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Canterbury’s Law, c’est avant tout le grand retour sur le petit écran de Julianna Margulies, la célèbre doc de E.R. et qui, depuis, a fait pas mal d’apparitions dans d’autres séries comme Scrubs, The Lost Room ou encore The Sopranos. Elle campe dans cette série le personnage de Elizabeth Canterbury, avocate passionnée prête à tout pour prouver l’innocence de ses clients.

Prête à tout, c’est peu dire. Dans le pilot paru depuis plusieurs mois et qui sera officiellement diffusé sur la Fox le 10 mars prochain, Miss Canterbury n’hésite pas, à l’instar de Maurice, à dépasser les bornes des limites : incitations aux parjures, intimidations hors court, discussions dans les toilettes pour homme. Elle va jusqu’au bout de ses convictions et se fout éperdument des risques. Elle ira jusqu’à ridiculiser un obèse ou même se prendre un coup de poing en pleine figure en plein tribunal. On apprend dans le premier épisode les raisons de cette rage interne qui l’anime : elle et son mari ont perdu leur fils et ne savent toujours pas s’il est vivant depuis des années.

Bref, vous l’aurez compris, Elizabeth n’est pas une avocate comme les autres et c’est à peu près le seul intérêt de la série. Certes le rôle va à ravir à Julianna et on descelle de bons points scénaristiques. Mais rien de nouveau au menu. C’est une énième série d’avocat. Et quand on sait que même les très bonnes séries sur le sujet, comme feu Justice que j’aimais beaucoup, sont passées à la trappe, je ne donne pas longtemps à Canterbury’s Law, sauf si la série se déride ou appuie davantage sur le caractère impulsif et rentre-dedans du personnage principal. Donc à voir.

En conclusion, les curieux et les fans de séries judiciaires et d’avocats à poigne devraient y trouver leur compte pendant quelques épisodes puis se lasser très vite. Attention, je n’ai pu juger que le tout premier épisode alors libre à vous de vous faire votre propre opinion à long terme. Personnellement, je passe mon tour. Pour les sous-titres français, jetez un œil du côté de SeriesSub.com lorsque la diffusion officielle aura commencé. Une team devrait vraisemblablement se former. Sinon, lancez-vous !

Eli Stone est une nouvelle série diffusée par ABC depuis le 31 Janvier dernier. Et devinez quoi ? C’est l’histoire d’un avocat ! Mais attention, il y a du nouveau au menu. Visez plutôt le pitch d’Allociné :

Eli Stone est un avocat brillant et froid, l’un des requins du barreau les plus redoutables, dont la force repose sur son insensibilité. Mais sa vie se trouve bouleversée par une affaire qu’il prend très personnellement. Il commence alors à avoir des hallucinations de proches et de stars décédées, ce qui l’amène à se poser des questions sur le sens de sa mission sur Terre.

Wouhou ! Un avocat prophète qui voit des Georges Michael ! Quand je vous disais qu’il y avait du nouveau. Plus sérieusement, j’ai trouvé dans Eli Stone une nouvelle série à regarder, je pense. Tout d’abord, l’histoire est sympa. L’avocat qui croit avoir tout réussi dans sa vie se rend compte qu’il est passé à côté de sa véritable destinée et qu’il s’est trompé sur pas mal de choses, en particulier sur son père. Je n’ai pour le moment regardé que le pilot mais l’affaire était intéressante et astucieusement menée, notamment au niveau réalisation. Cette dernière est tout à fait réussie et servie par des acteurs de grand talent. Ah oui, un point important : le casting est impressionnant. Le personnage principal est joué par Johny Miller que l’on a découvert dans le rôle du junkie Sick Boy dans Trainspotting. Il est juste, touchant, parfait. Après, on retrouve une autre pointure : Victor Garber qui n’est autre que le papa de Sydney Bristow dans la série Alias et l’avocat en chef dans la série… Justice ! (Décidément). A noter aussi la magnifique Natasha Henstridge, aperçue dans La Mutante et Mon Voisin le Tueur. Le ton de la série est léger à souhait et si les affaires et les hallucinations d’Eli viennent à être aussi bonnes que dans le pilot, on tient là une série tout à fait sympathique à suivre.

En conclusion, Eli Stone est une série judiciaire pas comme les autres et très plaisante à suivre, au ton léger et sur fond mystique. Personnellement, je vais me laisser tenter par 4 ou 5 épisodes supplémentaires. Une bonne trouvaille à conseiller à des yeux tout public. Les sous-titres français de très bonne qualité sont disponibles sur SeriesSub.com.

Je vous propose de découvrir une nouvelle série lancée par la Fox ce soir aux Etats-Unis. Le pilot était disponible depuis un moment et j’ai pris le temps de le regarder pour vous donner mon avis, comme d’habitude. Alors, que vaut cette nouvelle série ?

La Fox sait choisir ses séries à succès. 24, Prison Break ou encore House. Ils savent ce qu’est une série à succès. Mais il savent aussi quel type de série ne marche pas. New Amsterdam balance entre les 2 catégories. Voyons d’abord l’histoire.

John Amsterdam est un brillant inspecteur de la police criminelle de New York. Mais il a un petit truc en plus : il est immortel. En 400 ans de vie, il a vu évoluer sa ville New York et a pu apprendre de multiples choses en fréquentant les plus grandes écoles sans jamais vieillir, devenant ainsi un expert en à peu près tout. Son immortalité prendra fin lorsqu’il trouvera LA femme de sa vie donnant ainsi un sens à la sienne et de la valeur aux choses… notamment au temps. En attendant, il fait équipe avec Eva Marquez et partage son secret avec Omar, son barman préféré. Ensemble, ils enferment les criminels de New York. Jusqu’au jour où il fait une rencontre dans le métro…

Première bonne chose : le synopsis. L’immortalité a certes déjà eu ses films et ses séries (Highlander par exemple) mais c’est un thème que j’aime bien quand il est bien traité. On retrouve les grands dilemmes habituels : si sur le papier, l’immortalité apporte son lot de fun, dans la pratique cela veut dire ne s’attacher à rien ni personne et surtout pas aux femmes ou avoir d’enfant car tout vient à mourir autour de vous tandis que vous restez. C’est donc une manière d’aborder les thèmes de la solitude, de la vie et de la mort. Une des peurs qu’on a en lisant le synopsis, c’est que cela tourne au mélo sentimental avec les conditions de l’immortalité. Au vu du pilot, ça n’a pas l’air d’être le cas. La réalisation et le rythme est celui que l’on retrouve dans tous les dramas à base policière. Le personnage principal, joué par Nikolaj Coster Waldau, est bon acteur, beau gosse et attachant. S’étant forgé un fort caractère indépendant durant 400 ans, l’inspecteur est un dur à cuir, méthodique dans ses enquêtes et qui collectionne les femmes comme les photos de Time Square à travers les âges. Bref, la série à un bon potentiel, mêlant les épisodes à intrigue one-shot et l’histoire transversale de la recherche de la femme de sa vie. Les seconds rôles restent assez faibles. La collègue, qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, et le barman, qui connaît le secret de John Amsterdam, ont pour l’instant l’air un peu pâle.

En conclusion, la série a un bon potentiel si elle ne tourne pas au mélo et exploite encore plus le filon de l’immortalité. On aimerait aussi que ça ne tourne pas à un affrontement avec d’autres immortels ou d’autres trucs paranormaux. A voir donc si cette série parviendra à faire son trou en cette période où les bonnes séries semblent être en voie d’extinction. Pour ce qui est des sous-titres français, comme d’habitude le site référence reste seriessub.com avec une équipe qui a déjà fait les sous-titres du pilot et qui continuera vraisemblablement à assurer le reste de la saison.

25 ans après sa première apparition sur les télévisions américaines, KITT, la voiture intelligente de la série Knight Rider (connue chez nous sous le nom de K2000) nous revient cette année dans une version moderne et revisitée. Michael Knight (David Hasselhoff) n’est plus le pilote de la Pontiac Firebird Trans Am truffée d’électronique. C’est son fils, Mike Traceur (Justin Bruening ), qui prend la relève dans la série version 2008, au volant d’une Ford Mustang GT500KR modèle 2008. Le pilot, réalisé par Doug Liman (réalisateur de La mémoire dans la peau), a été diffusé hier sur NBC. Que vaut ce nouveau cru ?

On en aura entendu parler de ce retour en fanfare de la super-voiture culte. Des images par ci, des scoops tape-à-l’œil par là. Le tout pour annoncer un premier épisode tonitruant et nous promettant de retrouver ce qu’on avait aimé. On en est loin.

Tout d’abord, l’histoire. Des méchants veulent voler les recherches de l’ancien papa de KITT n°1 cherchant à trouver des informations qui se trouvent en fait enfermées dans le cerveau de KITT n°2. Pour empêcher les méchants de s’en emparer, il faut trouver un conducteur à la voiture secrète qui servira alors à résoudre des affaires de la fondation pour la Loi. Bon, pas grand chose à se mettre sous la dent. Le scénario rappelle celui de la première série et permet une avalanche d’enquêtes et d’aventures à venir.

Ensuite, la voiture. Là, à part la voix. Rien à dire. Elle est magnifique et sait faire des trucs hallucinants. On n’est pas dépaysé. La voix de Val Kilmer ne me plait pas du tout personnellement mais bon ce n’est qu’un détail. Elle conduit toujours toute seule, parle toujours. La traditionnelle raie rouge allant et venant est remplacée par deux arcs s’allumant et s’éteignant. Et, une nouveauté, elle peut changer de modèle tout seule (« Tu veux plus de l’aileron et de la couleur noire ? Pas de problème ! »). Par contre, attention fini le camion-garage qui la transporte ! On a le droit à… un avion ! Il faut ce qu’il faut.

Les acteurs. Alors, là. Enorme déception. Autant l’acteur principal est beau gosse autant son jeu est aussi fade que celui de sa copine, Sarah. David Hasselhof fait une apparition à la fin du pilot passant ainsi le flambeau volant à son fils. De ce côté, on aura pas beaucoup de moments frissons grâce aux jeux des acteurs. En même temps, c’est pas le but de la série.

La réalisation se veut résolument moderne à l’instar de l’ambiance musicale à base de RnB et de la fameuse musique de K2000 en mode guitare électrique. De bons gros clichés de partout et des moments gnan-gnan comme il faut (pas). Le scénario du pilot est relativement navrant.

Bref, je ne garde pas grand chose de ce pilot. C’est bien dommage. En même temps, je n’étais pas fan de l’ancienne série non plus. Ça distrait quand il n’y a plus rien à regarder sur les autres chaines. Mais, un truc me chagrine. Où est passé l’humour relatif de la voiture avec M. Knight d’antan ? Je ne retrouve pas du tout l’esprit « convivial » de la série. Le pilot reste quand même pêchu et se laisse regarder.

Concernant les sous-titres français, une équipe se forme sur Sub-way.fr. Vous pourrez donc les trouvez comme d’habitude sur le site de centralisation et de réalisation de sous-titres le plus complet du net pour les séries américaines : SeriesSub.com.

Avec tout le rififi entre les producteurs et les scénaristes au pays des séries, c’est nous qui nous retrouvons privés de Jack Bauer, rationnés en Desperate Housewives, amputés de Lost. Alors, plutôt que de s’apitoyer sur notre sort, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir une bonne série ? Je vous présente Friday Night Lights, adaptation TV du roman éponyme.

L’histoire est des plus simples. Dillon, une petite ville texane, ne vit que pour une chose : son équipe de football américain. Cette dernière est le cœur de ses habitants battant à tout rompre chaque vendredis soir. Si vous aimez les films où on suit le parcours initiatique et semé d’embuches de petits champions vers la victoire et la gloire, vous allez aimer cette série. Mais attention, il y a bien plus que ça. On tient véritablement quelque chose à commencer par ce qui m’a sauté le plus au yeux : les acteurs, qui sont véritablement bluffant de justesse. En plus, c’est une brochette de beau gosses musclés (Tim Riggins, ma soeur t’adore…) et de magnifiques pom-pom girls (Lyla, si tu es libre…). Voilà 60% du public convaincu de regarder au moins les 3 premiers épisodes. Un très bon point pour coach Taylor, joué par le héros de « Demain à la une« , qui s’est trouvé un jeu et un charisme digne des plus grands.

Mais ce n’est pas fini. Ce n’est pas de la série pour ado sans fond. Des sujets difficiles sont abordés et d’une nouvelle manière. L’infirmité, la dualité victoire/défaite, la confiance en soi, la force d’une équipe et j’en passe. On suit avec un intérêt grandissant le parcours de chacun des joueurs de l’équipe, des familles de Dillon et de leurs difficultés, le tout sans jamais tomber dans le gnan-gnan. Vous êtes combien maintenant à vouloir voir la série ? 80, 90% ?

Saupoudrez le tout d’une réalisation dynamique à coup de caméras parkinsoniennes, de musiques dans le coup et de scénarii pas trop débiles et vous voilà tous conquis par un bon plateau-repas que je déguste depuis maintenant 15 épisodes et sans être rassasié. A ce jour, NBC diffuse la saison 2 tandis qu’on découvre sur la TNT (en VF, tous les mercredis soir sur NRJ12) la saison 1 inédite en France. Et comme c’est meilleur en version originale, les sous-titres sont trouvables rapidement sur SeriesSub.com grâce à l’équipe de top-series.net (investissez dans un petit relecteur, les gars et ce sera parfait ;)). La série réalise des scores raisonnables mais en chute aux Etats-Unis. Pas de news pour une saison 3, pour le moment. En attendant, laissez-vous donc tenter par Friday Night Lights.

Hier soir, à 21h, se tenait la première représentation parisienne de la pièce « L’Abribus » au théatre de la Gaité Montparnasse avec Florence Foresti et Philippe Elno. Comme annoncé précédemment, j’avais mon billet. Qu’en ai-je pensé ?

Levé de rideau

21h15. L’épais rideau rouge qui cache la scène d’environ 10 mètres de large s’ouvre laissant place à un sobre décor : un paysage campagnard désert où règne le silence. Au beau milieu, un banc. Allongé sur ce dernier, un apiculteur fait une sieste. La salle pleine de près de 300 personnes reste silencieuse. Moi, sur mon strapontin estampillé « J3 », je n’attends qu’une chose : l’entrée tant attendue de l’idéal féminin de ma planète personnelle : Florence Foresti. Arrivé une demi heure avant le début, j’avais patienté en regardant les gens s’installer et la salle se remplir tel un puzzle se formant lentement. Et puis, elle entre. En citadine perdue dans la cambrousse armée de son téléphone portable et de son PDA. Sur la tête, des antennes d’abeilles, résidus oubliés de la soirée ruche de la veille…

Mon avis sur la pièce

La suite raconte la rencontre entre Eric, l’apiculteur calme et posé cultivant en plus du miel, l’amour du silence, et d’Isabelle, réalisatrice et star du cinéma super-active hypocondriaque, ne supportant pas le silence, la campagne sans réseau téléphonique et les mièvreries. Pendant un peu plus d’une heure, les deux personnalités vont s’entrechoquer, se mêler. La pièce est relativement bien écrite, malgré des faiblesses dans la seconde partie et une fin un peu hachée. Les deux comédiens sont très bons et utilisent toute la palette de l’humour. On retrouve une Florence Foresti magnifique et étincelante, au sommet de sa forme, portant la pièce par son talent, s’entendant parfaitement avec un Philippe Elno, au jeu aussi sobre que juste. Florence excelle dans son personnage qui lui colle à la peau. La mise en scène pêche un peu par un manque de mobilité. J’aurais aimé voir le contraste des deux énergies accentué par des déplacements « hystériques » de la working-girl. Mais, l’ensemble se tient tout de même très bien.

Une première à la Murphy

Lors de cette première, il y eut un moment assez fameux. Isabelle tente d’écouter le répondeur de son téléphone sur haut-parleur que tient Eric au bout de son bras car c’est le seul endroit où il capte. Après quelques secondes, on s’attend à entendre le répondeur mais rien. Les deux comédiens commencent à improviser avec des piques adressées au technicien qui a oublié de lancer la bande. Des rapides coup d’œil entrecoupés de répliques de choix. La bande ne part toujours pas. Les comédiens continuent leur improvisation. « Bah tient je vais montrer mes seins », fait Flo en détachant son manteau. « Alors, moi ça va bien. J’ai eu un bébé. Il se porte bien. Philippe a une fille de 10 ans. Elle va bien aussi ». La salle éclate de rire à chaque tirade. Parmi les rires, celui de Laurent Ruquier que Flo remarqua lors et sanctionna d’un « Ah, maintenant que je l’ai vu, j’vais avoir la pression. Super ! » D’un coup, une voix rauque commence à lire le texte du répondeur à la place de la bande et Flo et Philippe éclatent de rire. Se reprenant, ces derniers s’adressent directement au metteur en scène de façon ironique. « Non, mais ça va pas être possible là. On peut vraiment rien faire ? En plus, c’est même pas un vrai comédien qui fait la voix. » La salle rit aux éclats jusqu’à ce qu’on nous annonce que la pièce va devoir s’arrêter 10 minutes. Le rideau se ferme. Alors que des personnes souhaitent profitent de la trêve pour passer aux toilettes, le répondeur jaillit tout à coup des enceintes et la foule crie un grand « aaaah! » de soulagement. La pièce reprend. Flo débarque : « On va pas vous faire l’affront de tout recommencer. Mais, on va le faire vite fait. Dans les épisode précédents… » Eclats de rire. Et la pièce reprend.

Un peu plus tard, il est question d’une éclipse. A l’arrière du décor, un soleil en carton-pâte brille. Un technicien est censé avancer un carton pour masquer lentement le soleil, simulant ainsi l’éclipse attendue. Mais, il semble que l’éclipse soit allée un peu trop vite. Et Philippe d’improviser : « Ça c’est de l’éclipse Turbo-Diesel. Elle va su-per vi-te ! Beaucoup trop vite, à mon avis. » La foule, comprenant, rit aux éclats.

Conclusion

La fin de la pièce est réellement faible comparée à la première moitié. Est-ce à cause du micmac technique ? Quoi qu’il en soit, la pièce reste réussie. Florence Foresti est magistrale et introduit son compère au public en fin de représentation se concluant par des applaudissements nourris. Elle prend la peine de s’excuser pour les problèmes techniques, affirme être heureuse de retrouver un public qui lui avait manqué durant son congé maternité et se retire sous les bravos. J’ai donc passé un très bon moment et espère que vous courrez voir la femme de ma vie dans L’Abribus, pièce jouée jusqu’en mai au théatre de la Gaité Montparnasse.

Cashmere Mafia, c’est Desperate Housewives à New York dans le monde des affaires. 4 féroces femmes d’affaires incorruptibles, meilleures amies depuis la fac, tentent de mener de front leur vie familiale, leur carrière et leur vie amoureuse. A la baguette, le créateur de Sex and the city. Des actrices excellentes tant dans leur jeu que dans leur plastique.

Après 2 épisodes regardés, je suis convaincu que cette série cible le même public que Sex and the city ou Ally Mc Beal. On retrouve une ambiance « working girls » très 21ème siècle à la TV. Y sont abordés les thèmes habituels comme l’homosexualité ou les problèmes de couples mais surtout un nouveau monde des affaires mené d’une poigne de velours dans un gant de fer par le quatuor de charme. Cette véritable mafia, armée d’organizers et de téléphones portables, que forme le groupe de 4 femmes indomptables va ravir un public essentiellement féminin qui baigne depuis quelques décennies dans le souvenir douloureux de leur aïeules muselées par le pouvoir de la testostérone et se sentant investi d’un devoir de revanche. La réalisation est bien léchée tout comme le choix de l’ambiance musicale moderne. Malheureusement, il semblerait que les premiers chiffres d’audience outre atlantique soient catastrophiques. Personnellement, je me sens moyennement concerné par cette série que je ne continuerai pas à suivre. Libre à vous de vous faire votre propre avis.

Diffusée sur ABC, Cashmere Mafia met en scène Lucy Liu, Bonnie Somerville, Frances O’Connor et Miranda Otto. A ce jour, 2 épisodes ont été diffusés.

Les sous-titres français et VO de la saison 1 sont ou seront disponibles sur SeriesSub.com.

La traditionnelle trêve de Noël des séries américaines arrive. Cette année, la grève des scénaristes a particulièrement perturbé les diffusions sur les grands networks mais de nouvelles séries ont quand même pu sortir. Que vaut ce cru 2007-2008 ?

Globalement, c’est la première année où il n’y a pas de grande série à la 24, Lost, Prison Break, Desperate Housewives ou encore Heroes/Dexter l’an dernier. Le « phénomène séries US » commencerait-il à s’essouffler ?

Quoiqu’il en soit, je vous propose un classement personnel des nouvelles séries américaines 2007-2008. Pour chaque série, j’ai au moins regardé 3 épisodes. Dans la suite du billet, vous trouverez le détail et les informations sur chacune des séries.

1. Californication
2. Journeyman
3. Dirty Sexy Money
4. The Big Bang Theory
5. Chuck
6. Pushing Daisies
7. Life
8. Gossip Girl
9. Reaper
10. Bionic Woman

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Ce mois de mars voit naître les séries dites de mid-season sur les chaînes américaines. Voici mon avis personnel sur 5 d’entre elles :

• Raines
• Blood Ties
• The Riches
• Andy Barker P.I.
• October Road

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Comme annoncé dans ce billet, Traveler, à l’instar de Heroes, était l’un des shows américains les plus attendus de cette saison 2006-2007. Cette grosse production était attendu pour Janvier dernier mais les épisodes ont dû être reshootés.

Pour rappel, voici le pitch de la série :

Les 3 meilleurs amis du monde décident, pour fêter leur diplôme respectif, de partir en Road Trip à travers le monde. Première Escale : New York dont une petite visite d’un grand musée. Alors qu’ils s’amusent à faire une course de roller dans les galleries, une bombe explose dans le musée les propulsant malgré eux dans une chasse à l’homme et une course contre le FBI pour prouver leur innocence dans un contexte terroriste qui les dépassent.

On en sait à présent davantage sur la série qui verra son premier épisode diffusé le 30 Mai 2007 par ABC les mercredis soirs en compagnie d’une autre série de mi-saison. Malheureusement, seuls 8 épisodes ont été commandés contre 13 au départ. Si les audiences sont au rendez-vous donnant à la série le succès qu’elle laissait entrevoir dans le pilot disponible illégalement sur Internet depuis un an, ABC ne saurait se priver d’épisodes supplémentaires. Du moins espérons le…

Bien entendu, vous retrouverez les sous-titres en version française ici-même.

Source : www.variety.com & tv.com

Vous avez aimé Surface l’an dernier où des créatures préhistoriques surgissaient des fonds marins pour envahir les Etats-Unis ? Vous aimerez Primeval. Dans le même genre, cette série diffusée par la chaîne anglaise ITV met en scène des dinosaures chez nos voisins d’outre-manche. Nick Cutter et son équipe son chargés d’analyser une faille temporelle dans la forêt de Dean. L’un des effets secondaires est la venue de dinosaures dans notre temps ; ce qui risque de donner à Nick et son équipe un peu plus de boulot que prévu. D’autant plus que la femme du scientifique a disparu elle aussi.

Placée dans une case horaire pour contrer Doctor Who de la BBC (Samedi soir à 19h45), Primeval est programmée pour 6 épisodes. Le pilot a attiré pas moins de 6,5 millions d’anglais devant leur poste, ce qui est un très bon démarrage pour une série anglaise. Souhaitons à la série un meilleur avenir que Surface l’an dernier (Une saison et puis s’en vont). Quant aux sous-titres, ils seront disponibles sur Seriessub.

Site officiel