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La Trilogie des Fourmis de B. Werber

27/04/2005
Les fourmis de B. Werber Je viens de finir de lire mes premiers Werber. Dans la vie de tout un chacun, c’est un cap qu’il faut passer. J’ai commencé par le commencement : la trilogie des fourmis. Je vous livre mes impressions… (que de jeux de mots !)


« Bernard Werber ? ah ouais .. c’est le gars qu’on voit en gros dans le métro à chaque fois qu’il sort un livre avec son crâne chauve et ses lunettes » Tout le monde connait cet écrivain français contemporain qui a écrit notamment les Thanatonautes, L’empire des Anges et dernièrement Nous les dieux. A chaque nouvelle parution, c’est un carton. Je me devais de me faire ma propre opinion. Non pas que je doutais des dires d’un ami lors de mon stage tombé raide dingue des fourmis, mais je souhaité vraiment lire du Werber. Je me suis donc lancé dans la lecture de la trilogie des Fourmis.

J’ai acheté les trois bouquins en un sur Amazon. Avec un tel succés populaire, je ne prenais pas de risques. J’ai donc englouti les quelques 1400 pages composant l’ouvrage en commençant donc par le tome 1, Les fourmis. On y découvre 2 histoires en parallèles : l’une proche de nous mettant en scène une famille héritant d’une maison dont la cave est bien étrange et l’autre plus proche de notre voûte plantaire : une histoire de fourmi. Les deux histoires sont foncièrement éloignées au début et tendent à se rapprocher au fur et à mesure du récit. L’histoire côté fourmi est vraiment sympa où on découvre un nouveau monde, une nouvelle civilisation. On apprend une multitude de choses sur ces petits insectes tant méprisés. Ce premier tôme est réellement bon. Un peu scolaire mais bon. C’est d’ailleurs une remarque générale et plus spécialement pour le dernier tôme : on a vraiment l’impression de lire un étudiant à peine sorti du lycée écrivant avec talent une histoire étrange mais sans matûrité.

Le second tôme, intitulé Le Jour des Fourmis, est encore mieux que le premier. Toujours plusieurs histoires à différents niveaux fourmi-homme avec une intrigue policière assez réussie. On rentre encore plus dans le monde des fourmis et la rencontre humano-myrmécéenne est bien écrite. C’est la juste suite du premier tôme avec une histoire un peu plus fouillée mais avec de grosses invraisemblances que l’on pardonne bien volontiers.

Puis le dernier tôme, la Révolution des Fourmis est un peu décevant à mon goût. Certes, les histoires parallèles sont intéressantes mais la révolution des fourmis dans le lycée est trop détaillée du point de vue de l’étudiant. On a vraiment l’impression de voir le jeune Werber exprimer ses utopies estudiantines sans aucune retenue perdant grandement en vraisemblance que l’on a du mal à avaler à certains moments. De plus, Monsieur Werber devait s’être fait offrir un ordinateur au Noël précédent la rédaction de son bouquin car il nous sert l’outil informatique à toutes les sauces et d’une façon tellement caricaturale qu’elle provoque souvent des rires à l’Epitéen averti que je suis. La scène finale est réellement intéressante mais est trop bâclée pour pouvoir rattraper le tout.

Au total, un petit goût amer reste aprés la lecture des 3 tômes des Fourmis. Il faut dire qu’étant un fervent lecteur de thriller, c’est un tout nouveau genre que celui que nous offre Bernard Werber. De bons bouquins à lire au lycée. Mais je vais rassurer quelques uns : j’ai déjà acheter deux autres bouquins du même auteur en espérant trouver plus de maturité dans ses oeuvres plus récentes. A bientôt, M’sieur Werber !

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