça me laisse rêveur. Je suis fasciné. Je resterai un éternel gamin devant de tels exploits spatiaux. Je connais un papa qui pense comme moi. (C’est le mien :D)

Les dernières secondes et la joie des ingénieurs de la NASA

Je vais me coucher, tiens, pour me remettre de toutes ces émotions.