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Le cri de Wilhelm

13/10/2005

Le cri le plus utilisé de tout le septième artA votre avis, quel le point commun entre les sagas Star Wars, Indiana Jones, Batman, les films Hercule, Toy Story ou encore Willow ? Non, pas le réalisateur… Non pas leur nombre d’entrée au box office… On retrouve disséminé dans chacun de ces grands classiques le bruitage le plus utilisé et le plus connu dans le septième art : le cri de Wilhelm.


« WaaaAAAOuaaAaAA » Voilà comment pourrait se résumer cet article sur l’effet sonore le plus récurrent de l’histoire du cinéma. A priori entendu pour la première fois en 1953 dans le western The Charge at Feather River, il provient du gosier d’un fier cowboy, au doux patronyme de Wilhelm, se faisant transpercer la jambe par une vilaine flêche indienne. Respectant l’adage « Indien vaut mieux que deux ‘tu l’auras' », Ben Burtt, alors ingénieur du son chez LucasFilm, s’amuse à le copier dans la saga Star Wars. Lucas, qui a l’oreille fine, est amusé par le stratagème et dissémine à son tour le « cri de Wilhelm », comme l’a baptisé Burtt, dans ses blockbusters.

Depuis, d’autres ingénieurs son ont suivi les traces de la team Lucas. Ainsi, plus de 70 films depuis contiennent, caché dans leur bande son, le cri d’un cowboy perdant sa jambe. Allant de Reservoir Dogs, au Hercule de Disney en passant par Batman, the return, Gremlins 2, Titanic, le 5ème Element et plus récemment la saga du Seigneur des Anneaux ou encore les Animatrix, le cri de Wilhelm reste une curiosité qui vaut la peine d’être traquée. Et c’est ce qu’a fait Pablo Hidalgo, un passionné de cinéma qui a compilé dans une vidéo de 3 minutes des passages de film où retentit à jamais une douleur venue du lointain farwest. La vidéo est disponible ICI, ou ICI (wilhelm_48mb.mov, 48 Mo).

Grâce à Burtt et sa bande, chacun de nous, même ceux qui n’ont jamais tué de buffle à main nue ou ne se sont jamais baladé avec une plume dans le derrière en dansant autour d’un totem, pouvons imaginer la douleur que l’on ressent lorsqu’une flêche s’invite dans votre jambe. Merci Messieurs.

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