Le Sang du Temps, Maxime Chattam
Et hop ! un autre bouquin absorbé. Ce coup-ci, c’est le Sang du Temps de Maxime Chattam, un jeune écrivain français contemporain. Récit mené sur 2 fronts, l’histoire du bouquin se déroule à la fois sur le Mont Saint Michel et au Caire. Vous voyez pas le rapport ? Lisez donc la suite. |
Maxime Chattam. Voilà un nom qu’il faudra guetter à l’avenir chez votre libraire favori. Ce petit jeûnot commence à faire sa place parmi les auteurs à succés redondant comme Granger ou Werber. Par contre, le style se rapproche bien plus du premier : le thriller. C’est donc à nouveau un bouquin sauce « thriller » qu’il m’a été donné de lire.
Autant vous le dire tout de suite, cet ouvrage est bien moins bon que les 3 opus composant la trilogie du Mal du même auteur parus auparavant. On n’y retrouve guère le soucis du détail, les rebondissements inattendus et la noirceur auquel on a pu s’habituer. En revanche, c’est avec plaisir qu’on retrouve le talent d’écrivain de Chattam, l’auteur au juste mot, comme j’aime à l’appeler. En effet, quelque chose frappe dans son style : il trouve toujours le mot précis, le terme adéquat à la situation, à la description ce qui fait que la retranscription sur le papier de ses méandres cérébraux est parfaitement fidèle.
L’histoire commence lorsque Marion est accueillie sur le Mont Saint Michel par une communauté religieuse qui doit la cacher pour un temps indéterminé. Mais plus le temps passe, plus elle se sent espionnée… Autre lieu, autre temps. 1928. Un monstre revenu d’outre-tombe terrorise la population du Caire qui voit dans le détective Matheson celui qui résoudra l’énigme… Deux histoires diamétralement opposées mais reliées de manière inextricable.
Je n’ai pas accroché. L’histoire sur le Mont Saint Michel est trop longue et sans grand intérêt comparée à l’intrigue Cairote qui, elle, est vraiment intéressante. Chattam a essayé de sauver la face avec une fin un tantinet capillo-tractée (entendez tirée par les cheveux…). Je ne le conseille donc qu’en ultime recours lors de longues et froides soirées hivernales. Préférez tout de même sa trilogie du Mal qui est vraiment excellente pour des premiers ouvrages d’auteur ! Je vous attends au tournant M. Chattam pour votre prochaine publication…
Blague de merde made in Alco :
Deux femmes du Caire se voit infligées la peine capitale : mort par immolation pour assassinat. Le lendemain de leur mort sur la place principale, on ne discerne plus que des cendres noires et une odeur nauséabonde. Moralité : les Cairotes sont cuites ! Mahaahahaahaha