Admettons que votre catégorie a ‘236’ pour ID. Pour trouver l’ID d’une catégorie, aller dans le menu d’administration des catégories, survoler le lien de ladite catégorie et regarder le numéro dans la barre de statut au bas de votre navigateur.
Pour exclure de la home, éditer le fichier index.php de votre template et juste avant la boucle if (have_posts()… insérer le code suivant qui va modifier la query wordpress :
if ( is_home() ) {
query_posts($query_string . '&cat=-236');
}
On ajoute la partie de test pour la home au cas où le fichier index.php soit utilisé pour d’autres modes comme les archives par exemple.
Pour exclure plusieurs catégories, il suffit de cette syntaxe :
Pour exclure du flux, on modifie (ou crée) le fichier functions.php du template en ajoutant le filtre suivant :
// Exclude categories from feed.
function myFeedExcluder($query) {
if ($query->is_feed) {
$query->set('cat','-236');
// $query->set('cat','-236,-237,-238') pour en exclure plusieurs
}
return $query;
}
add_filter('pre_get_posts','myFeedExcluder');
A noter qu’on pourrait utiliser le même filtre pour exclure de la home en ajoutant le test is_home en plus de is_feed. Mais c’était pour montrer la technique de base WordPress pour exclure une catégorie de la home dans le premier exemple.
Un excellent délire de Jess Lam et Josephine Yatar qui se sont amusés à imaginer la face cachée des sites internet les plus célèbres : Google, Facebook, Twitter etc. Ces visuels, hilarants pour certains, nous montrent ce qu’il se passe derrière la page web, comme si on passait derrière l’écran.
Vous l’avez sûrement vu passer dans vos journaux ou flux RSS la semaine dernière mais 20 géants du net, Google et Facebook en tête, ont porté plainte contre une nouvelle loi française forçant tout un tas de sites d’e-commerces, d’hébergeurs, de services vidéos, de musiques et de courriel à garder bien au chaud les données personnelles de leurs utilisateurs. Outre le fait qu’une telle mesure va à l’encontre de l’évolution globale d’Internet et que donc une telle loi ne pourra, même si elle passe, jamais être pleinement appliquée, une telle mesure va en plus à l’encontre même des valeurs des droits de l’homme dont la France se veut le fer de lance et le garant dans le monde.
Au delà de l’image pathétique que s’est construite la France au yeux de ses confrêres internationaux ces derniers mois, ce nouvel épisode de « flicage HADOPI-like made in France » illustre à merveille l’un des principaux problèmes dans notre pays : ceux qui proposent ce genre de lois ne comprennent pas le net.
Revenons à l’affaire qui nous concerne pour illustrer mon propos. Le groupe des géants du web, l’ASIC (l’Association des Services Internet Communautaires), dénonce donc la nouvelle loi forçant les acteurs majeurs du web à garder les informations personnelles de ses utilisateurs pour les mettre potentiellement à disposition du gouvernement. Parmi ces données personnelles, les mots de passes doivent être stockés… en clair, c’est-à-dire sous forme textuelle lisible. Or, tout bon service en ligne qui se respecte ne conserve justement pas les mots de passes ! En effet, ne pas conserver les mots de passes augmente la sécurité (en cas de piratage de bases de données, par exemple, les malotrus n’auront pas accès au même mot de passe que vous utilisez pour 15 autres sites internets) et est l’un des résultats de la confiance qu’ont dû construire difficilement les sites de services en ligne avec leurs internautes, longtemps refractaires à confier à un acteur virtuel inconnu leurs données personnelles.
Techniquement, à la création de votre compte, vous entrez votre mot de passe. Celui-ci va être passé dans un algorithme dit de « hash » pour en produire une version illisible et surtout irréversible (on ne peut pas retrouver le mot de passe à partir du hash). C’est ce hash qui sera conservé en base et non la version textuelle brute et lisible. Lors de votre prochaine connexion, vous entrez votre mot de passe qui sera soumis à nouveau au même algorithme, et c’est le résultat qui sera comparé avec la version stockée en base pour vous accorder ou pas l’accès au service sécurisé. C’est très simple et maintenant bien ancré dans les bonnes méthodes des services en ligne correctement sécurisés. Ce sont des méthodes qui ont été nécessaires pour développer la confiance des utilisateurs envers ces services virtuels.
Et là, on vient nous pondre une loi qui remet en cause tout cela en forçant les sites à conserver la version lisible du mot de passe ! Avec ce que je viens de vous expliquer, vous comprenez maintenant pourquoi les grands du web sont furieux et portent plainte contre la France. Si les législateurs qui nous ont sorti cette loi s’étaient un tant soit peu intéressés au problème en prenant un peu de recul, ils auraient tout de suite compris que le « flicage à tout prix » ne peut se faire n’importe comment et que le web possède déjà ses codes. On ne peut pas lui dicter sa loi. Il n’y a qu’à regarder les places de plus en plus importantes que prennent les membres de l’ASIC dans l’économie mondiale et Française. Internet et ses acteurs majeurs ne doivent pas être pris à la légère. Internet ne peut pas suivre les petites règles édictées par quelques gendarmes législateurs aussi zélés qu’incompétents. Avec les différents procés que ce sont pris Google (Street View et Buzz) et Facebook (Sécurisation de données privées trop complexes) ces dernières années sur leur façon de gérer la sécurité et la vie privée des utilisateurs, voilà que la France leur demande de faire machine arrière. Mais bien sûr ! Mais pour qui se prend-elle ?
La toile Française n’a pas encore la couleur de la toile Chinoise, mais elle tend définitivement vers les façons de faire du pays qui bafouent chaque jour un peu plus les droits de ses habitants. Les droits sur le web sont de plus en plus virtuels, oserais-je dire.
Les plus grands penseurs de l’histoire ont laissé des maximes aussi puissantes qu’inspirées. Ces petites phrases trouvent leur force dans leur intemporalité qui inspire jour après jour bons nombres d’artistes et de penseurs aujourd’hui. Dans son projet privé nomme « Creative Truths », Shirley-Ann Dick nous propose au sein d’un calendrier de retrouver les réflexions de grands peintres, scientifiques et autres philosophes de l’histoire autour de la créativité. Admirablement habillé, le calendrier n’est pas en vente… pour le moment. En voici un condensé avec les traductions qui vous feront briller en société dans votre prochain dîner Bordeaux-Chesnel.
Pablo Picasso – Chaque enfant est un artiste, le problème est de le rester en grandissantAlbert Einstein – Le secret de la créativité est de savoir bien cacher ses sourcesSalvador Dali – Ne craignez pas la perfection, vous ne l'atteindrez jamais.
Sur le KooNDeLLiTcH, toute l’équipe de rédacteurs, vous le savez, est fana de logos et de designs. Cette brillante équipe composée, rappelons-le, de votre serviteur et de personne d’autre, aime aussi vous apprendre des choses que, peut-être, vous ne connaîtriez pas. Alors voici un billet typique ! Après le succès des deux précédents billets sur les logos intelligents, je vais me concentrer ce coup-ci sur de beaux exemples de logos exploitant ce qu’on appelle les espaces négatifs.
Dans une composition artistique, les espaces négatifs sont les espaces autour des sujets principaux. Le plus souvent, ils ne servent à rien d’autre que renforcer le sentiment du message de l’oeuvre en choisissant une couleur adéquate. Mais il est aussi possible de l’exploiter de façon intelligente. Ainsi, dans les oeuvres basées sur les espaces négatifs, il est commun de voir dans un premier temps un objet principal dans l’espace positif et d’autres objets dessinés par les espaces négatifs. Ils paraissent cachés car on ne les voit que dans un second temps. L’un des exemples les plus connus chez nous et bien entendu le logo du groupe de distribution Carrefour ou l’on peut voir le « C » de Carrefour dans l’espace négatif blanc.
Exemple d'utilisation de l'espace négatif dans un logo : le C de Carrefour
Je vous livre donc 24 logos jouant admirablement avec les espaces négatifs pour compléter et renforcer le message de ce qui se trouve dans l’espace positif. Vous avez l’habitude maintenant. Cliquez pour agrandir et/ou lancer la gallerie.
Simple. Rien à dire.
Mignon ce petit pingouin dans le A d’Antartica
Le N et le R sont étroitement liés
Les deux C laissent deviner un chat noir quelque part
Deux Girafes
Oak = chêne et Bros = frêres, que l’on distingue bien.
Bébé Océan
Rooster (Coq) et Star (Etoile) sont dans ce logo
Huit Os
Voyez l’ampoule entre les jambes de la licorne ?
L’éléphant se voit bien dans le S de Safari
Rooster = Coq et Bakery = Boulangerie. On distingue un pain et un coq.
To dig = creuser, d’où la pelle au milieu
Le K et le B de KingsBury sont entremélés
La couronne du Théatre Royale est dessinée par les rideaux
L’espace négatif du B est une tête de chien
Une tasse de café ou une lune étoilée ?
La fameuse flêche cachée entre le E et le X du logo de FEDEX
Le logo de la Formule 1 cache aussi le 1 dans son espace négatif
La première lettre de Pelican est un pélican
Water Drop = Goutte d’eau
Beaucoup d’animaux dans ce logo
Vous n’êtes pas saouls : il y a bien des bouteilles (wine) dans les arbres de cette forêt (forest)
Les poissons d’avril, c’est terminé. Le calendrier est jalonné de tout un tas de périodes associées à leurs rites propres, profondément ancrés dans les us et coutumes des populations. Ainsi, les blagues du premier avril, les chocolats de Pâques, les déguisements d’Halloween et bien évidemment les cadeaux de Noël reviennent chaque année. Des évènements aussi suivis et récurrents se doivent d’être exploités par tout publicitaire avide de surfer sur les vagues juteuses. Du coup, on voit fleurir des campagnes ciblées plus au moins tôt en fonction de l’importance de l’évènement. Deux semaines de publicité pour les chocolat de Pâques, une semaine pour les fleurs de la fête des mères, quatre jour pour le café de la fête des grands-mères, une journée pour la cravate de la fête des pères et bien sûr… TROIS MOIS pour les cadeaux de Noël !
Cette période de Noël est en effet le moment où nos télévisions et nos radios sont prises d’assaut par les annonceurs afin de nous vendre les derniers Zhu Zhu Pets et Beyblades à la mode chez nos chères têtes blondes pour qui rien n’est trop beau, y compris ne plus manger pendant les 2 mois suivants tant on s’est ruiné en jouets. Les publicités pour les enfants pleuvent à chaque coupure. Et ce sont ces dernières qu’a choisie d’étudier Crystal Smith, écrivaine américaine spécialisée dans les médias sociaux et le marketing. En effet, la semaine dernière, Crystal publie sur son site le résultat de son étude sur les mots de vocabulaires utilisés dans les publicités pour les jouets d’enfants. Elle détaille sa méthode en précisant, les horaires, les publicités, les expressions qu’elle a gardé ainsi que la tranche d’âge visée.
Elle a listé les 658 mots des 27 pubs pour garçons âgés de 6 à 8 ans et les 432 mots des 32 pubs pour filles. Chaque répétition d’un mot renforce son poids dans l’illustration qu’elle a obtenu grâce à l’outil Wordle, un outil pour générer des nuages de mots pondérés par des valeurs. Voici ce qu’elle a obtenu :
Les mots plus utilisés dans les publicités de jouets pour fillesLes mots plus utilisés dans les publicités de jouets pour garçons
Même si votre anglais est balbutiant, je pense que vous comprendrez quand même la majorité des mots. Surtout que ce sont des mots destinés à des enfants de 6 ans. On obtient un monde enchanté d ‘amour, de magie, de fun et de fêtes pour les filles. Tandis que pour les garçons ont le droit à des batailles, au pouvoir, aux armes et aux voitures. Je sais bien qu’il s’agit là d’un public cible américain mais je ne pense pas que cela permettre d’exclure le cas de la France, tant on connait bien l’analogie des publicités qui passent chez nous en période de Noël. On ne découvre rien. On sait déjà tout cela. Mais je trouve que présentés sous la forme de deux nuages de mots mis en parallèle, cela renforce le caractère édifiant de l’étude.
Si vous me suivez sur twitter, je tiens tout d’abord à vous présenter mes excuses. En effet, tout au long de cette journée du 1er avril 2011, j’ai relayé tous les poissons d’avril qui me tombaient sous la souris. Je n’ai pas l’habitude de spammer mes followers, donc j’espère que vous me pardonnerez bien volontiers.
Ce cru 2011 est en tout cas bien décevant ! Même Google ne s’est pas vraiment foulé, je trouve. Je vous livre donc ici la liste des différents liens recensant les poissons d’avril du web 2011 :
Bild.de lance une rumeur sur une sextape de Justin Bieber. http://goo.gl/UTuzu
muzicosphere.com promeut une méthode bizarre pour apprendre la guitare : La Viagratte. http://goo.gl/7o7nh
ABC.com s’est amusé à créé des eCards pour plein de shows US. http://goo.gl/MXwk4
Comme chaque année, BirdsDessines.fr bat tous ses records de fréquentation le 1er avril grâce à cette BD: http://goo.gl/ZjX7u
Lepost.fr annonce que Valérie Pécresse interdit le Beer Pong en France. http://goo.gl/jm1KE
Clubic annonce qu’Obama va recruter Mark Zuckerberg comme conseiller à la communication. http://goo.gl/uL0in
Slate tente de nous faire peur avec l’acide hydroxyque… qui est en fait l’eau. http://goo.gl/MnJMl
Lemondeinformatique.fr annonce que l’Hadopi va proposer des minitels aux entreprises pirates. http://goo.gl/P4aXv
Blogduhightech.com annonce qu’Apple et LG vont sortir un frigo high tech. http://goo.gl/yh7HH
Surfscience.com annonce la mise au point d’une piscine pour surfers avec vague circulaire infinie. http://goo.gl/CrILv
Lejournaldumac.com relaie la vente sur spinninghat.com d’un iPad transformé en machine à écrire. http://goo.gl/8gF3A
Au Crédit Agricole, les insultes seront désormais taxées. http://goo.gl/hDEgY
Rappelez-vous fin 2010, le Pakistan a connu des crues record qui ont dévasté plus d’un cinquième de la surface totale du pays. Forcément, avec autant de terres submergées, ce ne sont pas seulement les vies de 20 millions d’habitants humains qui sont bouleversées mais aussi celles de beaucoup plus petits êtres vivant là. Parmi ces derniers, les araignées.
Lors des crues, des millions d’araignées sont grimpées aux arbres pour échapper à la montée des eaux. L’eau mit tellement de temps à s’en aller que les arbres se sont retrouvés couverts de toiles d’araignées ! Voyez plutôt.
Pour échapper à la montée des eaux, les araignées sont monté aux arbres.
Le résultat visuel ressemble plus à une invasion aliens ayant emballé nos arbres de leur bave gluante. Vous pouvez vous rendre compte de l’ampleur de la chose sur la gallerie du site Wired UK, source de cette information.
Cependant, il se pourrait que ce paysage effrayant soit un mal pour un bien. En effet, des scientifiques britanniques ont remarqué une baisse très significative du nombre de moustiques porteurs de la malaria dans les zones où les araignées ont colonisé les arbres de leurs toiles. Alors qu’au contraire, avec autant d’eaux stagnantes, on pouvait s’attendre à une montée dramatique du nombre de nuisibles mortels. On se console de la moindre victoire, si petite soit-elle, dans un pays qui va mettre des années à se reconstruire… si la nature le lui permet.
Chaque jour Xavier Gorce, dessinateur de presse « à tendance zoophile » comme il aime à se décrire, publie dans son blog « Les Indégivrables » sa vision de l’actualité au travers de courtes bandes-dessinées mettant en scène des pingouins sur une banquise. Bah quoi, c’est aussi bien que des oiseaux blasés, non ?
Ces deux derniers jours, il a su transcrire à sa manière une vision intéressante de la crise nucléaire qui se déroule actuellement au Japon. Au coeur de cette crise se trouve la centrale de Fukushima qui apparaît tellement hors de contrôle pour les ingénieurs de TEPCO ont demandé l’aide d’experts français d’EDF et d’Areva. C’est dire ! Mais cette crise est aussi dans les média et les opinions. Déjà traumatisés par les bombardements américains, la crise actuelle apporte pas mal d’eau (sans mauvais jeu de mots) au moulin des anti-nucléaires japonais. Et on les comprend aisément. Mais sur un plan international aussi, la lutte entre pro et anti est relancée. Notamment en France, célèbre pour son savoir-faire en la matière au travers de ces grands acteurs que sont EDF et Areva sur le marché mondial.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent nos média en communiquant souvent à coup de sondages édifiants. Ah, les sondages ! Ces miroirs déformants à qui l’on fait dire n’importe quoi. Il suffit de prêter attention à la formulation de la question du sondage ou encore aux commanditaires.
C’est le sujet qu’abordent les derniers strips de Xavier que je vous présente aujourd’hui.
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