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En cas de grippe, surtout ne pas se serrer les coudes !

30/10/2009 Comments off

Les différentes crises que nous traversons en ce moment ont ou vont changer énormément nos modes de vies. La crise financière nous rend plus attentifs à nos dépenses, la crise environnementale nous apprend à vivre plus en harmonie avec la nature en consommant autrement, tant dans notre assiette qu’au volant.

L’épidémie de la grippe A, qui nous frappe durement en ce moment, nous mangeurs de grenouilles, a aussi bouleversé nos vies de tous les jours. On peut même se demander si ce n’est pas aussi une crise. Un drame naissant outre-atlantique et touchant le monde entier… on appelle bien ça une crise, non ? Quoi qu’il en soit, ce que certains se plaisent à appeler la grippe « Machin Bénin » ne l’est pas tant que ça. Plus de quarante morts en France. Et dans notre pays à fleur de peau, c’est l’escalade aux précautions et aux avertissements. Tous aux abris ! C’est la révolution dans nos vies de tous les jours.

Les sorties de bouches de métro sont devenues dangereusement glissantes du fait de tous ces usagers qui s’empressent d’enduire leurs mains de solution hydro-alcoolisée. Les personnels d’hôpitaux se font vacciner en masse. Les écoles ferment au moindre doute d’infection au grand bonheur des collégiens très prompts à se déclarer fiévreux en ce moment. Notre gouvernement nous rabâche les oreilles avec de nouvelles méthodes pour se laver les mains,  manger, se dire bonjour ou se moucher. Dans mon entreprise, au bas des ascenseurs ont été placés des distributeurs à solution hydro-alcoolique et tous les systèmes écologiques de rouleaux de serviettes en tissu dans les toilettes ont été remplacés par un distributeur de feuille de papier et une poubelle dédiée à ouvrir et fermer avec le coude. Par la force des choses, il faut admettre que ce sont de bonnes pratiques sanitaires qui s’insinuent durablement dans les us et coutumes hexagonales.

Mais regardons de plus près les préconisations sanitaires qu’on nous somme de respecter sous peine de mourir dans d’atroces souffrances. Jugez plutôt ces 2 exemples. (Cliquez sur les images pour les agrandir)

Vus ? Bon. D’un côté, on nous classe les manières de saluer par risque de contamination. Très bien. Comme le français ne peut pas s’empêcher de toucher son interlocuteur lorsqu’il le salue (D’où croyez-vous que nous tenons notre réputation de French Lovers ?) autant savoir comment prendre le moins de risque possible. Donc il semblerait que le plus salvateur pour la survie de notre espèce soit de se saluer… en se touchant les coudes. Soit. S’il faut en passer par là pour assurer ma descendance, je le ferai. (D’ailleurs, je suis prêt à passer par d’autres types de contacts pour cet objectif, à vrai dire…). De l’autre côté, et c’est là que tout se complique, on nous préconise d’éternuer dans nos manches au niveau du coude. C’est à n’y rien comprendre ! Un gros atchoum dans ma manche avant de saluer un pote (« Check mon coude, mec !« ) qui, plus tard, fera son atchoum dans sa manche et récupèrera mes microbes. Ah bah bravo, messieurs les préconisateurs sanitaires ! Mettez-vous d’accord, merde ! Et c’est quoi cette manie de tout nous faire faire dorénavant avec nos coudes ? Les fabricants de vêtements, sûrement de mèche, devraient y voir une niche commerciale pour des blousons ou pulls avec coudes auto-nettoyants.

Ce que je pense moi, c’est que tout ça est un complot d’un petit groupe tombé dans l’oubli depuis trop longtemps et qui tente de se refaire une santé : le MRC ! Le Mouvement pour la Réhabilitation des Coudes. C’est évident ! Le coude est le dénominateur commun dans toute cette histoire. Ce mouvement aux méthodes manifestement sournoises lutte depuis toujours pour le retour des coudes à table, milite pour le retour du travail à l’huile de coude, distribue ses prospectus à la sortie des merceries en offrant des dés à coude et c’est dans ce coude à coude avec les gouvernements mondiaux que ces personnes, jouant des coudes dans l’ombre, tentent de nous imposer leurs lois. Qui sait combien de coups fourrés ils gardent sous le coude ?

MAIS POUR QUI SE PRENNENT-ILS ? Vraiment, ces gens-là ne se mouchent pas du coude…

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La vie pas toujours rose d’un daltonien

27/10/2009 Comments off

Dans ce nouveau billet personnel, je vais vous parler d’un sentiment que je partage avec pas mal de gens sur cette planète. Cette catégorie de personnes dont je fais partie, c’est celle des daltoniens. Je ne vais pas vous parler des tests de dépistage, des différents types de daltonismes ou de faits divers dus à ce problème. Non. Je vais vous confier une tristesse très personnelle.

La vie pas toute rose d'un daltonien

La vie pas toujours rose d'un daltonien

Je ne suis pas daltonien pur et dur. J’ai juste un peu de mal avec certaines couleurs (marron, rouge, vert) lorsqu’elles se jouxtent. Par moment, certains écrans ou panneaux publicitaires clignotent tellement ces cons de créatifs ne pensent pas à nous, mais ça s’arrête là. Donc, ne vous inquiétez pas si vous me croisez au volant, je vois très bien lorsqu’il faut s’arrêter au feu tricolore lorsque celui-ci est bleu… euh… rouge.

Je ne vais pas non plus faire pleurer dans les chaumières car je sais que j’ai la merveilleuse chance de ne pas avoir d’autre problème de vue type myopie qui me forcerait chaque jour à jongler avec des lentilles et des lunettes. Non, le sentiment que j’aimerais partager ici est plus une tristesse esthétique.

La vue est clairement le sens que je garderai avant tous les autres si on me demandait un jour, dans un show de Télé-Réalité à la con de TF1, lequel je sacrifierais pour gagner une séjour sur une île paradisiaque. (Et puis ce serait con de gagner le voyage et de rien en voir !) J’aime ce qui est beau. Et lorsque l’on connait la beauté de la fille qui me côtoie dans ma vie, on ne peut pas mettre en doute ma qualité d’esthète. J’ai une tristesse empathique incroyable pour les aveugles de notre monde qui ne voient pas toutes ses belles choses. J’aime les formes, les couleurs et leurs innombrables combinaisons permettant une infinité d’univers.

Malheureusement, je suis daltonien. Je le sais. Je ne me plains pas. Ce n’est pas injuste, c’est comme ça. C’est toujours mieux que d’avoir une réelle incapacité comme un pied en moins ou un thorax concave 😉 Donc, je remercie mes parents d’avoir cocher « daltonisme léger » dans la colonne « tares obligatoires » de la commande au catalogue des Cigognes. Mais, mis à part les railleries de mes amis proches sur mon soucis visuel :

« Hey, Alco, elle est de quelle couleur cette nappe ?

– Bah, rouge. Pourquoi ?

– Eheh, t’es sûr qu’elle est rouge ? Comme le sapin dehors, alors ? Eheh »

il est une chose qu’en tant que daltonien me rend parfois triste : je ne vois qu’une version fade du monde qui m’entoure.

En effet, je suis triste de ne pas pouvoir apprécier pleinement les couleurs des objets, des œuvres, de la nature et de toutes ces beautés qui nous entourent. Je trouve un paysage d’automne déjà magnifique, mais je sais que les autres en voit les véritables couleurs, encore plus vives, plus belles, plus vraies. Je n’en vois qu’une version plus terne, moins colorée. Je suis conscient que des nuances m’échappent et ça me rend souvent triste. Je ne peux pleinement apprécier les couleurs d’un tableau de maître alors que son auteur a volontairement passé des heures à mélanger ses tons pour parvenir à la teinte parfaite. Et cela parce que je SAIS que je ne vois pas les vraies couleurs !

Fall_of_the_Autumn

"C'est encore plus beau en vrai." @ Moi

Pour moi, la conscience d’être daltonien est plus handicapante que d’être daltonien en soi. Savoir que je ne verrai jamais les véritables couleurs des dessins ou de la peinture des nouilles que mes enfants m’offriront inévitablement à une prochaine fête des pères m’emplit de tristesse. Mais, rassurez-vous ! Du coup, je sais aussi que ce que je trouve magnifique l’est encore plus en vrai.

Et ça, c’est génial !

Credits photo: Color Blind by ~RADICALrandy

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Migraines du week-end : accroc au café ?

26/10/2009 Comments off

Depuis maintenant plusieurs mois, de violents maux de tête me prennent quasiment tous les week-ends. Pas une petite migraine mais du bon gros mal de tête qui empêche de faire quoi que ce soit. Et cela n’arrive que le samedi et le dimanche. Jamais en semaine. Aussi, lorsque ça arrive, un bon gramme de paracétamol et me voilà sur pied pour quatre heures. Cependant, de nature à toujours vouloir comprendre le pourquoi des choses, j’ai tenté ce matin de voir les différences entre mon jour typique de semaine et mon jour typique de week-end.

En semaine, je me lève tous les jours entre 6h et 6h30, prend une bonne douche chaude (la seule chose qui me réveille et me met de bon poil le matin), file au boulot pour une arrivée entre 7h et 7h30. Arrivé au boulot, la première chose que je fais est de prendre un double expresso à la machine à café dans mon mug Up! que ma chérie m’a offert cet été. C’est mon seul petit-déjeuner. Et voilà ma journée de travail partie jusqu’à 19h, heure de mon retour à la maison. Entre temps, un expresso après manger et un autre à 16h.

Le week-end en revanche, je me lève beaucoup plus tard, entre 10h30 et 11h, voire plus tard. En général, je prends un petit-déjeuner à base d’un bon verre de jus d’orange frais et de tartines. La douche vient après et la journée suit son cours. Je ne prends donc pas de café le week-end, sans doute par flemme de le faire. (Vivement Noël et la machine Nespresso !)

cafe

Le manque de caféine provoquerait de violents maux de tête ?

J’ai longtemps été convaincu que mes maux de têtes étaient dues au fait que je dors beaucoup plus le week-end. Allez savoir pourquoi. Ou encore que de se réveiller après le soleil faisait que mon organisme était lui réveillé depuis un moment et comprimait mes vaisseaux sanguins cérébraux et tout un tas de truc qu’un médecin me dirait pour me vendre un médicament bizarre testé sur des singes daltoniens. Mais, j’ai une autre idée.

Le week-end dernier, mes « beaux-parents » ont dormi chez nous. Ce qui signifie une heure de lever un peu plus matinale, certes, mais surtout un vrai petit-déjeuner où je n’ai pas la flemme de faire du café. Donc j’ai pris du café ce week-end là. Et je n’ai pas eu de migraine !

Du coup, en faisant le rapprochement, je me demande si la véritable cause de mes migraines du week-end n’est pas plutôt une sorte de… dépendance à la caféine. Surtout que j’ai eu une migraine la semaine dernière au bureau, seul jour où je n’avais pas pris de café ! Je serais devenu accroc à la caféine et le manque se manifesterait  par ces violentes migraines, souvent accompagnées par une brusque fatigue (alors que je dors deux fois plus le week-end !). Donc les week-ends prochains, je vais tenter de me motiver à me faire du café le matin et voir si mes maux de têtes disparaissent.

Je suis quasiment sûr (j’ai fait mes petites recherches sur le net) que pas mal d’entre vous expérimentent ce genre de déconvenues qui vous foirent un après-midi. Vous confirmez pour le café ? Vous avez une autre explication ?

Crédit Image : Carlos Noboro (Flickr)

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Campagne Pizetta, « ‘Fallait pas manger la dernière part! »

20/10/2009 Comments off

Je fais un petite pause dans mon rush actuel de travail pour faire partager cette campagne de publicité réalisée par l’agence Ogilvy, Afrique du Sud pour la société Pizzetta, qui vend… des pizzas !

L’idée est simple : « On ne pardonne pas à celui qui mange la dernière part tellement la pizza est bonne ! » Alors les créatifs ont réalisé de magnifiques affiches de classiques du cinéma en supprimant un personnage, celui qui a mangé la dernière part, pardi !

Du coup, Thelma s’est débarrassée de sa copine de vadrouille Louise, cette sournoise de Blanche-Neige a trucidé l’un des 7 nains et une certaine Harriette a remplacé Juliette dans les bras de Roméo, disparue après leur repas en tête à tête d’hier soir.

« Think twice before you take the last slice. » (« Réfléchissez-y à deux fois avant de prendre la dernière part. »)

Cliquer sur une vignette pour voir l’image en grand

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Importance des spécifications dans le développement logiciel

23/09/2009 Comments off

On peut mesurer la qualité et le succès d’un produit logiciel au degré atteint dans la satisfaction des réels besoins pour lequel il avait été imaginé. Cette petite illustration montre à quel point il est difficile de comprendre, d’analyser, concevoir et livrer un produit à un client dans le monde du logiciel qui est le mien. Et croyez-moi, c’est quasiment ça.

Cliquer pour agrandir

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A diffuser dans tous les premiers cours de gestion de projet en école d’ingénieur en informatique, je pense.

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Campagne « Rock On, contre le mal-logement », de la Fondation Abbé Pierre

21/09/2009 Comments off

Fruit du travail de l’agence française BDDP & Fils, cette campagne pour la fondation Abbé Pierre vise à sensibiliser les jeunes sur les personnes mal logés, jeunes qui sont les premiers concernés par le mal-logement.  Ces posters ont été affichés lors des festivals Rock de cet été 2009. La communication fait le parallèle entre la culture rock et les sans abris avec des phrases et des visuels chocs, créés par des dessinateurs underground. Elle servait à amener les jeunes des festivals Rock à signer une pétition et ce sont près de 16.000 signatures qui seront présentées au Ministère du Logement.

Pour finir, cette campagne estivale, la fondation Abbé Pierre vend du 18 au 28 septembre sur eBay une édition unique sérigraphiée de ces posters. Ça se passe par là. Voici les posters en question. Belles réalisations.

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Review de « The Resistance », le nouvel album de Muse

14/09/2009 Comments off

The Resistance, le nouvel abum de Muse

Ceux qui me suivent sur Twitter savent depuis un moment que je suis le buzz de sortie de l’album de mon groupe préféré Muse, The Resistance, de très près (trop ?). Depuis les premières annonces en mai dernier, j’ai suivi la chasse au trésor qui a permis aux fans de découvrir en avant première le morceau United States of Eurasia. Puis, ce fut l’annonce de la sortie du premier single « Uprising » et des différentes autres titres sur le site officiel de Muse. Jusqu’à aujourd’hui, jour de sortie officiel de l’album en Europe. Même si je l’ai pré-commandé sur Amazon depuis un bon bout de temps pour ne pas subir la même déception que les fans des Beatles la semaine dernière, je ne l’ai pas encore reçu. Mais grâce au site officiel de Muse, je le connais déjà par cœur.

Par coeur ? Vraiment ? Non. J’ai beau être fan invétéré de Muse, dans cet album, il y a des titres que j’adore et d’autres, et c’est quasiment une première sur un album de Muse, que je n’aime pas. Muse ose. Muse n’a pas peur de perdre des fans en route et poursuit son exploration musicale amorcée avec Black Holes and Revelations. Matthew Bellamy, auteur compositeur chanteur guitariste et pianiste du groupe, – Ouais, je sais, moi aussi je veux être lui – a peut-être été un peu trop loin sur certaines compositions. Il s’est même fait carrément un petit plaisir perso avec son triptyque symphonique clôturant l’album. Mais, il reste de très bonnes choses, fort heureusement, dont certaines devraient être monumentales en live. Car ça reste l’une des constantes avec Muse : c’est l’un des meilleurs groupes live au monde.

Sur scène, ils se lâchent et pas à moitié. Ils font plaisir à leurs fans. Ils mêlent toujours aux nouveautés les classiques qui font de Muse un groupe unique. Ils se permettent même de revenir faire un double-concert dans leur petit village d’origine ou même un concert surprise à Paris au théâtre Châtelet. Et chaque lendemain de concert, les Twitters et autre Facebook sont unanimes « Epic! » Ce week-end, le groupe anglais a entamé son opération de séduction des cousins américains en jouant en live 2 nouveaux titres (Uprising et Resistance) aux MTV Video Music Awards 2009 avant d’entamer une tournée de stades aux US en première partie de U2. Personnellement, j’ai mes billets pour aller les voir à Bercy le 17 novembre prochain.

Je vais donc vous livrer mes impressions morceau par morceau dans la suite.

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Campagne « Libère ton sport » par Intersport

14/09/2009 Comments off

Voici d’inintéressantes compositions pour la campagne « Free your sport » d’Intersport. (Cliquez sur les images pour les voir en grand format)

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Découvrez The Vampire Diaries

12/09/2009 Comments off

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  • Genre : Drama, Fantastique, Romance
  • Diffusé sur TheCW, au format 45 mn
  • Première diffusion : 11 septembre 2009.
  • Fansubbing FR assuré par : A venir…
Synopsis

Quatre mois après le tragique accident de voiture qui a tué leurs parents, Elena Gilbert, 17 ans, et son frère Jeremy, 15 ans, essaient encore de s’adapter à cette nouvelle réalité. Belle et populaire, l’adolescente poursuit ses études au Mystic Falls High en s’efforçant de masquer son chagrin. Elena est immédiatement fascinée par Stefan et Damon Salvatore, deux frères que tout oppose. Elle ne tarde pas à découvrir qu’ils sont en fait des vampires…

Evaluation

2,5 Etoiles sur 5 Quand Smallville rencontre Twilight, cela donne The Vampire Diaries. Cette série gentille et efficace plaira aux jeunes fans de vampires et d’histoire d’ados. Les autres, passez votre chemin. Après tout, on est sur TheCW…

Avis détaillé

C’est désormais une tradition, chaque rentrée des séries US a son quota de vampires. Le thème des suceurs de sang induit directement une cible très particulière : les très jeunes fans de Twilight, les un peu moins jeunes nostalgiques de Buffy et… c’est tout. Fans de Blade, The Series, c’est pas pour vous non plus. Mais ce n’est pas nécessairement synonyme de série pourrie pour autant, comme en témoigne le carton qu’à fait True Blood l’an dernier. Alors où se place The Vampire Diaries parmi l’éventail sanglant des séries héritières de Dracula ?

Je n’ai regardé que le premier épisode et je dois dire que sans être fan de vampires, la série devrait trouver son public si elle garde la qualité exposée dans ce pilot. Bien sûr, c’est une série d’ados qui surfe sur le succès de Twilight avec son lot de romances, de pseudo-tragédie et de trame ras les pâquerettes. Mais, j’ai ce sentiment après coup d’être revenu au temps de Buffy contre les Vampires (sans le côté fun et décalé de l’époque). C’est un peu ça : un bon concentré de Smallville, de Dawson’s Creek et de Buffy. Le tout réalisé de façon assez classique mais efficace pour le public visé. L’ambiance sonore est résolument jeune à base de MGMT et de Placebo et l’atmosphère glauque des films de vampires est présente. A noter les effets spéciaux un peu cheaps quand même. Niveau scénario, à voir. Deux frères vampires en guerre depuis des siècles se retrouvent dans un petit village pour une raison encore inconnue mais qui est en relation avec Elena, jeune lycéenne et héroïne de la série, qui a perdu ses parents au printemps dernier dans un accident de voiture auquel elle a réchappé. Évidemment, les vampires sont des beaux bosses au super pouvoirs et toutes les lycéennes craquent. Rien de bien folichon donc niveau trame de fond.

Donc, jeunes lecteurs fans de séries comme Gossip Girl, The OC, Supernatural, Smallville, laissez-vous tentez par 3 ou 4 épisodes et voyez si vous aimez. Moi, bien entendu, je m’arrêterai là. (‘Faut pas déconner non plus…)

Bref, vous aurez compris, je n’arrive pas à dire que The Vampire Diaries est un navet car ce n’en est pas un. Je ne la recommande cependant pas aux sériephiles de plus de 20 ans, ça c’est sûr. Mais des ados en mal de séries à regarder et d’histoires de cœurs sanglantes entre ados y trouveront leur compte en attendant la sortie du prochain Twilight au cinéma.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

Découvrez toutes les séries 2009-2010 que j’ai testé pour vous !

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Découvrez Glee

10/09/2009 Comments off

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  • Genre : Comédie Musicale
  • Diffusé sur FOX, au format 45 mn
  • Première diffusion : 9 septembre 2009.
  • Fansubbing FR assuré par : Team Glee de U-SUb
Synopsis

Le professeur d’espagnol Will Schuester décide de reprendre en main la chorale de son lycée du Midwest. Il va tenter, malgré les coups fourrés des cheerleaders et des autres profs, de faire enfin gagner quelque chose à un groupe d’ados bien décidés à réussir au sein de la chorale.

Evaluation

2,5 Etoiles sur 5 Ce « High School Musical en série » est parfait pour les fans du genre. La patte de Ryan Murphy n’est pas assez présente pour déclencher les passions mais l’ambiance musicale est indéniablement rafraichissante.

Avis détaillé

Je vous préviens tout de suite : oui, je chante dans un groupe et j’adore la musique, mais non je ne suis pas fan de comédies musicales. Il était important de le signaler pour comprendre le contexte de cet avis. Maintenant c’est dit. A l’attaque !

Une comédie musicale. Ça, c’est sûr, c’en est une. Et une bonne à mon avis, même si, en la matière, mon avis n’est certainement le plus avisé. Commençons par le côté « comédie ». La série se déroule dans le lycée d’un village du fin fond américain. Et dans ce lycée, on retrouve quelques personnes un peu barrées, à commencer par un entraîneur fumeur de marijuana, un ex-prof reconverti dans la drogue, une psy maniaque allergique à la saleté et aux microbes et des stéréotypes traditionnels d’élèves, ambiance « quota » (le gay, la black, l’handicapé, la pom-pom girl sainte-nitouche, le quaterback etc.) Et au milieu de tout cela, le seul gars qui a l’air normal : c’est le héros ! (Joué par Matthew Morrison (Hairspray, South Pacific) ) En fait, normal. Sa femme lui fait quelques misères mais bon, c’est sa femme… quoi. Donc, notre jeune prof d’espagnol se met en tête de reprendre la chorale du lycée et d’en faire une référence. Bref, tout ce paragraphe pour illustré l’aspect un peu trop stéréotypé des personnages de la série. Heureusement, Ryan Murphy (Créateur et scénariste de Nip/Tuck et de Glee), nous gratifie dans Glee de situations, de dialogues et de flashbacks atypiques et amusants pour créer une atmosphère un peu décalée dont il a le secret.

Pour le côté musical, je dirais que c’est du solide. Ça tient même de la « série concept ». Les comédiens sont clairement habitués à chanter et surjouer la comédie, mais ne sont pas aussi lisses et crémeux que dans un High School Musical à la Disney. Ils savent chanter, donc. Et ils sont servis par une bande son moderne, riche et soignée. Les standards de la pop, du RnB, du hip-hop et  de Broadway sont revus, modernisés (pas mal d’a capella et de beatboxing) et surtout mis en scène avec brio. C’est le gros plus de la série et là où se tient le concept : tout au long de la (ou les) saisons, ce sont des tonnes de guests de la chanson US qui vont défiler. Les reprises sont inédites et arrangées pour la série. Attention, c’est du pop-efficace-jsuis-trop-heureux, mais ça marche auprès d’un public plutôt jeune. D’ailleurs, l’album officielle de la série Glee : The Music, Volume 1, sortira en novembre prochain.

Côté scénario, par contre, ça vole très bas. En gros, il n’y a vraiment pas grand chose à dire. Des trames amoureuses par ci par là entre profs-profs, profs-élèves. Un combat de chorale d’écoles en perspective. Rien de bien novateur. Le principal thème abordé par la série (et sur leurs affiches où les acteurs font le « L » de loser avec leur main à la place du « L » de « Glee ») est celui de l’aboutissement d’une vie via la réalisation de ses passions, même si ce n’est pas « cool ». C’est clair que pour l’avoir fait, chanter dans une chorale d’école, c’est pas le club le plus « cool » qu’on puisse faire… La réalisation est soignée, les dialogues restent un peu plan-plan, les acteurs sont bons (On retrouve d’ailleurs Jessalyn Gilsig (Nip/Tuck, Heroes)) et on devrait même voir arriver pas mal de pointures : Kristin Chenoweth (Wicked, Pushing Daisies) et Victor Garber (Sweeney Todd, Alias) par exemple. Une série qui attire !

En résumé, après le pilot, Glee est une bonne comédie musicale pour les fans de High School Musical et consorts. L’atmosphère pourrait être un peu plus décalée pour s’éloigner du cliché du genre, mais les performances des comédiens sont à la hauteur de la bande son qui crée le buzz sur internet. Cependant, je ne suis personnellement pas fan du genre « comédie musicale », donc je passerai mon tour sur Glee. Mais la FOX tient là une série qui pourrait facilement trouver un public jeune, fidélisable en prenant régulièrement des guests de la culture musicale américaine.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ? Laissez vos impressions en commentaire de cet article.

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