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Découvrez Swingtown [AlcoTesté par Rizzo]

27/06/2008

Bannière série Swingtown

  • Genre : Drama
  • Diffusé sur CBS, au format 42 mn, le Jeudi
  • Première diffusion : 05 Juin 2008
  • Fansubbing FR assuré par : SeriesSub.com
Synopsis

1976, Susan et Bruce ont deux enfants. Bruce gagnant bien sa vie, ils décident de déménager. Certes leur nouvelle maison n’est que quelques rues plus loin, mais le quartier est bien plus huppé et les nouveaux voisins s’avèrent être très accueillants et surtout très entreprenants…

Evaluation

3.5 Etoiles sur 5 Quand l’un des créateurs de Six Feet Under rencontre une partie de l’équipe de Jericho, il y a forcément du très bon mais aussi du moins bon. Espérons que Swingtown prendra la voie du premier…

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Avis détaillé

Tournée en 2007, CBS a choisi cet été de sortir de ses placards Swingtown, une série sur la libération des mœurs dans les années 70. Dans des décors reproduits “à l’ancienne”, Bruce Miller (Jack Davenport) fait vivre le ménage tandis que sa femme Susan (Molly Parker) s’occupe de la maison et de leurs deux enfants, Laurie et B.J.. Lorsqu’ils décident d’emménager dans une maison plus grande dans un beau quartier, ils doivent dire au revoir à leurs voisins et amis, Roger (Josh Hopkins) et Janet (Miriam Shor). Ils ne vont pas très loin, à seulement quelques pâtés de maison, mais c’est pour Susan l’occasion de faire le bilan sur une partie de sa vie révolue. Mais c’est sans compter sur sa meilleure amie, Janet, sorte de Bree Van De Kamp très a cheval sur les principes qui ne comprend pas son désir de changement. Arrivés dans ce quartier, les Miller vont faire la connaissance de leurs nouveaux voisins, Tom et Trina (Grant Show et Lana Parrilla). Ces derniers, couple libéré et moderne, les accueillent à bras ouvert. Si bien que les deux couples vont très vite devenir des amis très intimes. Pendant ce temps, la belle Laurie prend des cours d’été pour les beaux yeux de son professeur de Philo. Tandis que son frère, intrigué par une voisine mystérieuse et découvrant les magazines de charmes de son père, entre doucement dans l’adolescence et vit ses premiers émois.

A une époque ou le sida n’existait pas, où les femmes étaient encore cantonnées aux corvées du foyer, Swingtown nous parle de leur émancipation. Certes, cette série est pleine de clichés et de caricatures. Nous avons d’un côté, un couple d’ultra-conservateurs, bourrés de préjugés et une vie bien rangée. De l’autre, son antinomie, le couple échangiste, côtoyant de près les drogues et faisant la fête tous les soirs. Mais ce qui donne à cette série tout son potentiel, c’est que l’on attend de voir comment Susan et Bruce Miller vont évoluer au milieu de ces derniers. Quels sont les choix qu’ils vont faire et quels en seront les répercutions. Et puis on peut aussi espérer que ces façades données aux personnages s’écorneront bien vite pour révéler les failles de ses hommes et de ses femmes et ainsi dépasser la simple caricature.

Molly Parker (l’immanquable Hope de Twich City) irradie la série de son sourire et place Susan au devant de l’écran de manière évidente. Trina et Janet semblent bien parties pour se livrer un combat sans merci, on peut alors se demander qui de la prude ou de l’extravertie gagnera le cœur de Susan et des téléspectateurs. Sachant que la diffusion de Swingtown a déjà suscité de vives réactions de la part d’association conservatrices américaines, les scénaristes seront-ils forcés de choisir le camp des plus “sages” ? Face aux interprétations féminines, celles des hommes sont, pour moi, beaucoup moins convaincantes. Placés en retrait par rapport à leurs épouses, Bruce, Roger et Tom servent de faire-valoir au traitement de l’émancipation des femmes. Et on les trouve ici bien gentils, pas machos pour un sou, laissant leur femme porter la culotte. Sur un sujet tel que la libération des femmes, j’aurais bien vu une opposition plus grande en la personne d’un homme des cavernes, bourru et macho comme il en existait en 76 et qui n’ont d’ailleurs toujours pas disparus.

En définitive, Swingtown est une série sur la libération des femmes, certes, mais cela en fait il nécessairement une série pour filles ? Je ne peux vous le dire, en étant une moi même, j’en apprécie le traitement. Il me manque tout de même encore le petit quelque chose qui ferait de Swingtown la série immanquable, une étincelle de folie. Cette étincelle, je la vois en Susan, espérons qu’elle sera exploitée dans le bon sens pour garantir à la série un avenir plus lointain que la saison unique…

Article rédigé par Rizzo dans le cadre de l’AlcoTest des séries 2008-2009. Découvrez aussi toutes les autres nouvelles séries américaines de la saison 2008-2009.

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