Les Thanatonautes de B. Werber
Je deviens un bon client de Amazon. Ce coup-ci, je me suis laissé tenter par un autre bouquin de l’auteur des Fourmis, histoire de réhausser le goût amer que m’avait laissé ma dernière expérience Werberienne. C’est donc avec un certain degré d’exigence que je me lançai dans la lecture des Thanatonautes.
On suit l’histoire de Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexe, qui veulent relever le défi de découvrir une terre encore inviolée et pour cause : le continent des morts. En usant de techniques tirées à la fois de la médecine et de l’astronautique modernes, les deux pionniers partent à la recherche du Paradis et invente ainsi, la Thanatonautique, du grec thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur).
Je donne mon avis directement : pas mal. Le livre est un peu décousu. On a l’impression qu’il est écrit au fil de l’eau et de la plume mais les trois premiers quarts suivent une progression linéaire qui se tient. Un gros bémol pour la fin qui part complètement en sucette, chose trés dommageable. Werber touche à tous les domaines dans cet opus et surtout la place et les représentations que chacune des religions a de la mort. Au milieu de celle-ci, il asseoit sa propre vision, espèce de mélange entre une volonté de rendre le paradis palpable (celui-ci se situerait en plein centre de notre galaxie) et de le rendre inimaginable (passage au travers de 7 espaces délimités par des murs et chacun ayant sa spécificité : la peur, la luxure, la beauté, la connaissance, la patience etc.) Comme d’habitude, Werber s’égare en voulant en faire trop… On vous pardonne mais attention le prochain devra être irréprochable : L’empire des Anges.
Donc, je ne vous le conseille pas mais vous invite plutôt à réfléchir vous même sur votre propre vision de la mort…. oh et puis non, on va plutôt faire un foot !