Découvrez New Amsterdam
Je vous propose de découvrir une nouvelle série lancée par la Fox ce soir aux Etats-Unis. Le pilot était disponible depuis un moment et j’ai pris le temps de le regarder pour vous donner mon avis, comme d’habitude. Alors, que vaut cette nouvelle série ?
La Fox sait choisir ses séries à succès. 24, Prison Break ou encore House. Ils savent ce qu’est une série à succès. Mais il savent aussi quel type de série ne marche pas. New Amsterdam balance entre les 2 catégories. Voyons d’abord l’histoire.
John Amsterdam est un brillant inspecteur de la police criminelle de New York. Mais il a un petit truc en plus : il est immortel. En 400 ans de vie, il a vu évoluer sa ville New York et a pu apprendre de multiples choses en fréquentant les plus grandes écoles sans jamais vieillir, devenant ainsi un expert en à peu près tout. Son immortalité prendra fin lorsqu’il trouvera LA femme de sa vie donnant ainsi un sens à la sienne et de la valeur aux choses… notamment au temps. En attendant, il fait équipe avec Eva Marquez et partage son secret avec Omar, son barman préféré. Ensemble, ils enferment les criminels de New York. Jusqu’au jour où il fait une rencontre dans le métro…
Première bonne chose : le synopsis. L’immortalité a certes déjà eu ses films et ses séries (Highlander par exemple) mais c’est un thème que j’aime bien quand il est bien traité. On retrouve les grands dilemmes habituels : si sur le papier, l’immortalité apporte son lot de fun, dans la pratique cela veut dire ne s’attacher à rien ni personne et surtout pas aux femmes ou avoir d’enfant car tout vient à mourir autour de vous tandis que vous restez. C’est donc une manière d’aborder les thèmes de la solitude, de la vie et de la mort. Une des peurs qu’on a en lisant le synopsis, c’est que cela tourne au mélo sentimental avec les conditions de l’immortalité. Au vu du pilot, ça n’a pas l’air d’être le cas. La réalisation et le rythme est celui que l’on retrouve dans tous les dramas à base policière. Le personnage principal, joué par Nikolaj Coster Waldau, est bon acteur, beau gosse et attachant. S’étant forgé un fort caractère indépendant durant 400 ans, l’inspecteur est un dur à cuir, méthodique dans ses enquêtes et qui collectionne les femmes comme les photos de Time Square à travers les âges. Bref, la série à un bon potentiel, mêlant les épisodes à intrigue one-shot et l’histoire transversale de la recherche de la femme de sa vie. Les seconds rôles restent assez faibles. La collègue, qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, et le barman, qui connaît le secret de John Amsterdam, ont pour l’instant l’air un peu pâle.
En conclusion, la série a un bon potentiel si elle ne tourne pas au mélo et exploite encore plus le filon de l’immortalité. On aimerait aussi que ça ne tourne pas à un affrontement avec d’autres immortels ou d’autres trucs paranormaux. A voir donc si cette série parviendra à faire son trou en cette période où les bonnes séries semblent être en voie d’extinction. Pour ce qui est des sous-titres français, comme d’habitude le site référence reste seriessub.com avec une équipe qui a déjà fait les sous-titres du pilot et qui continuera vraisemblablement à assurer le reste de la saison.
Ca y est ! L’annonce est officielle. Le syndicat des écrivains américains (WGA, Writers Guild of America) et les studios de cinéma hollywoodiens ont finalement trouvé une terrain d’entente. « Un accord a été trouvé et ils se sont serré la main”, a confirmé Michael Eisner, le PDG de Disney, dont les studios à Los Angeles, paralysés, étaient l’une des cibles choisies par les piquets de grève, puisque propriétaire du network ABC.
Cependant, aux Etats-Unis, la publicité est omniprésente et suit une stratégie savamment étudiée pour empêcher le téléspectateur de zapper sur une autre chaîne. Ainsi, la majorité des publicités sont situées en plein milieu des épisodes. Vous allez me dire qu’il en va de même pour nous. Nous avons le droit à une page de publicité, salvatrice pour les petites vessies, au milieu de notre épisode. Outre atlantique, c’est minimum 3 pages de pubs qui jalonnent un épisode typique américain d’une heure. Les pubs sont tellement ancrées dans le système que les scénaristes les incluent dans les scripts à l’instar de la série 24 heures chrono et son « horloge TuT TuT » désormais culte. Dans Prison Break, on a toujours un mini cliffhanger annonçant la publicité à coup de musique tragique.
