Découvrez True Blood [AlcoTesté par Noubaa]
- Genre : Drama, Horreur, Fantastique, Romance
- Diffusé sur HBO, au format 52 mn
- Première diffusion : Automne 2008
- Fansubbing FR assuré par : SeriesSub.com et Sub-way.fr (Finally/mpm/tactactac/Kenji)
Synopsis
Dans une société où les vampires boivent du sang synthétique, une jeune blonde télépathe tombe amoureuse d’un vampire…
Evaluation
Avec un pitch alléchant, True blood offre un bien curieux mélange de roman à l’eau de rose pour préadolescentes et de paranormal à la Buffy, saupoudré de scènes de sexe. On oscille entre hilarité et ennui… du HBO en petite forme.
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Avis détaillé
Avec True blood, c’est un peu comme avec les chocolats à Noël. On vous allèche avec une belle boîte : ici, le postulat de base. Les vampires n’ont plus besoin de nous croquer, nous pauvres humains, puisque les Japonais (sic) ont inventé un substitut à notre hémoglobine. Brillante idée ! Eh oui, sera-t-elle exploitée ? Mais oui, ma brave dame ! Comment ahlalala, c’est là que le bât blesse… quand on mord dans le chocolat, on tombe sur cette horrible crème. Eh bien, True blood, c’est pire. C’est un bonbon fourré à l’air !
Allez rewind, reprenons par ordre. L’intro avant le générique donne tout de suite l’option « série avec du cul ». Un couple de jeunes adultes trace la route, la fille conduit, elle s’ennuie, sa main s’égare sur son compagnon… visage ravi du gars. Pancarte : « Ici vrai sang ». Les post-ados stoppent, on frémit d’impatience… A l’intérieur de la station-service, deux hommes, le gérant, look sataniste, cheveux longs et bagouzes ; le second, beauf ricain moyen. Le couple de blonds investit le comptoir et commence à vanner sur les vampires… le gérant leur met la pression, les font flipper… sortie des minots. Et là retournement de situation ! Le vilain vampire n’est pas celui que l’on croit. Cut, générique. Et c’est parti, grâce au début on sait que l’on est en Louisiane et que même s’ils ne picolent plus du sang, les vampires sont pas nos amis.
L’héroïne, Sookie Stackhouse, incarnée par Anna Paquin -que l’on a connu plus inspirée dans les X–Men– est une jeune fille (vierge, pure et tout et tout…) super spéciale et serveuse dans un restaurant de quartier. Elle entend les pensées de gens. Mais attention que quand elle le veut ! Enfin pas vraiment, enfin ça fait partie des trucs que l’on ne comprend pas… Bref la fille est différente. Autour d’elle, on a une bande de clichés hallucinants : le cuistot pédé en kilt, la super copine « racaille », le patron complètement amoureux, les méchants super faciles à reconnaître (comme méchants s’entend !), la grand-mère gâteau confidente, le frère complètement irresponsable et taré… Une fois le décor planté, il arrive… lui, l’homme, oups, pardon, le vampire. Et là, difficile de rester concentré sur la série. Entre la musique, l’éclairage style « et le ciel s’ouvrit », le ralenti sur le souffle de Sookie… et les dialogues dignes d’un Hélène et les Garçons meilleur crû… Éprouvant ! La belle sauvera le beau des griffes des méchants (c’est là que l’on parle du sang et hop, c’est fini) et lui donnera rendez-vous à la fin de son service. Quelle aventure ! Bon on pourra arguer que pendant qu’elle vit une rencontre palpitante, son frère se fait un bien bad trip : sexe, meurtre et rock… ah non, taule. Et là, on a l’impression que deux séries se mélangent, l’une teintée de Californication et de Dexter, l’autre de 51 jump Street ! On a connu Alan Ball plus inspiré que dans cette adaptation des romans de Charlaine Harris.
Mais merci mille fois pour ces moments de fous rires où Sookie, simple mortelle, en tenue de travail (short ultra mini) et queue de cheval rappelle étrangement Super Jaimie !
Article rédigé par Noubaa dans le cadre de l’AlcoTest des séries 2008-2009. Découvrez aussi toutes les autres nouvelles séries américaines de la saison 2008-2009.
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