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25 ans après sa première apparition sur les télévisions américaines, KITT, la voiture intelligente de la série Knight Rider (connue chez nous sous le nom de K2000) nous revient cette année dans une version moderne et revisitée. Michael Knight (David Hasselhoff) n’est plus le pilote de la Pontiac Firebird Trans Am truffée d’électronique. C’est son fils, Mike Traceur (Justin Bruening ), qui prend la relève dans la série version 2008, au volant d’une Ford Mustang GT500KR modèle 2008. Le pilot, réalisé par Doug Liman (réalisateur de La mémoire dans la peau), a été diffusé hier sur NBC. Que vaut ce nouveau cru ?

On en aura entendu parler de ce retour en fanfare de la super-voiture culte. Des images par ci, des scoops tape-à-l’œil par là. Le tout pour annoncer un premier épisode tonitruant et nous promettant de retrouver ce qu’on avait aimé. On en est loin.

Tout d’abord, l’histoire. Des méchants veulent voler les recherches de l’ancien papa de KITT n°1 cherchant à trouver des informations qui se trouvent en fait enfermées dans le cerveau de KITT n°2. Pour empêcher les méchants de s’en emparer, il faut trouver un conducteur à la voiture secrète qui servira alors à résoudre des affaires de la fondation pour la Loi. Bon, pas grand chose à se mettre sous la dent. Le scénario rappelle celui de la première série et permet une avalanche d’enquêtes et d’aventures à venir.

Ensuite, la voiture. Là, à part la voix. Rien à dire. Elle est magnifique et sait faire des trucs hallucinants. On n’est pas dépaysé. La voix de Val Kilmer ne me plait pas du tout personnellement mais bon ce n’est qu’un détail. Elle conduit toujours toute seule, parle toujours. La traditionnelle raie rouge allant et venant est remplacée par deux arcs s’allumant et s’éteignant. Et, une nouveauté, elle peut changer de modèle tout seule (« Tu veux plus de l’aileron et de la couleur noire ? Pas de problème ! »). Par contre, attention fini le camion-garage qui la transporte ! On a le droit à… un avion ! Il faut ce qu’il faut.

Les acteurs. Alors, là. Enorme déception. Autant l’acteur principal est beau gosse autant son jeu est aussi fade que celui de sa copine, Sarah. David Hasselhof fait une apparition à la fin du pilot passant ainsi le flambeau volant à son fils. De ce côté, on aura pas beaucoup de moments frissons grâce aux jeux des acteurs. En même temps, c’est pas le but de la série.

La réalisation se veut résolument moderne à l’instar de l’ambiance musicale à base de RnB et de la fameuse musique de K2000 en mode guitare électrique. De bons gros clichés de partout et des moments gnan-gnan comme il faut (pas). Le scénario du pilot est relativement navrant.

Bref, je ne garde pas grand chose de ce pilot. C’est bien dommage. En même temps, je n’étais pas fan de l’ancienne série non plus. Ça distrait quand il n’y a plus rien à regarder sur les autres chaines. Mais, un truc me chagrine. Où est passé l’humour relatif de la voiture avec M. Knight d’antan ? Je ne retrouve pas du tout l’esprit « convivial » de la série. Le pilot reste quand même pêchu et se laisse regarder.

Concernant les sous-titres français, une équipe se forme sur Sub-way.fr. Vous pourrez donc les trouvez comme d’habitude sur le site de centralisation et de réalisation de sous-titres le plus complet du net pour les séries américaines : SeriesSub.com.

Avec tout le rififi entre les producteurs et les scénaristes au pays des séries, c’est nous qui nous retrouvons privés de Jack Bauer, rationnés en Desperate Housewives, amputés de Lost. Alors, plutôt que de s’apitoyer sur notre sort, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir une bonne série ? Je vous présente Friday Night Lights, adaptation TV du roman éponyme.

L’histoire est des plus simples. Dillon, une petite ville texane, ne vit que pour une chose : son équipe de football américain. Cette dernière est le cœur de ses habitants battant à tout rompre chaque vendredis soir. Si vous aimez les films où on suit le parcours initiatique et semé d’embuches de petits champions vers la victoire et la gloire, vous allez aimer cette série. Mais attention, il y a bien plus que ça. On tient véritablement quelque chose à commencer par ce qui m’a sauté le plus au yeux : les acteurs, qui sont véritablement bluffant de justesse. En plus, c’est une brochette de beau gosses musclés (Tim Riggins, ma soeur t’adore…) et de magnifiques pom-pom girls (Lyla, si tu es libre…). Voilà 60% du public convaincu de regarder au moins les 3 premiers épisodes. Un très bon point pour coach Taylor, joué par le héros de « Demain à la une« , qui s’est trouvé un jeu et un charisme digne des plus grands.

Mais ce n’est pas fini. Ce n’est pas de la série pour ado sans fond. Des sujets difficiles sont abordés et d’une nouvelle manière. L’infirmité, la dualité victoire/défaite, la confiance en soi, la force d’une équipe et j’en passe. On suit avec un intérêt grandissant le parcours de chacun des joueurs de l’équipe, des familles de Dillon et de leurs difficultés, le tout sans jamais tomber dans le gnan-gnan. Vous êtes combien maintenant à vouloir voir la série ? 80, 90% ?

Saupoudrez le tout d’une réalisation dynamique à coup de caméras parkinsoniennes, de musiques dans le coup et de scénarii pas trop débiles et vous voilà tous conquis par un bon plateau-repas que je déguste depuis maintenant 15 épisodes et sans être rassasié. A ce jour, NBC diffuse la saison 2 tandis qu’on découvre sur la TNT (en VF, tous les mercredis soir sur NRJ12) la saison 1 inédite en France. Et comme c’est meilleur en version originale, les sous-titres sont trouvables rapidement sur SeriesSub.com grâce à l’équipe de top-series.net (investissez dans un petit relecteur, les gars et ce sera parfait ;)). La série réalise des scores raisonnables mais en chute aux Etats-Unis. Pas de news pour une saison 3, pour le moment. En attendant, laissez-vous donc tenter par Friday Night Lights.

Cashmere Mafia, c’est Desperate Housewives à New York dans le monde des affaires. 4 féroces femmes d’affaires incorruptibles, meilleures amies depuis la fac, tentent de mener de front leur vie familiale, leur carrière et leur vie amoureuse. A la baguette, le créateur de Sex and the city. Des actrices excellentes tant dans leur jeu que dans leur plastique.

Après 2 épisodes regardés, je suis convaincu que cette série cible le même public que Sex and the city ou Ally Mc Beal. On retrouve une ambiance « working girls » très 21ème siècle à la TV. Y sont abordés les thèmes habituels comme l’homosexualité ou les problèmes de couples mais surtout un nouveau monde des affaires mené d’une poigne de velours dans un gant de fer par le quatuor de charme. Cette véritable mafia, armée d’organizers et de téléphones portables, que forme le groupe de 4 femmes indomptables va ravir un public essentiellement féminin qui baigne depuis quelques décennies dans le souvenir douloureux de leur aïeules muselées par le pouvoir de la testostérone et se sentant investi d’un devoir de revanche. La réalisation est bien léchée tout comme le choix de l’ambiance musicale moderne. Malheureusement, il semblerait que les premiers chiffres d’audience outre atlantique soient catastrophiques. Personnellement, je me sens moyennement concerné par cette série que je ne continuerai pas à suivre. Libre à vous de vous faire votre propre avis.

Diffusée sur ABC, Cashmere Mafia met en scène Lucy Liu, Bonnie Somerville, Frances O’Connor et Miranda Otto. A ce jour, 2 épisodes ont été diffusés.

Les sous-titres français et VO de la saison 1 sont ou seront disponibles sur SeriesSub.com.