Si vous croyiez que le roi des peintures anamorphiques sur les trottoirs du monde entier était à la retraite, c’était bien mal connaitre Julian Beever. Rappelez-vous. Dans ce billet, je vous présentais les réalisations les plus époustouflantes du maitre en la matière (Bon il y a aussi Kurt Werner, Eduardo Relero, Edgar Müller et Gregor Wosik qui s’en tirent pas mal). Et bien, Julian revient pour notre plus grand plaisir. Je livre à vos rétines impatientes ses toutes dernières oeuvres de rue à la fin de ce billet.
Pour rappel, les illusions anamorphiques sont des images dessinées avec une distorsion spéciale visant à créer une impression de 3 dimensions lorsqu’on regarde l’oeuvre finie d’un certain point de vue.
Voici deux œuvres magnifiques d’abord du point de vue idéal pour l’illusion, puis d’une autre point de vue pour se rendre compte de la déformation du dessin. (Cliquez pour agrandir)
Point de vue de l'illusion
Autre point de vue
Point de vue de l'illusion
Autre point de vue
Allez, pour votre plus grand plaisir, je vous mets maintenant les toutes dernières réalisations de Beever. Aucun doute, le bonhomme est toujours en forme et n’a pas perdu la main ! Je vous rappelle aussi que j’ai une galerie d’images dédiée au travail de Julian Beever sur ce site.
Je vous présente aujourd’hui 3 artistes qui ont l’art et la manière de détourner des matériaux de la vie de tous les jours pour en faire le vecteur de leur créativité.
Commençons par Baptiste Debombourg qui a utilisé 35000 agrafes pour réaliser ses Air Force One et Air Force Two inspiré du Mythe d’Icare. A raison de 75 heures de travail, l’artiste français réussit une belle prouesse visuelle de 2,7m sur 2,5m avec cette technique qu’il a baptisé « Agravure ». Jugez plutôt.
Vient ensuite Eric Daigh qui lui a préféré utiliser des punaises de couleurs pour faire une vingtaine de portraits. Je trouve ça beaucoup moins impressionnant techniquement quand on sait ce que peut faire un ordinateur pour transformer une image en une série de points et donc donner exactement la série de punaises à mettre. Mais tout de même, la réalisation et l’idée valent le coup d’être vues. Alors, place aux photos.
Enfin, finissons par une idée technique folle admirablement exécutée. Celle de Mark Khaisman, qui lui a utilisé du scotch de déménageur pour réaliser ses tableaux sur plexiglas rétro-éclairé. Un magnifique travaille de détournement de matériau et de la lumière pour un effet des plus impressionnant.
Julian Beever n’est pas un artiste comme les autres. Il est un artiste de rue et plus particulièrement de trottoir. En effet, son dada à lui, c’est de dessiner sur les pavés des grandes villes d’Angleterre, de Belgique, de France, de Hollance, d’Allemagne, des Etats-Unis et d’Australie. Vous me direz, rien de bien original. Déjà dans Marie-Poppins on pouvait voir ça. Sa particularité c’est de faire des illusions anamorphiques. Regardez la suite, vous ne serez pas déçu par la définition de ce terme…
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La jolie plastique d’une jeune femme fait vendre beaucoup plus qu’une carcasse sur laquelle le temps a fait son oeuvre. C’est évident. Et quand bien même le modèle aurait eu recours à la chirurgie esthétique pour parfaire quelques parcelles corporelles non satisfaisantes, l’effort ne suffit guère à produire l’image marketing idéale. C’est ainsi que quasiment toutes les photographies utilisées à des fins commerciales sont retouchées : les unes de magazine, les articles de mode, les publicités, les pochettes de disques et j’en passe. C’est aussi le lot de notre pauvre Madonna qui grâce aux prouesses des experts en Photoshop voit les ridules parsemant son visage en temps normal disparaître sur la pochette de son disque ou dans les gros plans de son dernier clip (gros plans qui se font de plus en plus rares).
Le site i am bored, nous montre combien il est aisé de modifier l’apparence des gens : une fois sur le site, cliquez sur le lien « Retouch ». J’attire votre attention sur le lien « Breasts » (Seins).
A l’heure ou le tout visuel guide nos vies, notre vue est notre principale repaire. Mais nous entrons plutôt dans une « ère nasale » car il va nous falloir un flair certain pour reconnaître lorsque nos yeux nous trahiront.
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