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Quand un boulanger explose tous les records d’audience de la TV Coréenne…

24/09/2010 Comments off

Accrochez vos ceintures, je vais vous conter la palpitante saga des audiences d’une série phénomène qui se passe loin de chez nous, en Corée du Sud, les histoires d’un jeune boulanger… C’est parti !

En juin dernier, la Coupe du Monde de Football commençait. Tous les hommes de la planète allaient être mobilisés devant le petit écran du bar du coin pour suivre les exploits footballistiques de leur équipe favorite, laissant ainsi leur femmes vaquer à leur occupation favorite… le ménage… la télévision. C’est dans ce contexte sportif mondial qu’un autre événement, alors anodin, pointait le bout de son nez dans une partie de ce monde. Personne ne pouvait imaginer l’ampleur que cet événement allait prendre.

Cet événement, c’est le début de la série Jeppangwang Kim Tak Goo en Corée du Sud. Bon, après une telle introduction, vous devez être un peu déçu. C’est normal. Mais attendez un peu. Cette série raconte les aventures d’un boulanger sur fond de romance. Synopsis pas vraiment excitant, n’est-ce pas ? Et pourtant, dès sa première semaine, la série intéresse près de 16% des téléspectateurs coréens. Une très belle entrée en matière et qui, avec la Coupe du Monde, devrait s’améliorer dans les semaines à venir.

Fils illégitime d'un grand entrepreneur boulanger, Tak Goo Kim se lance dans ce même métier avec passion, en dépit de la rivalité qui l'oppose à son demi-frère dans bien des domaines...

A noter que la Corée du Sud elle-même participe à la Coupe du Monde et que chaque match de l’équipe nationale mobilise plus de 50% de téléspectateurs à chaque fois, ce qui est en général très mauvais pour lancer une série tant il est impossible de lutter contre un tel engouement. Et pourtant, la chaine KBS, qui diffuse les aventures du boulanger, va profiter de la déprogrammation pour cause de ballon rond des autres séries sur les autres chaines la seconde semaine. En effet, dès la seconde semaine les audiences vont faire un bond impressionnant de 10% de parts de marché pour atteindre 27%. Le désespoir des téléspectatrices coréennes en overdose de ballon rond est-il si conséquent ? Attention, les autres séries déprogrammées vont revenir dans les grilles. En sera-t-il de même la semaine prochaine ? En tout cas, il apparait que tant que l’équipe de Corée de football est toujours en course dans la Coupe du Monde, cela profite à notre boulanger national.

La 3ème semaine, nouveau contexte : c’est la commémoration des 60 ans de la guerre qui a divisé le pays en 2. Des séries et téléfilms sont diffusés à l’occasion. Une nouvelle concurrence ponctuelle vient donc s’ajouter au retour des séries habituelles pour notre pâtissier. Alors, que s’est-il passé ? On n’arrête pas si facilement Tak Goo Kim, le nom du héros de la série, puisque les audiences grimpent encore pour dépasser la barre symbolique des 30% ! Incroyable. Jusqu’où cela va-t-il aller ? Tout est possible à présent. Pourrait-on imaginer 40% pour une série sur une romance sur fond de petits pains ?

Le "Baker King" (roi des boulangers) pulvérise tous les records d'audience en Corée du Sud !

Et bien, le doute n’est plus permis début août quand un épisode atteint 39,9% de part d’audience. Qui arrêtera le boulanger ? Surtout que 36 épisodes sont prévus à la diffusion ce qui devrait la mener jusqu’en octobre ! Il y a encore de la marge. Et bien c’est le cas ! La série que l’on peut désormais qualifier de « culte » en cette mi-août 2010 dépasse allègrement la barre mythique des 40% et atteint 45% ! Oui, 45%. Elle atteint donc le très enviable statut de « national drama », un terme employé en Corée du Sud pour désigner une série qui captive tout le pays, tant au niveau des audiences que du bouche à oreilles. C’est presque hypnotisant de voir les chiffres continuer de grimper semaine après semaine !

Puis jusqu’à fin août, les audiences redescendent. Mais pas de beaucoup. La moyenne se stabilise à 43%, ce qui reste incroyable. Le season final est prévu pour 16 septembre et comme on sait qu’en général les audiences connaissent un bond lors de la diffusion de l’ultime épisode d’une saison, on se prend à rêver à l’exploit, que dis-je, au « miracle » de voir la barre des 50% passées par une série, ce qui serait une première.

Puis, une menace vient assombrir l’avenir de la série. Le syndicat sud-coréen qui représente les intermittents du spectacle voudrait bien que les chaînes règlent davantage l’addition et menace de se mettre en grève. Le risque, c’est bien-sûr celui de toute grève dans une industrie télévisée : le blocage complet des tournages (qui s’effectuent en général en flux tendus), et donc de voir les grilles soudainement vidées de toutes les fictions produites à l’extérieur. La date de début de grève est fixée au 1er septembre.

Au bout d’une semaine de grève, les syndicats parviennent à faire plier et obtenir les remboursements de tout ou partie des dettes contractées par les grandes chaines. En effet, la mise en pause d’un succès comme Jeppangwang Kim Tak Goo signifie un manque à gagner tel que MBC a préféré transiger pour permettre la reprise des tournages. Tout ceci se passe en plus avec le début des nouvelles grandes séries de l’année. Décidément, la concurrence est rude pour le boulanger.

Alors que le dernier épisode de la première saison se rapproche, MBC met les bouchées doubles pour promouvoir sa série poule aux oeufs d’or en faisant le buzz sur un événement attendu par les fans de la série et passer la barre des 50% au season final. Et ça marche ! A deux épisode de la fin, la série atteint… 48 % de part de marché ! Reste à voir les audiences du dernier épisode. Passera ? Passera pas ?

17 septembre 2010. Lendemain de la diffusion du dernier épisode de la première saison de la série succès de l’été. Les audiences paraissent. Alors ? Alors ? ALORS ?! Mission accomplie ! le fameux boulanger de Jeppangwang Kim Tak Goo a finalement réussi son pari de capter l’attention de 50% des spectateurs coréens, s’offrant même le luxe d‘aller jusqu’à 50,8% ! C’est tout bonnement incroyable et laisser rêveur les chaines du monde entier.

Lorsqu’un tel phénomène prend fin, il laisse un trou béant dans les grilles et il va falloir faire fort pour combler ce trou. En tout cas, suivre les exploits des audiences de la série a été aussi excitant que la série elle-même.Un grand merci à Ladyteruki de SeriesLive.com de nous avoir permis de suivre cette saga estivale. En attendant peut-être de la voir débarquer chez nous (qui sait ?), elle devrait être disponible en coffret DVD importable.

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Découvrez Undercovers, la série d’espionnage de JJ Abrams qui ne se prend pas la tête

23/09/2010 Comments off

  • Genre :  Drama, Espionnage
  • Diffusé sur NBC, au format 42 mn
  • Première diffusion : 22 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : Audrey pour SeriesSub.com, Arcadya Global Team pour U-Sub.net. Le tout sera disponible sur sous-titres.eu
Synopsis

Deux espions mari et femme, Steven et Samantha Bloom, reprennent du service après plusieurs années de repos. Mais, maintenant, ils travaillent ensemble…

Evaluation

Alias est de retour ! Mais ce coup-ci en couple black sans grande inspiration, ni charisme. Une série d’espionnage fraiche, rythmée et décomplexée qui ne se prend pas au sérieux. De l’efficace mais du petit J.J. Abrams.

Avis détaillé

Paris. Une chambre d’hôtel tranquille. Tout à coup, des bruits de coups retentissent. Un homme assoupit se réveille en sursaut, barricade sa porte affolé et fuit par le balcon. Les hommes à ses trousses finissent par pénétrer dans sa chambre et le poursuive. Le fuyard, maintenant sur le toit, brandit son portable et appelle son contact « Ici Leo. C’est quoi ce bordel ! Rappelez vos hommes ! Je vous envoies les fichiers. » Il se cache et sort un ordinateur de sa sacoche, l’allume, branche une clef USB en forme de petit robot rouge aux yeux scintillants. Leo tape nerveusement sur son clavier. Les fichiers sont en cours d’envoi alors que les hommes armés se rapprochent dangereusement. Transfert terminé ! Il se relève et reprend la fuite par une porte qui le mène dans un cul de sac. Rapidement, il réagit, sort sa clef USB, la planque dans un élément de cheminée sur le toit juste avant que les hommes débarquent devant lui. « Ne bouge plus ! » Leo Nash est fait. Après on découvre enfin nos héros, Samantha et Steven Bloom, un couple gérant d’un traiteur. Elle a la cuisine, lui à la gestion. La petite soeur de Samantha, Lizzy, travaille en cuisine aussi. Un jour Lizzy va ouvrir la porte à un vieil homme mystérieux qui demande à parler à Steven et Samantha. Il sait qui ils sont : d’anciens membres de la CIA. Les meilleurs dans leur temps. Ils ont démissionné il y a 5 ans pour sauver leur mariage et monter leur affaire mais il semblerait que l’agence ait besoin d’eux pour localiser un certain agent Leo Nash, disparu. Vont-ils rempiler pour une mission ?

Bon, je sais pas pourquoi, ce coup-ci j’ai eu envie de narrer les 5 premières minutes du pilot. Ça ne spoile pas grand chose, rassurez-vous. Avant de lire, sachez que j’ai toujours été un grand fan du sieur Abrams, papa aux côtés de Josh Reims d’Undercovers.

Commençons cette review par le plus important : les acteurs. En effet, pour une série de ce genre et avec ce pitch, il FAUT un couple charismatique, attachant et original. Manque de bol, le couple est certes attachant mais n’a rien d’exceptionnel qui nous forcerait à ne rater aucune de leurs aventures hebdomadaires. Ils sont beaux. Ça, c’est indéniable. Boris Kodjoe, qui joue Steven à droite dans la capture ci-dessus, surpasse même notre Harry Roselmack national. Mais notre Harry a plus de charisme. Gugu Mbatha-Raw, qui joue la femme espionne, est magnifique et plus attachante que son mari. Son jeu est plus frais. Le tout reste un peu juste pour porter la série comme Jennifer Garner l’a fait pour Alias. Après, on a quelques seconds rôles : Gerald McRaney joue Carlton Shaw, leur nouveau patron froid et autoritaire à la manière de Jack Bristow au sein de la CIA et Ben Schwartz, leur contact un peu déjanté, rappelant Marshall Flinkman mais dans un genre plus opérationnel sur le terrain. Et pour finir, Lizzy vient remplacer Will Tippin. Vous l’avez compris, Undercovers, c’est Alias en couple black mais sans l’inspiration de la série culte originelle.

Une chose remarquable et qui rappelle aussi beaucoup Alias, les petites transitions stylisées et soignées lorsque les Bloom se rendent dans un pays étranger. On a le droit une image en mode vieille carte postale animée avec le nom de l’endroit où ils sont et une musique locale. Sympa. Une chose beaucoup moins sympa et même ratée : le générique. On va préférer l’oublier même et ne pas en parler davantage.  Les dialogues sont téléphonés et d’un classique à faire peur. Pas de mots ou expressions propres au couple. Ce couple est trop fade ! Concernant l’intrigue du pilot, on retrouve une mission classique d’infiltration sur fond de musique énergique et localisée en fonction du lieu d’intervention. La musique nous prévient bien du moment où on doit avoir peur ou l’action se précipite ou le méchant arrive. « Allo ? – Ils arrivent ! Dégagez ! – Allons-nous-en. » MUSIQUE-QUI-FAIT-QU-ON-COMPREND-CE-QUILS-SE-CASSENT-VITE. On a plein de marques d’un show pauvre comme les fameux » je zoome 40 fois sur une image d’une caméra d’ATM pourrie et résolution 9×5 pixels et j’arrive parfaitement à distinguer les mentions légales figurant sur la carte de visite du méchant brûlée à 97%  qui dépasse à peine de la poche intérieure de sa veste ». Peut-on encore faire ça dans une nouvelle série en 2010 ?

Évidemment, on apprécie les habitudes de couples, les jalousies, les jeux de séductions, les disputes, les histoires de famille et d’amours passées qui viennent s’entremêler aux gadgets improbables et aux situations incongrues  (Toujours prendre au minimum un transal pour sauter en parachute). L’assistant technique du couple, coincé à tenir la chandelle sur le terrain, apporte un brin supplémentaire  de folie et d’humour avec sa passion pour Steven. C’est plaisant mais pas transportant.

On s’attend à voir débarquer une trame principale courant tout du long de la série car cela a vraiment été une des raisons du succès d’Alias. Dans le pilot, on n’en apprend très peu voire pas du tout sur cette trame indispensable pour voir la série perdurer. Alias sans ses artefacts et le plan diabolique de Sloane n’aurait jamais été Alias. Je ne conçois pas cette série sans une trame globale dont, bien évidemment, Lizzy serait la première a souffrir.

Évidemment, la série ne se prend pas la tête et le revendique. On sent bien toutes les touches amusantes quasi comédie, certains mouvements de caméras farfelus et des situations à la limite du cocasse. Et je pense que c’est l’esprit de ce showdu coup se boit comme un diabolo grenadine qui . Une heure de gentil espionnage sans se prendre le chou. Undercovers se prend encore moins au sérieux qu’Alias à l’époque. Un esprit qui pourra réellement ravir beaucoup de téléspectateurs. Pas besoin de trop réfléchir. Les méchants ont des têtes de méchants. Le coupe espion explique à l’oral chacun de leur geste et de leur choix qui sont bien évidemment les bons. Quand on est à Paris, la Tour Eiffel est sur tous les plans. J.J. Abrams a choisi là la facilité au risque et ça ne lui ressemble pas. Il manque tellement d’âme et de personnalité que ça ne reflète pas les oeuvres passées du nouveau maître de la TV et du cinéma. En même temps, c’est peut-être ça le soucis : à multiplier les projets, on passe peut-être moins de temps à travailler la qualité.

Au final, je suis déçu par Undercovers. Ce n’est pas une mauvaise série d’espionnage. C’est pêchu, c’est frais, c’est désinvolte mais le couple star manque vraiment de piquant et de personnalité tout en restant crédible. On retrouve tous les schémas qui ont fait le succès d’Alias à son époque sans la touche d’unicité. Ce show se suit sans se prendre la tête. C’est avant tout une série de niche qui pourrait donc tout trouver son public (je pense que ma copine qui va beaucoup aimé par exemple) si la trame principale de la série tient la route et que le couple s’étoffe un peu plus.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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Découvrez The Event, la nouvelle série la plus attendue de la saison 2010-2011

21/09/2010 Comments off

  • Genre :  Thriller
  • Diffusé sur NBC, au format 42 mn
  • Première diffusion : 20 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : La Ev3nTe4m sour Sous-titres.eu (via La Fabrique)
Synopsis

En enquêtant sur la disparition mystérieuse de sa fiancée, Sean Walker, un homme ordinaire, se retrouve au beau milieu d’une conspiration qui implique le nouveau Président des Etats-Unis, Elias Martinez, Sophia Maguire, à la tête d’un groupe de détenus, et le père de Leila, la bien-aimée disparue de Sean. Les destins de ces protagonistes vont être amenés à se télescoper, tous embarqués dans un complot de grande envergure qui pourrait bien bouleverser le sort de l’humanité.

Evaluation

Un pilot on ne peut plus efficace avec un dernier quart d’heure haletant et un final réussi. The Event pourrait-elle réussir là où FlashForward a échoué ? Rien n’est encore certain.

Avis détaillé

Après Boardwalk Empire hier, c’est au tour de The Event de passer son AlcoTest. Alors que la nouvelle série de Scorsese a tenu toutes ses promesses, qu’en est-il de LA série la plus attendue de cette rentrée sérielle 2010-2011 ? NBC a-t-elle trouvé le chainon fédérateur manquant dans la case des thrillers grand public feuilletonnant ? C’est fort possible !

Le pilot est centré principalement sur le personnage de Sean Walker, jeune homme fougueux, emmenant sa petite amie en croisière pour la demander en mariage. Tout se passe bien sur une des îles escales quand ils font la rencontre fortuite d’un couple dont la fille est quasiment en train de se noyer. Sean, n’écoutant que son courage, remet sa demande à plus tard et sauve la demoiselle en détresse. Rencontre réellement fortuite ? Le lendemain, la copine de Sean ne se sent pas bien et décide de rester dans sa cabine pendant que son homme part faire de la plongée avec sa nouvelle amie ex-quasi-noyée. A son retour sur le bateau, il remarque pas mal de choses anormales. Pendant ce temps-là, le président des Etats-Unis fraichement élu prépare une grande conférence de presse pour annoncer une nouvelle retentissante.

Bon, mon bref récapitulatif du dessus est pas vraiment fidèle à la construction réelle du pilot. En effet, l’épisode nous est présenté d’une manière non linéaire avec des sauts dans le temps à la Lost. A chaque saut, le téléspectateur est pris par la main pour remettre le passage dans le bon contexte temporel. Si certains pourront paraître un peu déroutés, les autres désormais habitués à ce genre de narration suivront avec entrain de premier épisode de The Event. Les promesses des producteurs semblent être tenues mais de façon inégales. Certains passages sont lents, d’autres vont très vite. Le président dit qu’il aimerait aller quelque part et au prochain plan… il y est. Mais, ça ne gène en rien le rythme de la série qui va crescendo tout du long. Ca part tranquillement avec quelques interrogations par ci par là, puis d’un coup PAN ! On est dans un avion et tout le monde panique. On revient au rythme tranquille des dessous de la maison blanche et d’un coup PAN ! Tout se précipite. Les quinze dernières minutes sont haletantes. J’ai pas cligné des yeux jusqu’au final auquel on ne s’attend pas et c’est tant mieux. The Event serait-il un FlashForward qui aurait appris de ses erreurs passées et retenu la leçon ?

Jason Ritter

On m’a demandé si The Event était un Lost-Killer. La série pourrait en effet prendre la place de LA grande série feuilletonnante que l’on suit avidement chaque semaine mais on ne retrouve pas la qualité et l’intelligence d’écriture. Certains dialogues sont très convenus (Mon Dieu, le flic qui essaye d’arrêter l’avion dans sa voiture ne parle qu’en stéréotypes… Un brin agaçant) et certaines scènes un peu téléphonées (les scènes d’actions du début sont plutôt mauvaises). Mais, tant de promesses ont été faites en amont de la diffusion qu’on est en droit d’attendre du très bon. On s’attache au fur et à mesure à notre héros. On a un peu peur dans les premiers moments quant au jeu d’acteur de Jason Ritter, puis on est (un peu) rassuré.

Blair Underwood

Blair Underwood joue un président des Etats-Unis black (c’est devenu très à la mode, merci 24 😉 ) qui rappelle un certain David Palmer mais avec bien moins de charisme. Le personnage joué par Laura Innes n’est introduit qu’en surface. On en saura plus sur elle vu qu’apparemment c’est elle qui en sait le plus sur l’événement.

Laura Innes

D’ailleurs, sait-on dès le pilot ce qu’est l’événement ? La réponse est non, mais on s’en doute quand on voit les dernières secondes. Rien n’est certain mais bon. En guise d’indice, disons que je pense avoir bien pronostiqué la nature de l’Event dans mon Top 10 des nouvelles séries 2010-2011. Quoi qu’il en soit, The Event répond à nos attentes. L’excitation n’est pas au niveau de Boardwalk Empire mais on tient là une bonne série drama thriller à suivre avec intérêt. On sent que Nick Wauters, le papa du show qui a participé aux scenarii de The 4400 et Eurêka, a tenu ses promesses de ne pas reproduire les erreurs de FlashForward qui ont conduit à son annulation et les erreurs de Lost qui ont conduit à une démission massive de téléspectateurs fin de saison 2 et 3.

Mais nous n’en sommes qu’au pilot et la série peut se bonifier comme se détériorer. Même si on sent que la narration est maîtrisée et que ne nous mène pas en bateau, il va falloir attendre encore 2 ou 3 épisodes pour savoir ce que vaut vraiment The Event. Au vu du seul pilot, c’est très prometteur mais attention au péché d’efficacité au détriment de la qualité.

Au final, The Event répond à nos attentes et aux promesses des créateurs de la série. Avec un rythme crescendo tout le long de l’épisode pilot, le final est à la hauteur de nos attentes. Espérons que les épisodes à venir gommeront les petites erreurs remarquées ça et là qui ne gâchent néanmoins pas ce premier épisode très prometteur annonçant une série thriller-action intéressante.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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Découvrez Boardwalk Empire, un chef d’œuvre au temps de la prohibition

20/09/2010 Comments off

  • Genre :  Drama
  • Diffusé sur HBO, au format 50 mn
  • Première diffusion : 19 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : KB sur Sous-titres.eu pour La Fabrique (On recherche du monde d’ailleurs pour du SW3)
Synopsis

« Boardwalk Empire » est un drama qui s’intéressera au développement de la ville d’Atlantic City dans les années vingt, à l’heure de la création des premiers casinos. Argent sale et corruption seront au rendez-vous de cette chronique sombre et violente…

Evaluation

The Sopranos au temps de la prohibition. Un chef d’œuvre tout public dans le milieu  fascinant de la corruption et du trafic d’alcool. Steve Buscemi est grand. Jouissif !

Avis détaillé

Cela faisait longtemps. Très longtemps. Mais ça y est. Une grande, une très grande série est née. Je sais bien que je n’en ai vu que le pilot diffusé hier, mais mon esprit au sortir de ce tout premier épisode de Boardwalk Empire se trouve dans un état  d’excitation tel qu’il m’est impossible de retarder mon compte-rendu. Mais, en un mot : chef-d’oeuvre !

La série se déroule à Atlantic City dans les années 20. On y suit les agissement du roi incontesté de la ville Enoch « Nucky » Thompson. Ce soir, dans son propre cabaret, se tient une soirée en l’honneur de l’entrée en vigueur de la prohibition, votée par le congrès, à partir de minuit. La fête bat son plein dans la grand salle tandis qu’à l’étage, dans une salle privée, toute la crème des politiciens et des hommes d’influence de la ville partagent un repas au frais du chef des lieux. La course à la mairie est en cours et Nucky voudrait s’assurer qu’un des siens ait les appuis qu’il faut au moment venu. Entre graissage de patte, pots de vin et promesses sonnantes et trébuchantes, Nucky organise aussi l’importation et la fabrication d’alcool désormais interdite. D’ailleurs, un chargement de whisky est attendu dans quelques jours.

Bon bon bon. Par où commencer. Sûrement parce ce qui m’a réjoui le plus : l’épisode pilot. Réalisé par Scorsese lui-même, cet épisode est le résultat d’un véritable coup de génie. Une réalisation à la hauteur de l’écriture : du très grand. Le scénario est aussi épais que le bottin et pourtant tout se met en place en un peu plus d’une heure et ce de manière magistrale. L’atmosphère et l’environnement historique d’un Atlantic City des années 20 en début de prohibition est admirablement rendu par les musiques, les décors et véhicules qui raviront les fans du genre gangster old school. Il y a tant d’histoires intéressantes qui s’entrechoquent dans ce pilot qu’on est sûr de ne pas tourner en rond à l’avenir. Et tout cela se suit facilement et naturellement ce qui met la série à la portée de tout un chacun.

La trame de l’épisode est excellente et mêle ambition des jeunes, art de la conversation des plus âgés, débauche de cabaret, truands bernés, gangs italiens de New York et fusillades en bonne et due forme. D’ailleurs on aperçoit un jeune porte flingue du nom d’Al Capone. Sympa 🙂 Gros coup de cœur pour le casting et un Steve Buscemi parfait en Nucky sobre et convaincant qui respecte les belles manières, l’honneur et les femmes. On a plaisir à l’observer gérer et construire son empire d’influence, d’argent et d’alcools. Un personnage tout sauf plat et doté d’une ironie piquante notamment lorsque ce baron du trafic de liqueurs se fait trésorier principal de l’association des femmes luttant contre les méfaits de l’alcool. Les autres personnages sont tout aussi bons avec Jimmy Darmody joué par Michael Pitt campant un jeune homme ambitieux revenu endurci de la guerre et qui veut prouver qu’il n’est plus un gamin. Les agents fédéraux de la prohibition veillent aussi au grain et sont aux trousses de notre gangster.

Personnellement, je n’avais qu’une connaissance disons livresque éloignée de l’époque de la prohibition. Et cette façon de la découvrir en détail me réjouit d’avance. Avec l’appui de Mark Wahlberg et Martin Scorsese à la production, on a les moyens pour passer de bons moments cette année.  Terence Winter, papa de Boardwalk Empire, nous dépeint cette époque haute en couleur au travers du milieu dévergondé et violent d’un parrain qui a la classe. Winter a été scénariste sur The Sopranos et ça se sent ! On retrouve avec un grand plaisir une atmosphère à la Sopranos. D’ailleurs, le ponton qu’arpente Nucky sur la scène ci-dessous ne serait-il pas le même que dans les rêves de Tony ?

HBO a encore frappé fort avec cette série en mode « The Sopranos au temps de la prohibition ». Un série d’époque plus que prometteuse qui compte désormais votre serviteur parmi ses adeptes convaincus. Je n’ai aucune honte à lui attribuer la note de 5 sur 5. C’est assurément le carton de la rentrée qui contentera les sériphiles avertis et tous les autres. Allez-y les yeux fermés mais rouvrez-les vite pour ne pas en perdre une miette !

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Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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Découvrez Hellcats, l’univers impitoyable des pom-pom girls

16/09/2010 Comments off

  • Genre : Comédie, Drama
  • Diffusé sur TheCW, au format 42 mn
  • Première diffusion : 8 Septembre 2010
  • Fansubbing FR assuré par : Disponible sur Sous-titres.eu
Synopsis

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux.

Evaluation

C’est frais, c’est pétillant, c’est girly, c’est TheCW. Le milieu des cheerleaders se prête à merveille pour ces histoires de filles et de familles. Pour les fans de Gossip Girl qui n’auraient pas grandi.

Avis détaillé

« HeeeeelllCaaaaaaaaaaats, ton univers impitoyaaaaableuuu. » Voilà. Je viens de finir le second épisode de Hellcats, la nouveauté de TheCW tant attendue aux côtés de Nikita. Et autant vous prévenir tout de suite, ce n’est pas du tout le genre de série que je regarde. Pire, ce ne sera même pas un guilty pleasure de cette rentrée. Et pourtant, Hellcats remplit haut la main les objectifs qu’une telle série peut se fixer.

Dans ces deux premiers épisodes, nous faisons la connaissance de Marti, jolie blonde bien faite mais un peu rebelle, ancienne gymnaste, qui se voit contrainte, pour gagner une bourse scolaire et payer ses études, de rejoindre la troupe de pom-pom girls de l’équipe de football de sa fac. Ça tombe bien car Alice, la chef de file de la troupe, s’est foulé le poignet en tombant et il faut absolument trouver quelqu’un pour la remplacer aux qualifications qui arrivent ! Marti va du coup faire amie amie avec Savannah, une autre membre de la troupe éternelle optimiste, avec qui elle va devoir partager sa chambre dorénavant. Au milieu de tout ça, la mère de Marti, seule et éternelle irresponsable, ne fait rien pour rendre la vie facile à sa fille qui va devoir se débattre dans le monde impitoyable des pom-pom girls et éviter les coups de griffes de ses nouvelles copines.

Ca y est ? Vous avez envie de regarder le pilot ? Allez-y. Mais, je vous préviens : si vous avez plus de 15 ans et que vous décidez de continuer, ne le dites à personne. En effet, Hellcats est parfaite pour la cible qu’elle vise : les adolescentes fans de high school musical. Sauf qu’à la place du beau Zac Efron, on a le droit à le droit à Alyson Michalka (vue dans Phil of the future). Et bien vous savez quoi ? C’est LA bonne surprise de la série. Le casting. Mine de rien, il fallait les trouver les bombes (Ouais, il y a pas d’autres mots) pour faire des galipettes de partout avec un corps parfait et un talent d’acteur. Et bien je dois avouer que c’est réussi. Michalka  et ses copines Ashley Tisdale (incroyable la longueur de la filmographie de cette fille dont High School Musical, of course), Heather Hemmens (la méchante blessée à la main) ou encore Sharon Leal (la chef du groupe) sont tout d’abord un régal pour les yeux . Donc, ne nous voilons pas la face (ce serait dommage en l’occurence), le casting est réussi. Surtout pour l’héroïne qui a nettement la carrure, le charisme et le jeu pour porter la série.

Une autre bonne chose qu’on attend dans ce genre de série pour djeuns et qui est aussi réussie, les musiques sont modernes, ultra pêchues et les scènes de danses sont sympas quoi que je m’attendais à des chorégraphies encore plus impressionnantes. Ce sera surement pour les épisodes à venir où la compétition battra son plein. Dommage pour moi. Bon sinon, le scénario va pas très loin. Des amourettes par ci, des problèmes familiaux par là. Des parents ultra catho et d’autres à la limite de l’alcoolisme, les rivalités entre frères et sœurs, la fille plus mature que sa mère. Il y a en aura pour tout le monde ! Toutes nos petites sœurs devraient arriver à se reconnaitre dans l’une ou l’autre des trames de la série.

J’ai bien aimé la petite allusion à Heroes dans le pilot avec Marti qui lance la phrase « Save the cheerleaders, save the scholarship!« . Kevin Murphy, le papa de Hellcats est un ancien de la production et des scenarii de Desperate Housewives à l’époque où ça tournait bien (j’y reviendrai très vite dans un futur billet). Et le producteur devrait en plus faire plaisir aux anciennes adolescentes puisqu’il s’agit de Clark Kent de Smallville, Tom Welling lui-même ! Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! En tout cas, les audiences des deux premiers épisodes sont bonnes. Alors qui sait, tout ce petit monde a peut-être trouvé le nouveau cocktail réussite de TheCW ?

Au final, la suite de Hellcats se fera sans moi mais pas parce que c’est une mauvaise série, non. Juste parce que ce n’est pas mon genre de série. Ambiance trop girly d’adolescentes qui sautillent partout. Mais dans son genre, je pense que Hellcats devrait trouver un petit public régulier, ce qui devrait lui permettre au moins de décrocher une seconde saison. La bonne surprise est assurément l’actrice jouant l’héroïne qui parvient à faire oublier sa plastique irréprochable par sa présence et son jeu. Allez, laissez-vous tenter… Mais ne le dites à personne. 😉

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Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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Découvrez Rubicon, thriller politique intelligent qui prend son temps

14/09/2010 Comments off

  • Genre : Thriller
  • Diffusé sur AMC, au format 45 mn
  • Première diffusion : 13 Juin 2010.
  • Fansubbing FR assuré par : Team Rubicon sur Sous-titres.eu
Synopsis

La série est centrée sur un brillant analyste membre d’un « think tank », sorte de laboratoire d’idées politiques, appelé l’American Policy Institute, qui découvre qu’il semble travailler pour une société secrète manipulant des événements mondiaux à grande échelle.

Evaluation

Rubicon est un thriller politique admirable à la réalisation et au scénario impeccables mais au rythme si particulier qu’elle ne contentera que les sériphiles les plus patients.

Avis détaillé

AMC a rejoint désormais les HBO et Showtime en terme de chaines productrices de séries de qualité. Après Mad Men et Breaking Bad et en attendant l’alléchant The Walking Dead, la chaine qui monte nous propose depuis cet été de découvrir la série Rubicon, thriller intimiste avec pour toile de fond une conspiration de grande envergure.

Dans les 4 premiers épisodes, on découvre Will Travers, joué par James Badge Dale aperçu récemment dans la très bonne The Pacific et avant dans 24, un talentueux analyste au sein de l’API, American Policy Institute, institution d’experts destinée à faire des études et des propositions dans le domaine des politiques publiques. Ce petit groupe perd son chef dans un accident de train, juste au même moment ou Will découvre un code caché dans les mots croisés de plusieurs grands journaux quotidiens du pays. Coïncidence ? Will va mener sa petite enquête tout en prenant la tête du think tank et répondre aux demandes obscures de ses supérieurs.

Là où avec 24, lorsqu’on lisait « conspiration mondiale », on voyait des tortures, des morts et de l’action à chaque seconde, Rubicon n’a ici rien à voir. La série aborde patiemment  les relations entre les différents membres de l’API et des personnes gravitant autour. Dans une ambiance lente, presque pesante, on voit la solide trame se dérouler doucement et s’épaissir à l’instar des personnages. Outre James Badge Dale, on retrouve les jolis petits minois de Jessica Collins, rencontrée dans The Nine, et Lauren Hodges, vue dans In Treatment, qui jouent toutes deux des membres du groupe, la première ayant le béguin pour Will et surveillant ses collègues pour ses supérieurs, la seconde ayant probablement un problème d’alcool. Ajoutés à ceux-là deux autres hommes avec leurs propres problèmes familiaux, Rubicon raconte avant tout l’histoire de ce groupe déchiré entre leurs objectifs personnels et l’obligation de faire ce que leurs patrons veulent. On découvre la complexité du pouvoir et l’écrasante main qu’il exerce sur ses sujets. Will va se débattre au sein de ce milieu dangereux et sans pitié.

La réalisation de Rubicon est tout à fait remarquable et met directement la série à un niveau supérieur que les traditionnels shows estivaux, plus faits pour s’aérer la tête. Le rythme particulier sert admirablement une écriture intelligente d’un scénario complexe qui fait autant la part belle au psychologique qu’au politique. Les personnages sont fouillés, certains froids, d’autres à vifs mais jamais lisses ou inutiles comme on en voit souvent dans d’autres shows pour plus grands publics. Rubicon est pour un public de sériphiles averti qui aime prend son temps et apprécier davantage les jeux d’acteurs plutôt que l’action incessante. Les musiques participent aussi grandement à l’atmosphère de la série, tout en douceur et en profondeur. Enfin, le casting est tout sauf raté. On commence grandement à apprécier le jeu et la tête de l’acteur principal qui porte bien sur ses épaules la série et qu’on suit avec plaisir. De surcroit, le reste de l’équipe n’a rien à lui envier avec des jeux justes pour des personnages comme vous et moi, sans exubérances mais avec leurs problèmes et leurs décisions à prendre.

On aimerait cependant être rassuré quant à la trame en elle-même car au rythme où vont les choses on ne sait pas si l’on saura grand chose des conspirations entrevues dans le pilot au terme de la première saison d’une douzaine d’épisodes prévus. Soyons patients, donc. Pour finir, des félicitations appuyées à la team Rubicon en charge des sous-titres (disponibles sur sous-titres.eu ) pour la qualité de leur adaptation qui permet de suivre cette série de qualité dans un cadre idéal.

Au final, ce thriller politique au rythme particulier ne plaira pas à beaucoup de monde tant la mode est à l’efficacité et à la prompte rentabilité. Dans la désormais tradition de qualité d’AMC, Rubicon trouvera grâce aux yeux de sériphiles à la recherche d’un show sérieux, intelligent et fouillé. A l’instar de l’acteur principal, les acteurs servent avec brio une série qui devra convaincre au terme de sa première saison en apportant quelques réponses qui se font attendre à la sortie du 4è épisode que je viens de finir.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

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TOP 10 des nouvelles séries les plus attendues pour la saison 2010-2011

31/08/2010 Comments off

The Walking Dead, pour les fans de zombies

Amis sériphiles, l’année 2009-2010 a été une année charnière dans l’histoire des séries télévisées. Elle a vu s’achever de grandes séries comme 24, Lost, Heroes, Nip/Tuck, Scrubs ou encore Ugly Betty qui laissent un trou béant dans le créneau des séries feuilletonnantes. De même, dans le genre épisodes individuels, d’autres poids lourds de l’écran US s’en sont allés comme Cold Case, Law & Order, Monk ou Numb3rs. Dans cet hécatombe, on a aussi été rassuré sur les attentes des téléspectateurs qui ne veulent plus de remakes inutiles (Melrose Place 2010) ou de genre de série obsolètes. En témoigne la chute des séries médicales lancées l’an dernier : Mercy, Miami Medical ou encore Trauma.

Devant un tel constat, on peut soit voir ici la fin de l’ère des séries soit voir au contraire l’année du renouveau. Et lorsque je regarde ce que nous préparent les NBC, ABC, FOX, HBO et consort, je penche pour la seconde vision. En effet, les grands networks eux y voient certainement des créneaux vides à combler et des parts d’audience à récupérer. Aussi, j’ai l’impression que le cru 2010-2011 va être particulièrement bon. Et quand on regarde mes billets d’annonce de ce type de ces dernières années, ça fait longtemps que je n’ai pas été aussi enthousiaste.

Aussi, après visionnage des teasers, trailers, bande annonces, avis sur les forums et sondages sur les blogs spécialisés, je vous livre mon TOP 10 des nouvelles séries les plus attendues pour la rentrée des séries 2010-2011. Gardez juste en tête que ce condensé contient une part de ma subjectivité, bien évidemment. C’est parti !

  1. The Event, NBC, Thriller, Commence le 20 Septembre 2010
  2. BoardWalk Empire, HBO, Drama, Commence le 19 Septembre 2010
  3. Undercovers, NBC, Drama/Espionnage, Commence le 22 Septembre 2010
  4. The Walking Dead, AMC, Drama/Epouvante, Commence le 31 Octobre 2010
  5. Lone Star, FOX, Drama, Commence le 20 Septembre 2010
  6. Hawaii Five-O, CBS, Policier, Commence le 20 Septembre 2010
  7. Terra Nova, Fox, Science-Fiction, repousée à la rentrée 2011
  8. Hellcats, TheCW, Dramédie, Commence le 8 Septembre 2010
  9. Blue Bloods, CBS, Drama/Policier, Commence le 24 Septembre 2010
  10. The Cape, NBC, Drama/Science Fiction, Prévu pour la mi-saison

1. The Event

Synopsis:

The Event est un thriller conspirationniste qui suit Sean Walker (Jason Ritter), un homme qui enquête sur la mystérieuse disparition de sa fiancée, Leila (Sarah Roemer). Il va alors mettre le pied dans la plus grande action sous couverture de l’histoire des Etats-Unis. La série montrera aussi d’autres personnages : le président des Etats-Unis, Martinez (Blair Underwood); Sophia (Laura Innes), la chef d’un mystérieux groupe de détenus; et le beau-père de Sean (Scott Patterson).

Commentaires: Tout de suite, je vous entends déjà crier. Je sais. Ne m’en voulez pas, je ne peux pas résister à un scénario comme celui de The Event. La preuve : je sais que FlashForward est annulée, j’ai publié le résumé du libre qui l’a inspirée, mais je continue encore à la regarder. Mais je vous comprends, vous, véritables sériphiles que vous n’adhériez pas. En tout les cas, les images qu’on a pu en voir m’ont intriguer et terriblement donné envie de découvrir ce qu’est cet événement. Je prends les paris. Moi, je planche pour une invasion extra-terrestre.

Bande-annonce :

2. Boardwalk Empire

Synopsis :

Boardwalk Empire est un drama qui s’intéressera au développement de la ville d’Atlantic City dans les années vingt, à l’heure de la création des premiers casinos. Argent sale et corruption seront au rendez-vous de cette chronique sombre et violente… .

Commentaires : Attention ! Boardwalk Empire, c’est du lourd. C’est de l’ambitieux. Sur le papier, c’est assurément le bijou de la rentrée. La série pour sériphile averti. Celle qu’on attend chaque année, qu’on croit avoir trouvé chaque année et que finalement espèrera pour l’an prochain. Ce coup-ci, j’ai véritablement foi dans ce projet. Pourquoi ? Terrence Winter, le papa de BWE, n’est autre que le producteur et scénariste de The Sopranos. Martin Scorsese réalise le pilot et s’est du coup investi davantage dans la production aux côtés de Mark Wahlberg. Steve Buscemi est un acteur au talent indéniable et qui a les épaules pour faire de BWE le succès de 2010-2011. Et puis l’histoire et l’époque des mafias et grands gangsters, inspirées d’un livre à succès, ne peut que donner un cachet unique à l’œuvre. Enfin, on est sur HBO. Bref, vous avez intérêt à être au rendez-vous. Moi j’y serai !

Bande-annonce :

3. Undercovers

Synopsis :

Steven Bloom (Boris Kodjoe, « Resident Evil: Afterlife ») et sa femme, Samantha (Gugu Mbatha-Raw, « Bonekickers ») est un couple marié comme tous les autres qui est propriétaire d’une société de restauration à Los Angeles dans laquelle ils sont aidés par la petite soeur de Samantha, Lizzy (Jessica Parker Kennedy, « Smallville »). Mais secrètement, ils étaient en fait les meilleurs agents de la CIA jusqu’à ce que, cinq ans auparavant, ils tombent amoureux et prennent leur retraite. Lors qu’un de leurs amis, espion aussi, Nash (Carter MacIntyre) est porté disparu alors qu’il était à la poursuite d’un trafiquant d’armes russe, les Bloom vont être réintégrés par leur patron Carlton Shaw (Gerald McRaney, « Deadwood ») pour localiser et sauver Nash. Le couple fait donc son retour dans le monde de l’espionnage et Steven et Samantha vont réaliser que ce mode de vie surchargé et sous couverture leur apporte le piment dont leur mariage avait besoin.

Commentaires : Le nouveau bébé de J.J. Abrams ne pouvait que figurer en bonne place dans mon classement tant j’admire le travail du monsieur. J’en ai déjà parlé dans ce billet donc je ne vais pas trop m’attarder, mais j’ai bon espoir de trouver une version « couple black » de Alias. Je pense qu’il y a la place pour une bonne série semi-feuilletonnante comme cela. Malheureusement, j’ai un peu peur que les acteurs soit moins charismatiques que prévu car le succès de cette série va complètement reposer sur l’efficacité du couple star. En tout cas, je serai présent pour voir les débuts d’Undercover. Tu peux le faire J.J. !

Bande-annonce :

4. The Walking Dead

Synopsis :

The Walking Dead est une série « zombie » de Frank Darabont et Gale Anne Hurd de Valhalla Motion Pictures, et David Alpert de Circle of Confusion, tous deux également producteurs exécutifs. Avec cette adaptation d’un comic-book célèbre, il s’agit d’une première entrée dans le genre fantastique pour la chaine AMC. La série, inspirée du comic-book du même nom écrit par Robert Kirkman et édité par Image Comics, s’intéresse à la vie d’humains dans un futur apocalyptique rempli de zoombies. Elle suit la vie de survivants, dirigés par un officier de police, Rick Grimes, voyageant à la recherche d’un endroit sécurisé, loin de ces créatures infernales.

Commentaires : The Walking Dead est avec Boardwalk Empire le projet le plus intéressant pour moi en terme d’originalité. Je ne suis pas super fan de zombies et c’est pour cela que The Walking Dead vient après BWE mais le teaser ci-dessous laisse présager du vraiment très très bon. Une ambiance de folie, une tension, une réalisation. Je sens que je vais pour une fois aimer les zombies. Espérons que la série, prévue pour Halloween, soit à la hauteur du teaser. J’ai hâte en tout cas. AMC nous déçoit rarement de toute façon !

Bande-annonce :

5. Lone Star

Synopsis :

Lone Star est un soap de la rentrée 2010 de Fox et qui se déroule dans les coulisses des magnats du pétrole. Robert « Bob » Allen (James Wolk) est un homme charismatique qui s’est méticuleusement établi deux vies. Dans l’une d’elles, il est « Bob », vit à Houston, et est marié à Cat (Adrianne Palicki), la fille de Clint (Jon Voight), le patron d’une très grosse compagnie pétrolière. À plus de 400 miles de là, dans la petite ville de Midland, il est « Robert », un homme qui vit avec sa petite amie Lindsay (Eloise Mumford). Là, il est le parfait petit ami, mais passe ses journées à escroquer des investisseurs. De l’autre côté, à Houston, il est un mari dévoué et tente de s’introduire au mieux dans sa riche belle-famille. Mais Bob commence à avoir peur que sa double vie ne soit révélée et est partagé entre ses deux amours et ses deux vies.

Commentaires : Regardez d’abord le teaser ci-dessous et revenez. C’est bon ? Bien. Donc en gros, on n’en sait pas grand chose. Et je crois que c’est mieux ainsi. Je sais juste que j’aime bien le pitch et l’acteur principal m’a l’air très sympathique. Et puis, il manquait dans mon panel une série dans ce genre basé sur le relationnel entre personnages. Palicki (Friday Night Lights, Smallville, Supernatural) n’est pas pour me déplaire tant au niveau actrice que plastique et Jon Voight ne viendra sûrement pas gâcher le plaisir. Et puis baladez-vous un peu sur le net, et vous verrez que les autres teasers titillent la curiosité. Donc on verra bien mais pourquoi pas ?

Bande-annonce :

6. Hawaii Five-O

Synopsis :

Le détective Steve McGarrett se rend à Oahu pour enquêter sur l’assassinat de son père. Une fois sur place, le gouverneur le persuade de rester et rejoindre l’unité des forces spéciales, qui combat le crime à Hawaï. Remake de la série des années 60.

Commentaires : Je sais que j’ai toujours été contre les remakes de série. Et l’histoire m’a donné raison. Aucun remake n’a dernièrement été à la hauteur de la série originelle à quelques très rares exceptions. Mais je dois avouer que le casting de Hawaï Five-O rend le projet intéressant. Personnellement, comme ce ne sera pas une série feuilletonnante, j’y vois moins d’intérêt pour moi. Mais tout de même. Les bons cops show sont en général plébiscités surtout par les téléspectateurs américains, qui décident du destin des séries.  Celui-là peut trouver un public facilement.

Bande-annonce :

7. Terra Nova

Synopsis :

Terra Nova est une série de Steven Spielberg pour Fox. Elle suit une famille ordinaire qui embarque pour un voyage extraordinaire dans le passé dans une tentative de sauver la race humaine.

Commentaires : Avant toute chose, sachez que ce projet de Spielberg, un de mes maîtres, a été repoussé en 2011. Donc c’est pas pour tout de suite. Ce qui m’attire dans ce projet à part Spielberg ? Les dinosaures. J’ai toujours été passionné par ces gros animaux. Je m’étais laissé tenté par Primeval qui était pas mal mais trop limité niveau production. Espérons qu’il en soit autrement avec une boite comme celle de Spielgerg. Bon OK, le pitch n’est pas transcendant mais moi ça me suffit pour me lancer. On verra bien donc. Attention à ne pas tomber dans le Pandora et Avatar like, chose qui semblerait être le cas si on en croit les premiers retours de production.

8. Hellcats

Synopsis :

Pour réaliser son rêve de devenir avocate et quitter Memphis et sa mère alcoolique, Marti Perkins est contrainte de rejoindre les Hellcats, la légendaire équipe de pom-pom girls de l’université locale. De sa prestation dépend sa bourse d’études, et donc son avenir. La jeune femme se retrouve propulsée en pleine compétition, la coach des Hellcats étant déterminée à accéder aux championnats nationaux.

Commentaires : Cette année, la chaine qu’on regarde sans oser le dire nous offre deux nouveautés : Nikita et Hellcats. Nikita va ressembler à un Alias pour ado. Donc du déjà vu. Hellcats devrait tirer son épingle du jeu et attirer la curiosité des plus jeunes avec une histoire de pom-pom girls. Ce sera sûrement le péché mignon de la rentrée. Mais chut ! N’avouez pas que vous regardez TheCW ! Et puis les pom-pom girls, ça a fait marcher Heroes au début ! 😉

Bande-annonce :

9. Blue Bloods

Synopsis :

Blue Bloods est une série de CBS centrée sur une famille transgénérationnelle de policiers à New York, où chaque membre de cette famille lutte contre la criminalité à New York. Cette série marque le grand retour de Tom Selleck à la télévision.

Commentaires : Bonne surprise que Blue Bloods. Je m’attendais à ne trouver là qu’une série souhaitant surfer sur le retour de Tom Selleck à l’écran. Que nenni ! Cette série a un petit côté drama familial qui peut séduire. En tout cas, c’est le sentiment que j’ai en regardant les différents trailers disponibles. Le casting m’a l’air bien cohérent. On retrouve des têtes déjà rencontrées par ci par là. Bref, ça m’a l’air d’être du très bon pour un retour monsieur Selleck. Maintenant, il va falloir trouver un public. J’en serai… du moins pour les premiers épisodes.

Bande-annonce :

10. The Cape

Synopsis :

Un ancien policier démis de ses fonctions injustement devient « The Cape », un héros masqué, qui tente de prouver son innocence tout en retrouvant grâce aux yeux de son fils…

Commentaires : Heroes vous manque ? The Cape devrait vous intéresser. C’est sûr, on est dans le bas du classement et ce ne sera pas la série de l’année en terme de qualité mais on a toujours besoin d’une série pour se vider la tête sans trop réfléchir en rentrant du boulot. Je pense que The Cape ira parfaitement dans ce rôle. Il ne faut pas en attendre beaucoup à mon avis, mais on sait jamais. Bon perso, le casting laisse à désirer et la bande annonce ne m’attire pas beaucoup. Laissons-lui une chance !

Bande-annonce :

Et vous ? Quelles séries attendez-vous le plus ? Dites-le dans les commentaires !

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Résumé du livre FlashForward qui a inspiré la série

20/08/2010 Comments off

FlashFoward annulée par ABC reprise par Starz ?

Alors que la première saison de FlashForward, la série événement d’ABC de 2009, est terminée sans seconde saison commandée et que les fans attendent avec la plus grand impatience les résultats des pourparlers sur le rachat des droits de la série par la chaîne Starz, je vous propose un petit résumé du livre qui a inspiré la série. Attention, la série ne fait que de s’en inspirer et prend pas mal de libertés en introduisant le FBI à la place de scientifiques, en prolongeant la durée du FlashForward de 17 secondes, en réduisant le temps entre le flash foward et le temps présent à 6 mois au lieu de 21 ans dans le roman. Cependant, je vous prévient que la lecture peut se révéler un gros spoiler au cas où la série est effectivement reprise par Starz. Malheureusement, l’ensemble des acteurs du show ont déjà des nouveaux contrats même s’ils disent accepter, le cas échéant, de jouer dans 2 shows simultanément. Pas viable. Mon avis : c’est fini pour FlashFoward, la série. Alors, je vous offre mon résumé du livre de Robert J. Sawyer, paru en 1999, qui est une traduction personnelle en français du résumé de Wikipédia.


Le protagoniste s’appelle Lloyd Simcoe, un expert canadien en physique des particules de 45 ans. Il travaille avec sa fiancée Michiko, qui a une fille, Tamiko. Parmi les autres chercheurs se trouve Theo Procopides qui est aussi leur ami.

L’histoire débute en 2009. Au CERN, le Grand collisionneur de hadrons est utilisé pour une expérience visant à trouver le boson de Higgs. Cette dernière a une conséquence unique : toute la race humaine perd conscience pendant environ deux minutes. Pendant ce laps de temps, quasiment tout le monde a une vision de lui-même dans le futur (environ 21 ans plus tard). Chaque individu voit leur futur au travers des sens de leur futur soi. Ce FlashForward résulte en une multitude de morts et d’accidents impliquant des véhicules, des avions et tout appareil nécessitant un contrôle humain au moment de l’expérience.

Tout le début du livre raconte les suites et les conséquences du flash forward. Parmi ces conséquences, la mort de la fille de Michiko lorsqu’un véhicule incontrôlé a foncé dans son école. Bizarrement, aucun appareil d’enregistrement n’a fonctionné dans le monde présent lors du flash forward. Les bandes ne contiennent que du bruit et les enregistrements dans les studio de télévision sont vierges jusqu’à la fin du flash forward. L’un des personnages interprète cela comme une preuve de vérification de la théorie quantique et de l’influence de l’observateur. Sans la conscience de la race humaine, la « réalité » s’est trouvé dans un état d’indétermination. Au retour de la conscience, la réalité s’est réduite à sa plus simple configuration, celle dans laquelle les objets en mouvement ont continué leur course dans la direction qu’il avaient déjà.

Les morts de plusieurs personnages sont prévisible par le flash forward. Quiconque n’a pas eu de vision est supposé mort dans le futur. Parmi ceux-là, Theo Procopides. Certains rapportent avoir lu des articles sur sa mort dans le futur. Cependant, avec le temps, il semble que les événements du futur ne sont pas prédestinés. Certains, déprimés par la vision de leur propre lamentable futur, décident de se suicider, changeant ainsi ce futur. L’histoire commence à tourner autour d’un meurtre mystérieux, tandis que Theo tente d’empêcher son propre meurtre. Son frère Dimitrios, qui aspirait à devenir écrivain mais qui se vit simple serveur dans un restaurant, fait partie des suicidés.

Au CERN, les scientifiques prévoient de répéter l’essai, mais ce coup-ci en avertissant le monde de l’heure exacte, pour que les gens se préparent. Cependant, aucun flash forward ne se produit. En revanche, le LHC parvient à trouver le boson de Higgs.

Peu après cette découverte, l’énigme du flash forward est résolue. Au même moment où s’est déroulée l’expérience du LHC, une impulsion de neutrinos arrivait des restes de la supernova 1987A. Ces restes ne sont pas une étoile à neutrons mais une étoile à quarks, un corps ultra dense en matière étrange. Les tremblements d’étoile provoque l’émission d’une impulsion de neutrinos à des intervalles imprévisibles. Alors que la date du déroulement du flash forward approche, un satellite est envoyé en orbite proche de Pluton, d’où il est possible d’envoyer des avertissements plusieurs jours en avance avant qu’une nouvelle impulsion de neutrinos ne touche la Terre.  Les neutrinos voyagent moins rapidement que la lumière, puisqu’ils ont une masse et donc un message radio (bien que le livre utilise la notion de « communication plus rapide que la lumière » à base de tachyons) du satellite arrivera sur Terre avant les neutrinos. Le but est de relancer le LHC afin de recréer un autre flash forward.

Pendant ce temps, Theo Procopides découvre le complot d’un fanatique visant à saboter l’expérience, blâmant les équipes du LHC pour la mort de sa femme durant le premier flash forward. Durant la course poursuite au sein des tunnels du LHC, il parvient à arrêter le fanatique et empêchant par la même occasion son propre meurtre.

Il s’avère que l’impulsion de neutrinos arrive le même jour que tout le monde avait vécu durant le tout premier flash forward. Le monde entier s’arrêta de vivre durant ce moment attendu, mais ce coup-ci, personne n’a de vision, à quelques rares exceptions. Simcoe a une vision de lui-même traversant le temps pendant des milliards d’année via une succession de rafales de neutrinos. Sa conscience persistes en différents corps artificiels. Il a la sensation d’une autre personne à ses côtés dans certaines de ces situations.

A la fin de l’événement, un questionnement général se soulève sur la signification de l’absence de vision. Simcoe réalise que l’effet connecte deux périodes de perturbations quantiques se déroulant dans les vies des individus concernés. Comme il n’y aura plus aucun événement dans les vies de tout être humain, personne n’a eu de vision dans ce flash forward, sauf pour ceux qui sont secrètement associé à un programme d’immortalité contrôlé par la même personne que Lloyd voit dans son second flash forward, la personne à ses côtés. En particulier, des lauréats vivants du prix Nobel se voient offrir la chance de participer au programme. Cependant, on ne sait pas trop si Lloyd accepte le traitement ou pas étant donné l’interprétation de « la perte de mémoire » qu’il décrit à sa femme. On comprend que Theo se verra lui-aussi offrir le traitement. Le roman se termine lorsque Theo contacte Michiko dans l’espoir d’une histoire d’amour.


Voilà vous savez tout à présent. Je pense que la série a pour but de reprendre les raisons du bouquin mais en faisant durer le déroulement et en l’américanisant encore plus pour la télévision. Personnellement, j’ai repris le visionnage de la saison 1 mais ne l’ai pas encore finie. Il parait que le cliffhanger de la fin est insupportable lorsqu’on sait que la série n’a pas été renouvelée à la suite des ses mésaventures de staff. Go go go Starz !

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Découvrez Persons Unkown

20/08/2010 Comments off

  • Genre : Thriller
  • Diffusé sur NBC, au format 42 mn
  • Première diffusion : 07 Juin 2010.
  • Fansubbing FR assuré par : The Missing Team sur Sous-titres.eu pour U-Sub.net
Synopsis

Sept étrangers se réveillent dans une ville déserte sans savoir comment ils ont atterri en ce lieu. Ils réalisent très vite qu’ils sont observés en permanence via des caméras de sécurité et qu’il leur est impossible de s’échapper. Pour survivre et résoudre le mystère entourant leurs vies, ils vont devoir unir leurs forces. (@ Allocine)

Evaluation

3.5 Etoiles sur 5A la croisée de The Prisoner et Saw (sans rien de gore), ce drama séduit par son atmosphère dérangeante de semi huis-clos mais pêche au niveau des acteurs un peu lisses. De bonnes idées dans un thriller rythmé qui se laisse bien regarder. Dommage que ça soit sur NBC.

Avis détaillé

Comme à mon habitude, ce qui suit sera dénué de tout spoiler pouvant gâcher votre visionnage personnel. J’écris ces lignes au sortir du 3ème épisode ou on commence à avoir une bonne idée de l’ambiance, du scénario, du style et des personnages de cette série. Persons Unkown est la série de cette été qui a le plus de succès. Prévue originellement (la production par la FOX a débuté en 2006 !)  pour être diffusée sur la chaine SyFy, c’est finalement NBC qui lance sa diffusion le 7 juin dernier. Et en plus d’un synopsis intrigant et donc susceptible d’attirer naturellement la curiosité de bon nombre de téléspectateurs, c’est au niveau du créateur lui-même que la surprise est bonne. En effet, le papa de Persons Unknown n’est autre que Christopher McQuarrie, le scénariste oscarisé de Usual Suspects. Mais attention, là, finis les Keyser Söze et autre Kobayashi. Place à un thriller en huis clos qui rappelle pas mal de choses.

L’épisode pilot nous présente un groupe de 7 personnes toutes différentes mais avec en commun le fait de s’être faits enlever sans aucune raison apparente et de tous s’être réveillés le même jour dans un hôtel perdu en plein  milieu de nulle part. D’abord perdus, ils commencent à faire connaissance en se suspectant les uns les autres d’être les auteurs de leur mésaventure. Puis, ils vont vite se rendre compte qu’ils sont tous dans le même sac et que des choses étranges se passent dans ce village dont il semble impossible de sortir.

Dans Persons Unknown, on découvre 2 entités : le groupe de personnes et l’étrange village où ils sont gardés captifs. Le groupe de personnes est un classique melting pot de personnalités variées qui se retrouvent dans la même galère. On retrouve la traditionnelle blonde écervelée et fille à papa, le médecin psychiatre, le militaire, la mère de famille crevant de peur pour sa jeune fille dont elle ne connait pas le sort, le riche ambitieux ou encore le connard violent et qui boit plus qu’il ne faut. Il ne manque que le prêtre pour parfaire le tableau mais bizarrement il n’y en a pas. Mais tout cela laisse présager des interactions retentissantes dans les épisodes à venir. On croirait découvrir le cast de la plage du pilot de Lost… le talent des acteurs en moins. Je suis un peu violent, mais certains textes sont tellement inadéquats aux situations ou surjoués que j’ai un peu tendance à généraliser. J’en prend pour cible l’actrice principale qui joue la mère sus-citée et qui a des réactions pas très réalistes face aux caméras. Aux caméras… du village !

En effet, un autre personnage est à remarquer : le village. Truffé de caméra de surveillance de partout, les nouveaux villageois sont épiés par quelqu’un ou quelque chose dans chacun de leurs faits et gestes. La réalisation et le montage entretiennent ce sentiment oppressent en jouant sur des images vues au travers de ces caméras ou des prises de vues floues et lointaines comme si quelqu’un les observait secrètement, tapis dans l’ombre. Le village a pas mal de particularités. D’abord, il n’y a personne à part nos héros. Puis, il semble qu’on ne puisse pas en sortir. Quand soudain des chinois débarquent ! (Ahahaha c’te cliff) Je ne vous en dit pas plus pour vous laisser découvrir par vous-mêmes les spécificités de la bourgade un peu louche qui tient en otage nos 7 acolytes.

La chose qui frappe et qui donne envie de continuer, au delà de la trame elle-même, c’est l’ambiance de la série. Des musiques lancinantes et criardes truffées d’effets perturbants, des plans vacillants et un montage dynamique. Le cocktail parfait pour lancer un autre épisode alors qu’il est déjà 2 heures du matin. Au niveau scénario, on a réussi à éviter l’effet FlashForward qui se laissait entrevoir après le pilot : prendre le téléspectateurs pour un con et lui expliquer 3 fois ce qu’il a compris du premier coup. Ouf! Le rythme est assez rapide et de bonnes idées viennent habilement se poser ça et là pour palier quelques fois des dialogues un peu gnan-gnan.

Pour finir sur les acteurs, peu de têtes connues pour ma part à part Jason Wiles qu’on a pu apercevoir  dans New York 911. Daisy Betts est l’actrice au jeu d’acteur titubant dont j’ai parlé plus haut. Tina Holmes, aperçue dans Six Feet Under et Kate Lang Johnson, vue nulle part auparavant mais qui mérite d’être vue au moins une fois 🙂 . L’ensemble manque de caractère. C’est un peu lisse. Sûrement le fait d’être sur NBC.

La trame de Persons Unknown, un drama thriller en huis-clos, appelle à visionner davantage que le pilot pour se faire un réel avis. A vrai dire, après 3 épisodes, le mien n’est pas encore tout a fait tranché. Les acteurs manquent cruellement de charisme mais l’atmosphère et les développements scénaristiques laissent à penser qu’on tient une bonne petite série qui va nous amener à se poser des questions. Espérons juste qu’elle trouve un public et ne se fasse pas annulée sans qu’on connaisse les raisons de ce village. Donc je recommande Persons Unknown aux adeptes de Lost, The Lost Room ou encore The Prisoner mais en les prévenant qu’il y a encore beaucoup d’effort à faire pour arriver à la cheville des séries citées. A vous de juger maintenant !

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

Découvrez toutes les séries 2010-2011 que j’ai testées pour vous !

Scott Wolf

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Le journal le plus lu dans les séries américaines

08/06/2010 Comments off

Bon évidemment, les éléments de décor sont réutilisés d’un plateau à un autre mais au bout d’un moment, ça commence à se voir. Rigolo donc de retrouver exactement le même journal dans plusieurs séries différentes. Visez plutôt !

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